(Minghui.org) Une résidente de la ville de Qingzhou a été jugée le 31 août pour son refus de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.
Ce n'était pas la première fois que Mme Dong Guiwen était visée pour sa foi. Malgré des peines de travaux forcés et de prison dans le passé, elle n'a jamais cessé ses efforts pour dire aux gens à quel point la persécution est mauvaise.
Sa dernière arrestation a eu lieu le 7 mars de cette année après avoir été signalée à la police pour avoir parlé du Falun Gong autour d'elle.
Au cours de son procès du mois d’août, son avocat, M. Xiong Dongmei, a fait valoir qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et que sa cliente n’aurait avant tout jamais dû être poursuivie.
Le juge Zheng Xuejun n’a cessé d’interrompre Mme Dong quand c'était son tour de témoigner.
Le procureur Dou Yitao a allégué qu'il y avait plusieurs témoins qui avaient dénoncé Mme Dong, mais il n'a pas réussi à faire comparaître ne serait-ce qu'un d'entre eux à la cour pour un contre-interrogatoire.
Comme le juge et le procureur avaient du mal à réfuter les arguments de la défense de M. Xiong, leurs attitudes se sont progressivement adoucies.
Le procureur Dou a finalement concédé : « Le Parti communiste chinois a persécuté le Falun Gong pendant de nombreuses années, et en effet de nombreux pratiquants ont été condamnés à tort. »
Le juge Zheng a même pris M. Xiong à part après l'audience et a demandé : « Pourquoi pensez-vous que le gouvernement n'a pas osé stipuler dans la loi que le Falun Gong est une pratique interdite ? »
M. Xong a répondu : « Le régime communiste chinois est la seule puissance dans le monde qui s’oppose au Falun Gong. »
Traduit de l'anglais en Europe