Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

La culture du Parti et les conceptions humaines m'ont empêché d'être diligent

22 octobre 2017 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa hors de Chine

(Minghui.org) Je cultive depuis plus de vingt ans le Falun Dafa, une ancienne pratique de l'esprit et du corps centrée sur l'amélioration de son xinxing. Lorsque le régime communiste a interdit et persécuté les pratiquants, j'étais en Chine et je suis resté ferme dans la cultivation. Plus tard, je suis parti à l'étranger et j'ai travaillé sur des projets pour aider les gens à comprendre le Falun Dafa et pour arrêter la persécution en Chine.

J'ai été très diligent sous la pression du Parti communiste chinois (PCC) en Chine. Je pouvais sentir que je m'améliorais. Cependant, d'une manière ou d'une autre, ma cultivation s'est effondrée pendant que j'étais à l'étranger, bien que je puisse faire librement les exercices et même écouter personnelement les enseignements du Maître lors des conférences.

Je ne pouvais pas comprendre pourquoi jusqu'à récemment, lorsqu'une compagne de cultivation m'a parlé.

Elle m'a demandé comment je me sentais par rapport à ma cultivation et elle a commencé à signaler mes lacunes. À ma grande surprise, tout ce qu'elle disait était juste ! Je sentais comme si le Maître me disait quelque chose par sa bouche.

Elle m'a aidé à réaliser que j'avais encore beaucoup de conceptions humaines et de la culture du PCC.

La culture du Parti – ne pas être complètement bienveillant envers les pratiquants

Je pouvais être très gentil avec les non-pratiquants, car je ne les tenais pas aux critères d'un pratiquant, mais parfois j'étais dur, parfois même méchant envers les pratiquants. Chaque fois que je voyais leurs erreurs, je me plaignais dans mon cœur. Je les méprisais. J'avais même tendance à les commander sur des projets de travail.

Comme pour la pratiquante qui m'avait parlé, je ne voyais que ses défauts. Après notre conversation, j'ai commencé à voir qu'elle avait beaucoup de points positifs.

La culture du Parti – trouver des excuses pour blâmer les autres

« Parce que tu ne fais pas assez bien », a dit la pratiquante, « ton projet a des problèmes. »

« Ce n'est pas seulement à cause de moi », ai-je dit. « Il y a des pratiquants en charge du projet au-dessus de moi. Il y a aussi d'autres pratiquants qui travaillent sur le projet. » Je me suis défendu.

« S'il te plaît, ne te défends pas. C'est à cause de toi », a-t-elle dit d'un ton bienveillant, mais ferme. Je me suis alors rendu compte que c'était effectivement mon problème.

Les pratiquants diligents pourraient penser que tous les autres pratiquants font de leur mieux, tout ce que je devais faire était de faire de mon mieux pour couvrir les lacunes qui restaient. Mais ce que je pensais, c'était combien les autres n'avaient pas bien fait leur travail.

La culture du Parti – réaliser un travail de qualité inférieure

J'avais tendance à terminer les choses rapidement au détriment de la qualité. Parfois, je me contentais de dire que j'avais fini. Cela ne nous a pas permis d'atteindre la meilleure qualité possible.

Rechercher le confort au fil du temps

« Est-ce que tu crois que tant que tu travailles pour un projet lié au Falun Dafa, tu fais bien dans la cultivation ? Est-ce que tu as un fort désir de sauver les êtres ? » m'a demandé cette pratiquante.

J'étais choqué ! Elle avait raison. Ses derniers jours, je ne faisais que suivre une routine : étudier le Fa, faire les exercices et faire un projet de Dafa. Est-ce vraiment être diligent dans la cultivation ? Est-ce que toutes mes pensées et actions sont dans le Fa ?

Je m'étais habitué à la vie de routine et j'ai commencé à rechercher le confort. Je ne ressentais plus l'urgence de sauver les êtres.

Une autre pratiquante dans notre groupe était le contraire de moi. Elle était concierge et elle était tout le temps occupée. Elle ne parlait pas anglais, mais, de temps en temps, elle rapportait un tas de signatures demandant au PCC d'arrêter les prélèvements d'organes. Quand avait-elle trouvé le temps de faire cela ? Le temps avant d'aller travailler et après avoir terminé le travail, ainsi que le jour où elle avait congé. Son altruisme lui avait fait faire cela !

Se concentrer sur les habiletés des personnes ordinaires

Ayant travaillé pendant longtemps dans un environnement de travail de personne ordinaire, j'avais une conception sur la façon dont une chose était bien accomplie. Je pensais que cela dépendait de la capacité d'organisation de l'exécuteur et des compétences techniques. Cela pouvait être vrai pour les non-pratiquants, mais certainement pas dans la cultivation.

Cette conception avait bloqué ma pensée. Je sentais que, parce que je ne savais pas ceci et que je ne savais pas cela, je ne pouvais pas bien faire certaines choses.

Je n'avais pas réalisé que la cultivation est la plus importante. Une fois que notre état de cultivation se sera élevé, la puissance du Fa se manifestera et la tâche sera bien accomplie.

À travers cette conversation et réflexion, j'ai réalisé que la vraie cultivation est de m'assimiler inconditionnellement à Dafa et de faire les choses sans esprit de recherche. Lorsque nous nous améliorons et que nous changeons, nous pouvons réussir notre projet.

Comme le Maître a dit :

« ...ce que vous ferez dans un pur état d’esprit sera le meilleur, sera le plus sacré. » (Points essentiels pour avancer avec diligence)

Traduit de l'anglais au Canada