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Il nous faut croire en le Maître et le Fa au milieu des épreuves

23 février 2017 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa de la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Au milieu des épreuves et des tribulations, il nous faut croire en le Maître et le Fa. C'est seulement quand nous avons une pensée droite et des actions droites que nous pouvons renverser des situations difficiles. J'aimerais partager ce que j'ai vécu en clarifiant la vérité, y compris lors d'un procès illégal. Veuillez m'indiquer avec bonté tout ce qui n'est pas en accord avec le Fa.

Arrestation illégale

Un après-midi au printemps dernier, en allant à la gare routière dans la ville de Dalian, j'ai croisé un homme âgé. Je me suis approchée de lui en disant : « Bonjour, il me fait plaisir de vous rencontrer aujourd'hui. N'oubliez pas que le Falun Dafa est bon, qu’Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Avez-vous entendu parler des démissions du Parti communiste chinois (PCC) ? »

Avant que je n'aie pu terminer, il m'a accusée d'être contre le Parti et de propager le Falun Dafa. En partant, il se retournait sans arrêt pour me regarder. Peu de temps après, un véhicule de police s'est arrêté. On m'a forcée à monter dans la voiture et on m'a emmenée au poste de police de la rue Guilin.

L'homme à qui j'avais parlé dans la rue était au poste de police quand j'y suis arrivée. Il m'a montrée du doigt en disant : « C'était elle. Elle essayait de me dire de démissionner du Parti pour sauver ma vie ! »

Je me suis souvenue que le Maître avait dit que les pratiquants n'ont pas d'ennemi. Alors, je lui ai dit : « Je ne vous en tiens pas rigueur. Vous ne connaissez pas la vérité. » Ceux qui m'ont entendue étaient choqués et se sont tus. La bienveillance d'une pratiquante de Dafa a touché tous ceux qui s'y trouvaient.

Ils m'ont gardée au poste et ont envoyé des policiers saccager mon domicile. Je leur ai dit que saccager mon domicile était pénétrer chez autrui et que c'était illégal. Ils ont emporté beaucoup de fournitures dont je me sers pour clarifier la vérité.

Ils ont demandé : « Où avez-vous trouvé les documents sur le Falun Gong (magazines d'information, dépliants et CD) ? »

J'ai répondu : « Je les ai faits moi-même ». Il a encore demandé : « Pourquoi les avez-vous faits ? » À quoi j'ai répondu : « Pour sauver les gens. » Le policier a dit : « Je ne vous crois pas capable de faire ça à votre âge. »

Je lui ai dit que j'avais téléchargé les documents sur Internet et que je les avais faits moi-même. Il m'a répondu : « Je verrai si vous dites la vérité en arrivant chez vous. Nous verrons alors ce que vous aurez à dire. »

Vers 21 h, je sentais que j'avais le vertige et la tête qui tournait. Le préposé à la sécurité m'a emmenée dans l'entrée prendre l'air. Vers 22 h, les policiers qui étaient allés chez moi sont revenus en emmenant mon fils avec eux. Je devais avoir l'air malade, parce que mon fils a pleuré en me voyant.

Ils ont décidé de m'emmener à l'hôpital malgré mes protestations. À l'hôpital, j'avais une pression systolique de 23. Le médecin a dit que je faisais peut-être une crise cardiaque et qu'il fallait m'hospitaliser.

Le lendemain matin, le policier responsable de mon dossier est arrivé à l'hôpital en courant et a déclaré : « Vous êtes libre de partir maintenant. Ils ont approuvé votre sortie pour raison médicale. » Je savais que le Maître me protégeait. Trois jours plus tard, j'ai demandé à quitter l'hôpital, mais le médecin a refusé de me laisser partir. Ils ont insisté pour que je reste pendant une semaine. Donc, j'ai parlé du Falun Dafa aux gens, jusqu'à ce que je rentre chez moi.

À la fin de l'année, les agents du poste de police local m'ont informée qu'ils m'avaient signalée au parquet. Je suis allée leur dire que je n'avais contrevenu à aucune loi et qu'il est légal de pratiquer le Falun Dafa. Ils avaient trois documents qu'ils voulaient que je signe, mais j'ai refusé de le faire. Le procureur n'avait d'autre choix que de me laisser partir.

Mais, quand je suis arrivée au tribunal, j'ai été intimidée par le juge et j'ai eu la pensée humaine qu'il pourrait peut-être me détenir. Poussée par la peur, j'ai signé les documents. J'ai fait quelque chose qu'un pratiquant de Dafa ne devrait pas faire. Par conséquent, les forces anciennes ont profité de mon insuffisance.

Le 7 décembre 2016, mon fils a reçu un appel téléphonique du tribunal du district de Zhongshan. On nous a informés que mon procès allait avoir lieu le 14 décembre. J'ai pris conscience que j'avais des failles dont les forces anciennes profitaient et qu'il fallait que je fasse mieux.

Le Maître a dit :

« Le véritable processus de transformation qui a lieu dans les autres espaces est extrêmement complexe et merveilleux ; s'il manque le moindre élément, ça ne marche plus. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Je me suis souvenue de ce que le Maître a dit et je savais que j'avais des insuffisances qu'il me fallait rectifier en cultivant mon caractère. Mais, je n'accepterais aucune persécution venant des forces anciennes et je ne permettrais pas aux gens de ce monde de commettre des crimes contre Dafa.

J'ai dit à mon fils : « Tout ce que nous devons faire est de croire en le Maître et le Fa. Une seule pensée droite supprimera des centaines de perversités. Le Maître aura le dernier mot pour toute chose. S'il te plaît, ne coopère pas avec leurs ordres. Tu dois bien te positionner en faisant le bon choix. »

Au bruit du marteau, le procès a commencé. Mon cœur battait la chamade et j'ai émis la pensée droite. Lorsque le juge lisait l'accusation, je récitais les poèmes du Maître dans ma tête :

« Vivre sans désirs,

Mourir sans regrets ;

Balayer les pensées illusoires,

Cultiver pour devenir Bouddha n'est pas difficile. »

(« Rien ne reste », Hong Yin)

Et aussi :

« Votre corps se trouve en prison, ne soyez pas tristes

Avec des pensées droites et des comportements droits, la Loi est là

Réfléchissez calmement, combien d’attachements avez-vous encore

En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement » (« Ne soyez pas tristes », Hong Yin II)

À ce moment précis, je n'avais aucun ressentiment. Le juge m'a accusée ainsi : « Vous vous êtes servie d'une religion hérétique pour saper l'application de la loi. Êtes-vous coupable ? »

Je ne lui ai donné aucune réponse jusqu’à ce qu'il m'ait interrogée trois fois. Je lui ai répondu : « Vous savez ce qu'est le Falun Dafa et qu'il est persécuté depuis tant d'années. Vous savez aussi ce que font les pratiquants. Je n'ai commis aucun crime. Jiang Zemin est le coupable. Il a commencé cette persécution sans précédent en se servant de son pouvoir, et il a commis des atrocités contre le peuple chinois et les gens de ce monde. Je refuse de répondre aujourd'hui à vos questions. Je vous suggère de ne pas suivre Jiang ! Si vous le faites, vous aurez à répondre de vos mauvaises actions dans l'avenir. »

Quand j'avais terminé, le juge a de nouveau demandé si j'avais commis un crime. J'ai redit que je refusais de répondre à ses questions, parce que si je le faisais, je le mettrais dans une mauvaise passe. Il n'a rien trouvé à dire pour me répondre.

Pour terminer, le juge a demandé : « Avez-vous quelque chose à dire ? » J'ai répondu : « Il n'y a rien dans la loi qui déclare que le Falun Gong est illégal. Jiang Zemin aura à répondre devant la justice dans peu de temps. J'espère que vous traiterez les pratiquants avec bonté. C'est ce que vous pouvez faire de mieux pour vous-même. »

On m'a demandé de signer des documents. J'ai refusé. Ensuite, le juge a annoncé : « La cour est suspendue. Vous pouvez partir. »

Mon fils a demandé : « Devons-nous revenir ? » On a répondu : « Non. »

À la suite de cette bataille entre la droiture et la perversité, ma croyance en le Maître et le Fa est devenue encore plus forte. J'ai aussi trouvé de nombreux attachements, tels que me faire valoir, l'esprit de compétition et le désir de prouver que j'ai raison. Je ferai davantage attention à chercher à l'intérieur, à me débarrasser de ces attachements et à bien faire les trois choses, afin que le Maître n'ait pas à endosser mes problèmes.

J’accomplirai mes vœux et je rentrerai à mon foyer d’origine avec le Maître !

Traduit de l'anglais en France