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Une diplômée de Harvard relate les injections avec des substances inconnues et autres sévices dans une prison chinoise

22 juin 2017 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Shanghai

(Minghui.org) Mme Chen Ping, qui détient un diplôme de maîtrise de l'Université d'Harvard, a été arrêtée en septembre 2013 pour sa pratique du Falun Gong. Elle a ensuite été condamnée à trois ans et trois mois de prison. Pendant qu'elle était incarcérée, on lui a injecté des substances inconnues, on l'a gavée et soumise au lavage de cerveau.

La dernière arrestation de Mme Chen est survenue juste quatorze mois après une arrestation antérieure en juillet 2012, également pour sa croyance. Son mari a été contraint au divorce.

Après sa libération, Mme Chen a raconté ce qu'elle avait enduré.

Exposée à des pressions pour renoncer à ma croyance

Après avoir été arrêtée à mon domicile à Shanghai en septembre 2013, j'ai été détenue dans le centre de détention du district de Xuhui à Shanghai puis emmenée à la prison pour femmes de Shanghai le 25 novembre 2013.

Aussitôt après avoir été admise, j'ai été placée en cellule d'isolement. Trois détenues ont reçu l'ordre de me surveiller. Quand j'essayais de faire les exercices du Falun Gong tous les jours, les détenues s'asseyaient sur moi. Elles ont ensuite attaché mes mains à ma taille avec une ceinture pendant deux semaines.

Parce que je refusais de renoncer au Falun Gong, je n'avais pas l'autorisation d'acheter des articles personnels, tels que du papier toilette, du savon, du dentifrice, etc. Je n'ai pas brossé mes dents pendant deux mois.

J'ai été transférée dans une autre cellule en mars 2015. Cinq détenues sont restées avec moi et surveillaient chacun de mes mouvements. Elles laissaient les lumières allumées toute la nuit et faisaient toutes sortes de bruit pour me tenir éveillée.

Une gardienne a essayé de me persuader de renoncer à ma croyance en se liant d'amitié avec moi. Elle a parlé de sa propre vie, puis a essayé de me montrer pourquoi je devrais abandonner la pratique. Je n'ai pas été dupée et j'ai refusé de l'écouter.

Injections de substances et gavage

En août 2015, j'ai été envoyée à l'hôpital de la prison, alors que je n'avais aucun problème, parce que j'étais supposée avoir une température élevée. J'ai été attachée à un lit et soumise à des intraveineuses. J'ai eu une éruption cutanée sur tout le corps à force de ne pouvoir prendre de bain pendant si longtemps. J'ai été ramenée à la prison après sept semaines de torture.

J'ai remarqué que mon eau potable était droguée le 3 novembre 2015. Mon estomac me brûlait et j'ai eu la diarrhée deux fois après avoir bu. J'ai été envoyée à l'hôpital de la prison à nouveau et j'ai été attachée à un lit pendant trente-cinq jours.

J'ai commencé une grève de la faim le 25 février 2016 et j'ai enduré cela pendant trois mois et demi. J'ai été gavée pendant cette période et j'ai perdu un tiers de mon poids. Je ne pesais plus qu'environ 50 kg à la fin (je mesure 1,70 m). Mes jambes étaient enflées.

Une fois, je n'ai pas été autorisée à aller aux toilettes pendant deux jours et j'ai mouillé mon pantalon.

Quand je refusais de manger ou de boire quoi que ce soit de drogué, les détenues me gavaient trois à cinq fois par jour. Ma bouche saignait abondamment chaque fois et mes vêtements étaient tous mouillés. Mais j'étais néanmoins forcée à m'asseoir toute la journée sur un petit tabouret dans mes vêtements mouillés.

Lavage de cerveau

En 2016, d'autres pratiquantes emprisonnées et moi-même avons été forcées d'assister à des séances de lavage de cerveau. On nous a forcées à regarder des vidéos ou à écouter des enregistrements audio qui diffamaient Dafa de 7 h 30 à 21 h 30 ou plus tard.

J'ai protesté en restant debout toute la journée bien que mes jambes soient enflées. Une fois, les gardiennes et les détenues, cinq d'entre elles, m'ont poussée sur une chaise et m'ont immobilisée.

J'ai passé vingt-quatre mois en prison avant d'être libérée.

Traduit de l'anglais en Europe