(Minghui.org) J'ai toujours été considéré comme intelligent par mes camarades de classe, mes professeurs, mes patrons, mes collègues de travail et mes compagnons de cultivation. Même les agents de police qui sont venus pour m'arrêter pensaient aussi cela. À cause de mon intelligence perceptible, j'ai développé un très fort désir de me faire valoir.
Voyant mon attachement devenir tellement fort, le Maître a été très compatissant pour m'aider à le voir clairement à travers un événement récent. J'ai su alors que je devais l'éliminer.
L'incident a eu lieu lors d'une manifestation mettant en compétition des travaux professionnels. J'étais à la fois un des juges et un participant.
Avant le début de l'évaluation, j'ai pensé à persuader les juges de passer en revue mon travail plus tôt car il y avait des œuvres d'art qui étaient similaires à la mienne. J'ai pensé que si la mienne était examinée plus tard, cela ne donnerait pas une sensation de fraîcheur. Cependant, avant d'avoir fait quoi que ce soit, l'ordre a été annoncé et mon travail devait être examiné à la fin !
Je suis calmement retourné à mon siège et j'ai pensé : « Je voulais être le premier, mais pour finir je suis le dernier. C'est le Maître qui insinue que mon désir de me faire valoir est trop fort. J'ai tellement honte. Je dois l'éliminer. »
J'étais assis là, essayant de maîtriser mes mauvaises pensées. Assez vite le désir de me faire valoir a refait surface parce que mon travail avait été sélectionné, alors que d'autres pièces similaires n'avaient pas été retenues. Je me suis à nouveau senti mal dans mon cœur : « Je ne veux pas avoir un classement de tête, puisque les trois premiers seront sélectionnés pour aller au niveau suivant de la compétition. Combien de temps vais-je devoir gaspiller pour m'y préparer ? Je dois descendre dans le classement. »
Donc j'ai fait de mon mieux pour faire l'éloge des travaux des autres. Au cours de l'évaluation, j'ai délibérément fait la démonstration de ma capacité à être humble, large d'esprit et à laisser la place aux autres. Résultat, j'ai atteint mon objectif : J'ai gagné un prix, mais je n'ai pas été classé parmi les trois premiers et j'ai évité de concourir au niveau suivant.
J'étais très content parce j'avais montré mes capacités professionnelles et affiché mon « caractère droit et intègre ». Pourtant, je ne me suis pas rendu compte que j'avais à nouveau manifesté un fort désir de me faire valoir et que j'étais en train de rechercher la renommée d'une façon différente. J'avais oublié l'indice qui m'avait éclairé un moment plus tôt et ce que le Maître a dit :
« Faire étalage de quelque chose est en soi un attachement très fort, c’est un penchant très mauvais dont un pratiquant doit se débarrasser. » (Zhuan Falun)
Mené par cet attachement qui prenait de l'ampleur, J'ai aussi retiré l'inscription d'un pratiquant plus jeune qui semblait avoir une bonne chance d'accéder au niveau provincial de la compétition.
Après l’événement, j'ai dit à ce pratiquant : « Vous devez vraiment me remercier parce que c'est moi qui ai retiré votre travail. Si vous aviez été sélectionné pour participer au niveau suivant, vous auriez dû consacrer les deux ou trois prochains mois à vous préparer. Combien de temps auriez-vous dû sacrifier au prix de ne pas étudier le Fa ? » Il m'a remercié.
Cependant, le jour suivant, il est venu me trouver et a déclaré : « Ma famille pense que si j'avais participé au niveau suivant, cela aurait amélioré ma popularité et aurait pu m'aider à obtenir plus d'opportunités dans ma profession. »
Il n'avait pas du tout l'intention de se plaindre de moi. Pourtant, il était clair pour moi que j'avais tort. Je lui avais imposé mon point de vue tout en supposant que je l'avais aidé. Je lui ai fait perdre une opportunité de se démarquer, pourtant je suis allé vers lui pour en récolter des honneurs. J'avais tellement honte de moi.
En y réfléchissant, mon désir de me faire valoir a été mis à nu maintes fois au cours de cet événement. Mais je ne m'y suis pas éveillé. Le soi-disant « être intelligent » n'est que la manière d'être rusé d'une personne ordinaire. Ce n'est pas la sagesse de Dafa. J'ai traité ces notions post-natales comme étant moi-même et j'ai été présomptueux.
Dans le Zhuan Falun « le désir de se faire valoir » et « la jalousie » ont tous deux leur propre section. Par conséquent, il est essentiel de supprimer ces deux attachements. Le Maître a dit :
« Il y a une règle : au cours de la cultivation et de la pratique, si une personne ne se débarrasse pas de sa jalousie, elle n’arrivera pas à obtenir le Fruit juste, il lui sera impossible d’obtenir le Fruit juste. » (Zhuan Falun)
Qu'en est-il du désir de se faire valoir alors ? En regardant plus profondément à l'intérieur, j'ai fini par comprendre que dans mon travail quotidien, je suis généralement désireux d'accepter des choses en dehors de mes responsabilités. Cela n'est pas motivé par ma compassion, mais plutôt par le désir de se faire valoir. Une telle mentalité est pour montrer que « je suis capable, meilleur que vous tous ».
Cet état d'esprit c'est aussi manifesté dans mon travail pour la rectification du Fa. Par exemple, je laisse les autres savoir quels articles publiés sur le site Internet Minghui ont été écrits par moi ou quels projets j'ai accomplis.
De plus, j'ai même pensé à la façon dont j'allais exposer aux gens mes puissants pouvoirs quand la rectification du Fa se terminera. J'ai l'attachement à rechercher « des choses hors de l’ordinaire pour en faire étalage parmi les gens ordinaires ». (Zhuan Falun) En y réfléchissant maintenant, certaines de ces idées n'étaient pas loin d'être comme une interférence démoniaque.
Traduit de l'anglais en France