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Mme Guo Juanling de la province du Jiangsu est décédée à cause de la persécution

30 octobre 2017 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Jiangsu, Chine

(Minghui.org) La pratiquante de Falun Gong Mme Guo Juanling du canton de Suining, ville de Xuzhou, province du Jiangsu, est décédée le 4 septembre 2017. Parce qu'elle pratiquait le Falun Gong, elle a été emprisonnée dans des centres de détention, dans un centre de lavage de cerveau, un camp de travaux forcés et un hôpital psychiatrique. Au cours de ces détentions, elle a été torturée, forcée de faire de durs travaux et on lui a administré des drogues inconnues contre son gré.

Juste avant de mourir, elle a été harcelée par la police locale, qui lui demandait si elle pratiquait toujours le Falun Gong.

Persécutée à maintes reprises

Après que la persécution envers le Falun Gong a été lancée, en 1999, le poste de police de Lingcheng, les autorités du faubourg et le Bureau 610 ont fait défiler Mme Guo à travers les rues principales de Lingcheng pour l'insulter. Elle a aussi été battue et envoyée faire des travaux lourds en guise de punition.

En 2001 et 2003, Mme Guo a été incarcérée au centre de lavage de cerveau de Sutang. Pendant cette période elle a été emmenée à l'hôpital psychiatrique Chapeng, elle a été forcée à prendre des drogues inconnues, et on lui a injecté des drogues inconnues deux fois par jour. En conséquences elle souffrait de douleurs corporelles, elle est devenue désorientée, a perdu la capacité de concentrer son regard et de la salive s'écoulait de sa bouche. Elle est devenue incapable de contrôler les mouvements de son corps et elle était si faible qu'elle n'arrivait pas à se brosser les dents.

Torturée en centre de détention

Elle est retournée chez elle en 2003. Cependant, elle a été à nouveau arrêtée et détenue au centre de détention du canton de Suining, elle a été torturée selon une technique appelée « tenir les chaînes ». Les mains de la pratiquante ont été menottées, et des chaînes attachées à ses pieds. Les menottes étaient ensuite passés à travers les entraves et attachées ensemble avec une chaînes de moins de 20 pouces (50 cm) de long. Ainsi, Mme Guo ne pouvait pas se tenir debout, ni marcher normalement et son dos était penché à plus de 90 degrés. Elle ne pouvait pas s'asseoir, dormir, manger ni utiliser les toilettes par elle-même. Elle ne pouvait bouger qu'un petit pas à la fois et avec une extrême douleur.

Soumises aux travaux forcés à deux reprises

Mme Guo a été envoyée dans un camp de travaux forcés à deux reprises et elle a plus tard été libérée à cause de sa piètre santé. Pendant la détention au camp de travaux forcés pour femmes de Judong, elle a souvent été forcée de demeurer en position accroupie et n'avait pas la permission d'utiliser les toilettes. Une fois elle a été forcée de s'accroupir pendant deux jours et une nuit. Ses pieds étaient si enflés qu'elle ne pouvait pas porter de souliers.

Dernière arrestation, torture et harcèlement

le 31 août 2016, elle a été arrêtée pour avoir écrit : « Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Elle a été emmenée au centre de détention du canton de Suining pour treize jours, puis détenue au centre de détention de la ville de Xuzhou pendant cinq mois. Pendant la détention, on lui a administré des drogues inconnues et des injections. Elle a été libérée alors qu'elle était au seuil de la mort. La police a demandé à sa famille d'être avertie si elle mourrait.

Mme Guo a été hospitalisée à l'hôpital de médecine chinois Suining pendant plus de deux semaines, ce qui a coûté à sa famille plus de 10 000 yuans. Des agents du poste de police de Lingcheng sont souvent allés chez elle pour la harceler, prétendant qu'elle ne vivrait pas plus longtemps même s'ils la laissaient pratiquer le Falun Gong.

Le 20 août 2017, le personnel du Bureau 610 du canton de Suining ainsi que de la division de la sécurité intérieure sont allés chez Mme Guo et lui ont demandé si elle pratiquait toujours le Falun Gong.

Elle est décédée le 4 septembre 2017 à cause de la torture subie sur une longue période pendant son incarcération.

Traduit de l'anglais au Canada