(Minghui.org) Je suis une pratiquante de Falun Gong depuis déjà 22 ans. J'ai tellement changé au cours des années, passant d'une fille timide, gênée et indécise à une pratiquante de Falun Gong solide et ferme.
Tout semblait si ordinaire quand j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong. J'étais en train de nettoyer la maison alors que mes parents écoutaient une conférence du Maître. J'ai été impressionnée par les connaissances qu'il exposait : cela contenait des informations sur l'astronomie, la physique, les mathématiques, la médecine chinoise... Je voulais aussi apprendre ces choses et je suis devenue pratiquante de Falun Gong.
Mon futur mari était un de mes camarades à l'université. Peu de temps après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong, il m'a demandé de sortir avec lui. J'étais tellement timide que je ne savais pas quoi faire. Je lui ai dit que je devais demander la permission à ma mère. Je l'ai rencontré dans un parc ce week-end-là, mais je n'étais toujours pas sûre de commencer une relation avec lui. Je lui ai demandé pourquoi il m'avait choisie quand il y avait tant de filles intelligentes et magnifiques. Il a dit qu'il m'avait remarquée depuis un certain temps et que j'étais une fille vertueuse. En raison de ses paroles, j'ai accepté de sortir avec lui.
Plus tard, son ancienne petite amie, qui était aussi notre camarade de classe, est venue me trouver et m'a dit qu'ils étaient presque mariés ! En tant que jeune femme très traditionnelle, j'ai été choquée. Je suis allée le trouver après le travail pour lui demander si ce qu'elle avait dit était vrai. Il a répondu que oui. J'avais le cœur brisé. Je n'arrêtais pas de pleurer quand j'étais seule, mais je devais faire semblant que rien ne se passait devant mes parents et quand j'étais au travail. J'ai compris combien l'émotion pouvait être douloureuse.
Par un après-midi ensoleillé, après avoir étudié le Fa, j'ai tout de suite compris que le Fa était si immense qu'il englobe tout. Comment se faisait-il que je ne pouvais pas passer outre à son passé ? Ne devais-je pas élargir la capacité de mon cœur ? Oui je le devais ! Pour la première fois de ma vie, j'ai pris une décision majeure avec un esprit calme et paisible.
Ma belle-mère était une femme belle, intelligente et forte d'esprit. Je ne l'avais pas tellement impressionnée lors de notre première rencontre, car elle estimait que j'étais trop ordinaire pour son fils. Nous avons vécu ensemble après le mariage. Je lui ai montré du respect et j'ai fait de nombreux changements pour m'adapter à ses habitudes et à son style de vie. Peu à peu, elle a changé et aimait parler avec moi.
Un jour, sa sœur a demandé d'emprunter de l'argent. Soucieuse que son mari soit fâché si elle lui prêtait de l'argent, ma belle-mère n'a pas répondu immédiatement à sa sœur. Je lui ai dit que j'avais des économies de 70 000 yuans environ et que si elle n'avait pas assez, elle pouvait utiliser d'abord mes éconmies. Ma générosité l'a profondément émue. Plus tard, elle a dit à son mari : « De nos jours, où trouver une belle-fille comme elle ? Elle a accepté de me prêter de l'argent sans arrière-pensée ! Quelle fille désintéressée ! »
Lorsque la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, ma belle-mère a été trompée par la propagande du Parti communiste chinois (PCC) et a développé une méfiance envers le Falun Gong. À l'époque, nous vivions seulement nous. Quand mon fils est né, mes parents sont venus aider. Parce qu'elle avait été trompée par la propagande, ma belle-mère craignait que mes parents, deux pratiquants, ne nuisent au bébé. Elle est apparue chez moi un jour et a demandé à mes parents de partir tout de suite. Elle a ensuite emmené notre fils chez elle et a dit qu'elle s'en occuperait là-bas.
Mes parents et moi avons compris qu'elle avait été induite en erreur par la propagande du PCC, alors nous n'avions aucune rancune contre elle. Au lieu de cela, nous avons apprécié son aide pour prendre soin du bébé. Mes parents lui ont également rendu visite de temps en temps. Finalement, les relations entre ma belle-mère et mes parents se sont améliorées. Elle a reconnu que mes parents étaient de très bonnes personnes.
Mon oncle travaillait dans le système judiciaire. Un jour, quand je lui ai demandé de démissionner du PCC, à ma grande surprise, il était d'accord. Il a dit : « Je sais depuis longtemps que le PCC n'est pas bon et je voulais démissionner depuis de nombreuses années déjà. J'ai travaillé dans ce domaine trop longtemps et j'en sais trop ! »
Mon beau-père avait également une éducation supérieure, mais il était un peu têtu. Je ne l'ai pas abandonné non plus et après de persistantes clarifications de la vérité au cours des années, il a finalement démissionné du PCC.
J'ai également parlé du PCC à ma belle-mère et comment le Parti persécutait injustement le Falun Gong, mais ses incompréhensions à l'égard de la pratique n'ont pas changé. On lui a diagnostiqué un cancer du poumon en 2011 et, pour recevoir un meilleur traitement, elle est allée vivre avec son autre fils dans le sud de la Chine. Chaque fois que mon fils avait des vacances scolaires, je l'emmenais voir sa grand-mère. Elle était misérable en subissant la chimiothérapie. Elle a également eu peur après avoir vu des personnes décédées et elle a fait un cauchemar dans lequel elle était tombée dans un profond trou noir.
Je lui tenais la main et la calmais, et je lui disais de ne pas avoir peur. Je lui ai dit pourquoi il était important de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Cette fois, elle a accepté de démissionner du PCC et a ajouté : « Tu es la seule qui me comprend bien. » Elle m'a dit aussi : « Quand je suis avec toi, je n'ai pas peur et je me sens bien. »
Après le décès de ma belle-mère, j'ai fait un rêve très vif. Elle venait me voir et le teint de son visage était sombre et blême. Elle ne pouvait pas se rappeler les mots que je lui avais appris. Lentement et clairement je lui ai dit encore : « Falun Dafa est bon ! » Soudain, son visage rayonnait de lumière et elle est devenue optimiste et heureuse : « C'est ça, je me souviens maintenant ! »
Ma famille a pris des vacances d'été en 2008 et sur le chemin du retour, nous avons eu un grave accident. Au milieu du chaos, nous ne pouvions pas trouver mon fils, âgé de neuf ans ! Nous l'avons trouvé allongé sur l'herbe sur un remblai au bord de la route, comme s'il était endormi.
Je l'ai serré fort alors que nous nous rendions à l'hôpital. Je lui répétais sans cesse : « Falun Dafa est bon ! » Il s'est réveillé peu à peu et a commencé à me parler. Il a dit qu'il avait des nausées et voulait vomir. Après avoir vomi, il s'est reposé paisiblement sur mes genoux. L'examen médical a révélé qu'il n'y avait rien de sérieux, mais le médecin n'était pas sûr et l'a hospitalisé pour observation. Le policier de la circulation marmonnait qu'il y avait eu trois accidents avant 9 h ce matin-là, avec une issue fatale, une personne paralysée, mais pour ce gamin : « Ce gamin est tellement chanceux ! »
Ayant peur des répercussions, le conducteur a d'abord refusé de révéler son identité. Plus tard, il m'a dit qu'il était un soldat en mission spéciale. Je lui ai dit de ne pas s'inquiéter. « Mon fils va aller bien. Je suis une pratiquante de Falun Gong. Peu importe qui vous êtes ou ce que vous faites, rappelez-vous ces mots 'Falun Dafa est bon'. » Il a été touché. « Je n'ai jamais rencontré une personne aussi gentille que vous. » Au cours des deux années suivantes, il appelait périodiquement pour vérifier l'état de mon fils.
Des histoires ordinaires
Notre lieu de travail a passé par une importante réforme il y a cinq ans. Tout le monde avait peur d'être mis à pied. Je sentais simplement que je devais laisser le Maître tout arranger, je ne voulais qu'un endroit où je puisse étudier le Fa. Plus tard, j'ai été affectée à un nouveau poste, où j'avais non seulement le temps d'étudier le Fa, mais je pouvais également communiquer avec les compagnons de cultivation !
J'ai emmené mon fils en voyage à Taïwan l'année où il a obtenu son diplôme du collège. J'ai tellement changé ! Je ne me sens plus timide ni effrayée. Je suis capable de gérer les choses avec calme et raison. J'ai toujours les enseignements du Fa avec moi, avec lesquels je peux tout gérer. Je me sens en sécurité et protégée.
Mes histoires sont ordinaires, mais en même temps extraordinaires. Je suis profondément reconnaissante envers le Falun Gong. Je jouis non seulement d'une bonne santé, j'ai un esprit calme et paisible et je suis en mesure d'évaluer les choses selon les principes du Fa.
Traduit de l'anglais au Canada