(Minghui.org) Mme Jiang Xinying, une pratiquante de Falun Gong de la ville de Jinan, a été arrêtée il y a un mois pour avoir parlé aux gens de la persécution du Falun Gong dans un parc. Elle est détenue depuis au centre local de détention. Sa famille est très inquiète pour sa santé, car elle souffrait d'une tuberculose spinale (maladie de Potts) développée suite à des mauvais traitements dans un camp de travaux forcés en 2009. Les médecins ont installé deux plaques dans son dos pour l'aider à soutenir son corps.
Selon son avocat, la santé de Mme Jiang s'est détériorée au centre de détention. « Elle doit se lever fréquemment et se promener la nuit pour soulager son mal de dos », a déclaré son avocat.
La famille de Mme Jiang a demandé sa libération pour raison médicale, mais la police tarde à fournir une réponse.
Torturée au camp de travaux forcés
En décembre 2004, Mme Jiang a été arrêtée au domicile d'un compagnon de cultivation de Falun Gong. Elle a été envoyée au camp de travaux forcés pour femmes du Shandong, où on l'a forcée à se tenir debout pendant de longues périodes, et où on l'a privée de sommeil et obligée à faire des travaux forcés.
Trois ans plus tard, Mme Jiang a été arrêtée pour avoir parlé aux gens de la persécution du Falun Gong et elle a été à nouveau envoyée au camp de travaux forcés pour femmes du Shandong.
Comme elle a refusé de dénoncer le Falun Gong, elle a été placée en isolement, où on l'a forcée à rester assise sur un petit tabouret jour après jour. La pression à long terme lui a provoqué de la suppuration aux muscles de la hanche. En outre, elle n'avait pas assez d'eau ni de nourriture. En conséquence, elle a eu une inflammation de la gorge et des gencives et elle a été gravement constipée.
Lorsque Mme Jiang a refusé de faire les travaux forcés, on l'a forcée à rester debout pendant de longues périodes. Les gardes lui ont bourré la bouche avec des tissus sales et l'ont ébouillantée avec de l'eau bouillante. Après être restée debout pendant quinze jours, ses jambes sont devenues violettes et engourdies. Son poids est passé de 62 kilos à moins de 36 kilos. Elle ne pouvait plus se tenir debout avec le dos droit.
Quand la famille de Mme Jiang l'a ramenée chez elle pour un traitement médical en mai 2009, elle avait une grosse bosse sur le cou et elle pouvait à peine marcher. Ses gencives étaient enflées et sa bouche était pleine d'ulcères. La peau de son dos était noire et il y avait sur son dos des masses allant jusqu'à 10 cm de diamètre. On a diagnostiqué chez Mme Jiang une tuberculose aux poumons, au système lymphatique, au thorax et à la colonne vertébrale. Les troisième et quatrième vertèbres lombaires montraient des signes de nécrose.
Après une hospitalisation prolongée et neuf heures de chirurgie, les médecins lui ont installé deux plaques au bas du dos pour l'aider à soutenir son corps. Même maintenant, Mme Jiang ne peut pas garder le dos droit, ce qui la fait pencher vers l'avant.
En juin 2015, Mme Jiang a déposé une plainte pénale contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour le lancement de la brutale persécution du Falun Gong. Elle a posté sa poursuite judiciaire à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême. À cause de cela, la police locale l'a arrêtée et envoyée dans un centre de lavage de cerveau pendant une semaine.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 17 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l'anglais au Canada