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Marcher sur un chemin étroit en cultivant vraiment

6 février 2017 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Depuis que je cultive et pratique, j'ai eu à faire face à de nombreux tests de la part de ma famille, de collègues et d'autres pratiquants. Nombre de ces épreuves ont été causées par mes attachements humains obstinés et je ne suis arrivé à les dépasser que tout récemment.

Parfois je sens que la cultivation est tellement ardue. Néanmoins, je crois fermement que tant que je prends le Fa pour maître et que je cultive vraiment, je peux continuer sur mon chemin de cultivation, aussi étroit soit-il.

Après ma libération d'un centre de détention il y a douze ans, je suis retourné travailler dans l'école où j’enseignais avant. On m'a permis de revenir, mais on ne m'a pas permis d'enseigner. En dehors de ça, ma vie a été relativement tranquille. J'ai utilisé beaucoup d'occasions de clarifier les faits auprès des collègues au cours de ces douze dernières années.

Depuis que je suis retourné dans mon ancienne école, j'ai posé ma candidature cinq fois pour être repris comme professeur, mais à chaque fois c'est quelqu'un d'autre qui a été pris. À chaque fois qu'un nouveau professeur était embauché pour la place que j'avais sollicité, je faisais en sorte de dire à ce professeur la vérité sur le Falun Gong.

Un de mes collègues pensait que je perdais mon temps et a déclaré que le Parti communiste chinois (PCC) ne me donnerait pas la possibilité d'enseigner de nouveau. Mais je savais que je n'étais pas attaché au résultat et je voyais cela comme des occasions pour clarifier la vérité aux gens.

Grâce à mes efforts soutenus, l'environnement dans mon école est devenu nettement plus détendu, et à peu près 70 % des professeurs ont été d'accord de démissionner du PCC.

Des tests de xinxing

Bien que les choses se soient bien passées depuis mon retour au travail, il y a eu néanmoins quelques petits soucis. Un jour, j'ai expliqué la persécution à un étudiant et je lui ai donné un exemplaire du Zhuan Falun. Ses parents en ont avisé les autorités.

À peu près sept personnes du Bureau 610, du poste de police et du Bureau de l'éducation sont venus à l'école dans l'intention de m'arrêter. J'ai refusé de répondre à leur questions et je leur ai clarifié les faits chaque fois que j'ai pu parler. En à peu près une heure, j'ai réussi à déjouer leur plan.

Le Bureau 610 a obligé le Bureau de l'éducation à monter une exposition dans chaque école pour calomnier le Maître et Dafa. J'ai entendu dire qu'on allait commencer par notre école et qu'ensuite ce serait fait dans les autres écoles.

Je suis allé parler avec le secrétaire du Parti de notre école et lui ai demandé de l'enlever. Il a dit que les supérieurs hiérarchiques avait donné l'ordre de faire cette exposition. Il a été d'accord pour l'enlever, mais il n'a pas donné suite.

J'ai rapporté ce fait sur le site Internet Minghui. Je n'ai pas donné les numéros de téléphone de l'école à cause de mon attachement à la peur et aussi pour me protéger. Le résultat était que les panneaux de l'exposition sont restés en place.

Après y avoir réfléchi pendant quelques jours, j'ai éliminé mes attachements et j'ai fait un nouveau rapport sur Minghui. Cette fois-ci, j'ai mis le nom de l'école.

J'ai mis également les numéros de téléphone du Bureau 610, de la direction de mon école et du Bureau de l'éducation du district. Notre école a enlevé tous les panneaux de l'exposition juste le jour après la publication de mon article sur Minghui.

Chaque fois que j'avais une interférence, j'essayais de trouver les lacunes dans ma cultivation. Ce faisant, j'ai pu apprendre encore des leçons, ce qui m'a aidé à devenir plus diligent et plus mûr.

Déposer une plainte criminelle

En juin 2015, j'ai déposé une plainte contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant chinois, pour avoir mis en place la persécution contre le Falun Dafa. Peu de temps après, j'ai reçu la confirmation de la réception de ma plainte.

Deux mois plus tard, des agents du Bureau 610 sont venus dans mon école et m'ont emmené au poste de police local. Ils m'ont questionné par rapport à la plainte contre Jiang Zemin. Je leur ai dit que je n'avais rien fait contre la politique publique et que j'avais le droit de poursuivre Jiang en justice.

Un des agents a essayé d'entrer des informations dans son ordinateur portable, mais quels qu'aient été ses efforts pour le faire marcher, il n'y est pas arrivé.

« Quelle que soit la question que vous voulez me poser, je n'ai que deux réponses à vous donner », lui ai-je dit. « D'abord, j'ai déposé ma lettre d'accusation contre Jiang Zemin afin qu'il soit poursuivi en justice. Deuxièmement, tout ce que j'ai écrit est juste. » J'ai essayé de clarifier les faits auprès des deux agents assignés à ma surveillance, mais ils ne voulaient pas écouter. Je leur ai dit de traiter les pratiquants de Falun Dafa avec bonté et aux moments où je ne parlais pas, j'émettais la pensée droite. On m'a libéré à la fin de la journée.

Quand je suis rentré à la maison, mes parents m'ont dit que des agents de la sécurité intérieure avaient fouillé ma chambre et confisqué mon ordinateur.

Le lendemain, je suis retourné à l'école. J'ai dit au directeur et au secrétaire du Parti pourquoi j'avais porté plainte contre Jiang, ce qui s'était passé au poste de police et qu'on avait fouillé chez moi. Je leur ai dit également que ceux qui contrevenait à la loi c'étaient les policiers, ce que moi je faisais était légal.

Je suis allé aussi au poste de police demander qu'on me rende mon ordinateur portable. Ils m'ont dit qu'il avait déjà été transféré au Département municipal de la sécurité intérieure parce qu'ils n'arrivaient pas à décoder mon mot de passe pour accéder à mes données. Le Département municipal de la sécurité intérieure avait une machine sophistiquée capable d'entrer dans n'importe quel ordinateur.

J'ai eu la pensée que la perversité ne pourrait pas entrer dans mon ordinateur. J'ai entendu dire plus tard qu'ils n'ont pas pu décoder le mot de passe, il était trop compliqué.

À travers la cultivation et pratique diligente, je découvre que l'étude quotidienne du Fa avec l'esprit calme, les exercices tous les matins, l'émission de la pensée droite et la recherche à l'intérieur à tous moments, sont devenus de plus en plus importants pour moi.

Je crois fermement que tant que nous écoutons le Maître et que nous faisons ce que le Maître nous demande de faire, nous serons capables de marcher sur nos chemins avec fermeté.

Traduit de l'anglais en France