(Minghui.org) Suite de la 1ère partie
Les habitants de Dha apprennent l’existence du Falun Dafa
Dha et Hanu font partie d’un groupe de charmants villages nichés le long des rives abruptes de l’Indus, à environ 160 kilomètres au nord-ouest de Leh et du Ladakh, dans le nord de l'Inde.
On y trouve une communauté tribale appelée Dropka, qu’on pense être des descendants d’une tribu aryenne disparue. Les Dropkas ont gardé la même beauté de traits et de teint, et portent des robes colorées et des coiffes spectaculaires.
L’Indus a inondé la route et les terres près du village de Beama, dans le nord de l'Inde.
Les Dropkas sont de race et culturellement distincts des autres populations du Ladakh. Ils ont préservé leurs anciennes traditions et façons de vivre à travers les célébrations de la moisson et d’autres fêtes, chants et hymnes.
Cette région a elle aussi été affectée par les changements au Ladakh. Beaucoup de gens de Dha et de Hanu vivent et travaillent aujourd’hui à Leh et envoient leurs enfants dans des écoles à l'extérieur. Toutefois, il n’y a semble-t-il pas trop de touristes et la région reste encore naturelle, tranquille et intacte.
C’était la première fois que des pratiquants de Falun Dafa venaient dans cette région éloignée.
Les huit longues heures de voyage en bus local, bondé d’autochtones, ont été riches en péripéties. Le bus s’est arrêté avant d’atteindre sa destination prévue car la route était inondée. Portant de lourds bagages et épuisées par le trajet en bus, les deux pratiquantes ont dû monter et descendre le long de chemins rocailleux à travers des vergers et traversant de petits courants pour regagner la route, où elles ont été prises en charge par le fils du propriétaire de l’auberge.
Après quelques kilomètres, elles ont commencé l’ascension d’une colline et marché encore vingt minutes pour arriver à l’auberge, qui est paisiblement située entre des vignes et des abricotiers.
À la fin de leur séjour, une autre partie de la route avait complètement disparu sous un énorme glissement de terrain.
Les enfants de Dha apprennent le Falun Dafa
Les enfants apprennent le second des cinq exercices du Falun Dafa.
Dha a un espace convivial en plein air autour de deux grands arbres où se retrouvent les villageois,. C’est là qu’ils ont pratiqué les exercices du Falun Dafa deux fois par jour. Une jeune fille, dont une des deux pratiquantes avait déjà rencontré le père, a fait circuler l’information et des enfants de tous les âges sont venus apprendre les exercices. La jeune fille qui est aujourd’hui en terminale, avait pratiqué le Falun Dafa auparavant dans un hôtel à Leh.
Le premier jour du séjour des deux pratiquantes, plus d’une vingtaine d’enfants sont venus s’informer et apprendre le Falun Dafa. Le temps était pluvieux et les exercices étaient pratiqués dans le petit temple d’un village.
Un garçon pratique le cinquième exercice du Falun Dafa.
Quatre filles Drokpa pratiquent l'exercice de méditation du Falun Dafa.
Le lendemain, les pratiquantes sont allées sur la place du village sous les grands arbres à 6 h du matin et ont été impressionnés de voir apparaître quatre enfants. L'après-midi, ce sont une dizaine d’enfants qui sont venus. Certains d’entre eux sont arrivés à l’avance pour aider à mettre en place affiches et bannières de Falun Dafa.
De nombreux enfants pouvaient déjà s’asseoir en lotus dans la méditation, et lorsqu’ils fermaient les yeux, on avait l’impression que la pratique leur était familière depuis longtemps.
Une pratiquante de Falun Dafa montre de courtes vidéos aux enfants du village de Dha sur son iPad.
Des garçons pratiquent le cinquième exercice du Falun Dafa.
Un garçon pratique le cinquième exercice devant une affiche montrant des pratiques du Falun Dafa à grande échelle partout dans le monde.
À la fin, tous les enfants ont reçu un marque page, une fleur de lotus et deux ballons. Des documents d’information de Falun Dafa ont également été laissés à l’auberge.
Les fleurs de lotus ont été particulièrement bien accueillies par les femmes du village dont les coiffes contiennent traditionnellement des fleurs. Une femme a accroché la fleur de lotus qu’elle avait reçu autour d’une de ses oreilles, et en a demandé une autre pour l’autre oreille !
Une femme avec une coiffe fleurie traditionnelle se voit offrir une fleur de lotus du Falun Dafa.
Des cargaisons de matériaux
Cette année environ 150 kilos de matériaux ont été envoyés par cargo au Ladakh. Davantage de dépliants ont été envoyés ultérieurement, et beaucoup d’autres documents ont été imprimés et photocopiés sur place à Leh. La petite chambre où la pratiquante habitait était remplie de boîtes de carton contenant toutes sortes de matériaux, affiches, banderoles, ballons, marque-pages, etc.
Il a fallu quantité de pénibles efforts pour transporter ces matériaux et les distribuer, en particulier à Leh, où il n’y a ni bus locaux ni rickhaws, mais seulement des taxis, qui sont devenus extrêmement chers. Seuls quelques endroits en dehors de Leh pouvaient être atteints en bus, et il n’y a guère d’autres options de transport, à la différence de la plupart des autres régions de l’Inde.
Parfois, en voyant toutes les boîtes dans sa chambre se vider, puis se remplir aussitôt, la pratiquante se demandait comment les « vider » à nouveau, sachant qu'il n'y avait aucun moyen de les ramener. C’était en réalité un miracle que toutes les boîtes aient été complètement vides au moment où la pratiquante a quitté le Ladakh, sa chambre restant à moitié remplie de boîtes vides.
La totalité des plus de 2000 ballons portant les mots « Le monde a besoin d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance » ont également été distribués. Ce sont une des pratiquantes et des moines qui les ont fait s’envoler depuis un monastère près de Leh. D'autres ont été donnés aux professeurs, aux écoles, et même aux personnalités locales…
Les nombreuses fleurs de lotus, en papier et en plastique faites par des pratiquants de Taiwan, ont également été distribuées.
Le besoin de tels matériaux s’explique par le fait que l’Internet au Ladakh est coûteux, lent, ne marche souvent pas, ou – dans certains endroits éloignés – est carrément inexistant. Les gens du Ladakh dépendent donc davantage de dépliants, livres et DVD que ceux d’autres parties du monde. Et ils les chérissent véritablement.
Le fardeau d’avoir à porter des cargaisons de matériaux a également été assumé par respect pour ceux qui ont aidé à les fournir. Les matériaux venaient des États-Unis, d’autres pays et de diverses régions de l’Inde, dont le sud de l’Inde. Certains ont été rassemblés dans tout New York, ce qui a nécessité beaucoup d’allers et venues, de frais pour le surcroît de bagages dans les aéroports et le port de lourdes charges.
L’emballage final dans l’intense chaleur de l’été à Varanasi, avant de partir au Ladakh, a également représenté un défi. Chaque année, voyager au Ladakh avec tous ces matériaux est difficile, et chaque année les pratiquants décident que « c’est la dernière fois », pourtant l’année suivante la même histoire recommence. La pratiquante ne cesse de rappeler aux compagnons de cultivation : « Mieux vaut souffrir que de regretter » et « continuez ce travail ».
À travers ce récit, nous souhaitons rendre compte qu’en dépit des changements se produisant au Ladakh, le Falun Dafa reste cher au cœur des Ladakhis.
Nous aimerions aussi dire merci à tous les pratiquants qui ont contribué avec confiance et bonne volonté, en espérant et sachant que les divers matériaux seraient donnés à des gens dans des régions éloignées de l’Inde, qu'ils ont trouvé leurs destinataires. De la part de tous ceux qui les ont reçus ou transmis, sincèrement merci à chaque personne qui s'est impliquée !
Traduit de l'anglais en Europe