(Minghui.org) Je suis une pratiquante âgée de 71 ans qui a commencé à pratiquer le Falun Dafa environ six mois avant le début de la persécution en 1999. En raison de la persécution, j'ai été détenue illégalement plusieurs fois dans des centres de détention, dans un hôpital psychiatrique et dans deux camps de travaux forcés entre octobre 1999 et 2002.
J'ai été détenue dans le camp de travaux forcés de Masanjia pendant plus d'un an. Environ 1500 pratiquants de Falun Dafa étaient détenus au deuxième étage d'un immeuble dans le camp de travail. Les gardiens essayaient de « transformer » les pratiquants en employant des moyens de torture brutaux, tels que les matraques électriques, la privation de sommeil et en les enfermant dans des cellules d'isolement.
En raison de la torture, de nombreux pratiquants étaient forcés de signer une déclaration renonçant au Falun Dafa. Mais certains pratiquants refusaient de se laisser transformer. Ces pratiquants restaient enfermés dans des cellules d'isolement.
J'ai pensé que je devrais réciter les enseignements du Maître à mes compagnons de cultivation et le Maître a fait un arrangement pour que je puisse le faire. Un jour, de nombreux pratiquants se trouvaient dans une pièce séparée. Je leur ai dit : « Saviez-vous que de nouveaux enseignements du Maître ont été publiés ? » Près d'une centaine de pratiquants ont tourné leurs yeux vers moi.
J'ai récité plusieurs enseignements du Maître, tels que : « Éliminer les interférences », « Rationalité » et « Éliminer le dernier attachement » de Points essentiels pour avancer avec diligence II.
Tout le monde était immobile alors que je leur récitais le Fa. Je pouvais voir des larmes couler sur le visage de beaucoup de pratiquants. Je savais comment ils se sentaient. Ils avaient très envie d'écouter ou d'étudier le Fa.
Quand j'ai terminé de réciter, toute la pièce est restée silencieuse. Tout le monde était profondément pensif. Avec la protection du Maître, les pratiquants ont pu écouter le Fa sans être perturbés, même s'il y avait un détenu assis sur une couchette supérieure qui nous surveillait ainsi qu'un gardien présent. Aucun d'eux n'a réagi au son de ma voix.
Se rendre à Pékin pour valider que Dafa est bon
Environ six mois après avoir commencé à cultiver et pratiquer, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution contre le Falun Dafa. Depuis lors, les pratiquants n'ont eu aucun environnement pour pratiquer et le Maître a été victime d'un coup monté par une propagande trompeuse. J'étais l'une des nombreuses pratiquantes qui se sont rendues à Pékin pour faire appel au nom de la bonté de Dafa.
Ma mère et mon fils m'ont conseillé de ne pas me rendre à Pékin. Mon fils m'a implorée : « Nous avons travaillé si fort depuis tant d'années pour construire notre entreprise et nous ne pouvons pas nous passer de vous. Votre mère est malade et doit être soignée et mon épouse attend un enfant. N'allez pas à Pékin. Nous pouvons faire un don de 200 000 yuans à vos compagnons de cultivation. Ils peuvent se rendre à Pékin. »
Je pensais : « Il n'y a rien de plus important pour moi que de me rendre à Pékin pour valider Dafa. Je dois y aller. » J'ai répondu : « Personne ne peut me remplacer. Je reviendrai dans quelques jours. » En sachant à quel point la situation à Pékin était mauvaise à cette époque, mon fils a dit : « Êtes-vous sûre de pouvoir revenir en sécurité? »
Je me suis rendue à Pékin trois fois. Le 18 octobre 1999, j'ai été arrêtée et emmenée dans une auberge de Pékin. Deux jours plus tard, j'ai été transférée dans un centre de détention pendant vingt-deux jours. J'ai ensuite été envoyée au camp de travaux forcés de Longshan à Shenyang dans la province du Liaoning.
Au cours de cette période, je pensais : « Je vais à Pékin pour faire appel à la justice, parce que le Falun Dafa est en accord avec la Constitution et que c'est mon droit en tant que citoyenne chinoise, et la liberté de croyance est un droit de l'homme. »
J'ai discuté de cela avec les pratiquants détenus dans le camp de travail. J'ai écrit un acte d'accusation à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême que nous avons tous signé. J'ai demandé à une gardienne de la poster, mais elle l'a remise à son chef.
Le lendemain, j'ai été battue par un gardien. Il m'a giflée et m'a donné des coups de pied sur les jambes qui sont devenues noires à cause des ecchymoses. Ensuite, il a essayé de me forcer à écrire une autocritique. Au lieu de cela, j'ai écrit : « Falun Dafa est bon. »
Il l'a attrapé et l'a déchiré et a exigé que j'écrive ce qu'il voulait. J'ai ensuite écrit sur la bonté du Falun Dafa, à quel point j'avais profité de la pratique de Dafa et à quel point le Parti faisait une erreur en persécutant les pratiquants et ainsi de suite.
Empêcher une pièce de théâtre d'empoisonner le peuple
Après avoir été libérée du camp de travail, en mai 2000, une compagne de cultivation a trouvé une publicité dans un journal pour une pièce de théâtre dont le contenu calomniait Dafa. Ce n'était pas un hasard si elle avait vu l'annonce. En tant que pratiquant de Dafa, il est de notre devoir de défendre l'innocence de Dafa.
Cinq d'entre nous se sont rendus au théâtre. Sur la scène, il y avait un grand crâne sur une table et deux banderoles avec des mots écrits en noir des deux côtés. Le spectacle était destiné à tromper les enfants des écoles primaires avec des mensonges concernant Dafa.
Nous avons trouvé le responsable du théâtre et lui avons parlé : « Nous sommes des pratiquants de Falun Dafa et sommes de bonnes personnes qui croient en Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » Nous lui avons dit la vérité sur Dafa : « Le contenu de la pièce dans votre théâtre est fabriqué pour calomnier le Falun Dafa. Pire encore, vous empoisonnez des enfants innocents en jouant cette pièce. Le but de notre venue ici est d'empêcher de montrer ce genre de chose nuisible. »
Il avait l'air paniqué. Bien qu'il fût poli avec nous, il donnait des indications à son personnel. Une femme a fait un appel téléphonique. Nous savions qu'elle nous signalait à la police. Nous n'avons pas eu peur et nous avons continué de lui clarifier les faits.
Peu après, un groupe de policiers armés de pistolets mitrailleurs est arrivé et nous a entourés. Nous avons été emmenés au poste de police, où nous avons continué à parler à tous les agents présents du Falun Dafa et de la persécution.
Même si nous avons été illégalement détenus, le spectacle a fini par fermer après avoir joué pendant une courte période.
Ne jamais trahir mes compagnons de cultivation
Vingt jours après avoir été libérée du centre de détention, je me préparais encore à me rendre à Pékin et à tenir une banderole sur la place Tiananmen avec un compagnon de cultivation. Malheureusement, notre plan a été divulgué et un policier m'a trompée en m'emmenant au poste de police. Il m'a interrogée pendant plusieurs heures, voulant savoir qui était chez moi au cours des deux derniers jours. Je lui ai seulement dit : « Je n'ai rien fait à l'encontre de la loi. C'est mon droit constitutionnel d'aller où je veux. »
Dans la matinée du 25 juin 2000, j'ai été enlevée par la police et emmenée dans un centre de détention. J'ai été retenue là pendant vingt-deux jours. Après cela, j'ai été transférée dans un hôpital psychiatrique pendant trois mois. Mes compagnons de cultivation ont réussi à faire entrer en douce les nouveaux enseignements du Maître. Cela m'a encouragée à persévérer.
Après trois mois dans l'hôpital psychiatrique, j'ai été emmenée au camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia à Shenyang. J'ai été incarcérée là jusqu'en 2002.
Partage d'expériences sur le fait de clarifier les faits aux gens directement
Le Maître a dit :
« En tant que disciple de Dafa de la période de la rectification de la loi, la délivrance personnelle n'est pas le but de la cultivation et de la pratique, sauver les êtres était en effet votre grand vœu lorsque vous êtes venus, c'est aussi la responsabilité et la mission que l'histoire vous a confiées pendant la rectification de la loi, donc de nombreux êtres deviennent ceux que vous allez sauver. Disciples de Dafa, vous ne devez pas être indignes de la responsabilité grandiose qui vous a été confiée pendant la rectification de la loi, vous devez encore moins décevoir l'attente de cette partie des êtres, vous êtes déjà devenus leur seul espoir de pouvoir ou non entrer dans l'avenir, pour cela, tous les disciples de Dafa, élèves anciens et nouveaux, vous devez tous agir, commencer à clarifier la vérité sur tous les fronts... (« Abandonner le cœur de l'homme, sauver les gens de ce monde », Points essentiels pour avancer avec diligence III)
Depuis que j'ai pris ma retraite en 2011, j'ai organisé mon temps pour répondre à cette exigence. J'étudie deux conférences du Zhuan Falun le matin, puis je sors pour clarifier les faits aux gens et distribuer des dépliants sur la persécution.
Mon expérience m'a montré que, avant de sortir, je dois éliminer tous les facteurs qui pourraient m'empêcher de sauver des gens. En émettant la pensée droite, je demande au Maître de renforcer ma détermination.
Avec l'aide du Maître, je suis en mesure de persuader 35 personnes de démissionner des organisations reliées au PCC chaque jour.
Le Maître nous a laissé cette opportunité afin que nous puissions construire notre vertu puissante. Il nous aide à réaliser nos vœux préhistoriques. J'espère que ces compagnons de cultivation qui ne se sont pas manifestés pour clarifier les faits aux gens vont sortir pour valider Dafa.
Notre affinité prédestinée avec les gens
J'ai commencé une conversation avec un homme que je n'avais pas rencontré auparavant : « Bonjour monsieur, vous semblez être une personne gentille, que faites-vous ? »
Il a répondu : « Je travaillais pour le gouvernement municipal. Je viens juste de prendre ma retraite. »
« Vous avez l'air de quelqu'un qui cultive le Tao. » J'ai répondu : « Je cultive la Bouddhéité. L'école du Bouddha croit aux affinités prédestinées. C'est à cause d'une affinité prédestinée que nous nous rencontrons aujourd'hui. Bien que le PCC propage l'athéisme, les gens ont encore le Bouddha dans leur cœur. Beaucoup de fonctionnaires se rendent dans les temples pour rendre hommage aux bouddhas. Ils brûlent aussi de l'encens quand ils sont en vacances. Cela montre qu'ils croient à l'existence des divinités. » Il était d'accord.
J'ai continué : « Depuis que le PCC est arrivé au pouvoir, il a tué au moins 80 millions de Chinois dans une chaîne sans fin de mouvements politiques. Le 4 juin 1989, il a massacré les étudiants universitaires et les passants innocents avec des chars sur la place Tiananmen.
« En 1999, il a commencé à persécuter le Falun Dafa. Dafa est basé sur Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Des millions de pratiquants ont été illégalement arrêtés et détenus dans des camps de travaux forcés et condamnés à la prison. Les pratiquants ont même eu leurs organes vitaux prélevés et vendus pour de l'argent. »
Il a acquiescé. J'ai continué : « Faire de bonnes actions sera récompensé par le bien, et la perversité rencontrera la perversité. Une catastrophe approche. Le ciel va punir les méchants ! Êtes-vous membre du Parti ? »
Il a répondu : « Oui. » J'ai dit : « Vous avez fait un serment sous ce drapeau rouge sang, vous êtes donc un élément du Parti. Veuillez déclarer que vous vous retirerez du Parti et de ses organisations affiliées. Si vous le faites, vous pouvez avoir une conscience claire et éviter tout tort. Permettez-moi de vous aider à démissionner du Parti. » Il a accepté de démissionner en utilisant un alias.
Bien que je pratique la cultivation depuis dix-huit ans, je suis encore loin de ce que le Fa exige. Je continuerai à étudier encore plus le Fa, à écouter le Maître, à éliminer mes lacunes et à regarder à l'intérieur. Je ferai bien les trois choses et je sauverai plus de gens afin de compléter mon vœu préhistorique et de retourner à mon origine première avec le Maître.
Traduit de l'anglais au Canada