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Confronté à la persécution je suis resté inébranlable

17 août 2017 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de la province du Shandong, Chine

(Minghui.org) Malgré le tonnerre, les éclairs et la pluie qui tombait à verse, ma femme et moi étions en route pour aller regarder les conférences du Maître chez un autre pratiquant.

En passant à pied devant l'école où j'enseignais autrefois, nous avons été percutés par un tracteur qui marchait à toute allure. Ma femme a été jetée à terre et moi j'ai été jeté sur le bord de la route.

Quand je suis tombé, j'ai vu le tracteur passer au-dessus de moi. J'ai eu une seule pensée : « Il ne m'arrivera rien et je n'exigerai pas d'argent du conducteur. » J'ai aidé ma femme à se relever et j'ai vu qu'elle non plus n'avait pas eu mal.

Le tracteur s'est enfin immobilisé après plus de dix mètres et le chauffeur voulait nous emmener dans un hôpital. Mais nous avons dit que nous pratiquions le Falun Dafa et que nous n'avions pas l'intention de lui extorquer de l'argent. Nous lui avons dit qu'il pouvait partir.

L'école venait de laisser sortir les élèves et les professeurs juste avant la collision et il y avait plusieurs pratiquants dans la foule. Ils ont tous été témoins de l'accident. Nous avons secoué la saleté de nos vêtements et sommes partis regarder les conférences du Maître.

La nouvelle sur la façon dont nous nous sommes levés s'est répandue dans notre région et plus d'une douzaine de personnes de cette école, y compris le principal et le directeur, ont commencé à pratiquer le Falun Dafa. En plus de cela, a peu près cinquante personne de mon village et des trois villages adjacents ont aussi commencé à pratiquer le Falun Dafa.

À cette époque, j'étais un nouveau pratiquant, dans la bonne quarantaine. Après avoir commencé à pratiquer, la douleur chronique au dos dont je souffrais a disparu et ma femme a été tellement impressionnée qu'elle aussi a commencé à pratiquer.

Croire dans le Maître et le Fa.

En 2006, notre région a beaucoup souffert de la persécution. Les pratiquants étaient harcelés, arrêtés, et les sites de production de documents sur Dafa étaient détruits.

Ma femme et moi avons été obligés de nous cacher. Après notre départ, la police entrait par effraction sans arrêt chez nous et a confisqué beaucoup de nos affaires personnelles. Afin de trouver où nous nous cachions, la police a arrêté ma plus jeune fille trois fois et harcelé mon autre fille et mon fils. Elle a extorqué 10 500 yuans de mes filles et de mon fils. Mais, néanmoins, la police n'a pas découvert où nous étions cachés.

Les autorités ont gelé ma pension de retraite, nous laissant sans ressources. Mais pour autant, rien ne pouvait changer notre foi en le Maître et Dafa. J'ai trouvé un travail de gardiennage dans une fabrique de bière où je gagnais 300 yuans par mois, assez pour assurer notre loyer et nourriture. Nous avons ensuite acheté l'équipement nécessaire pour un site de production de documents de Dafa et nous avons distribué de l'information sur la persécution dans les cantons environnants. Pour des raisons de sécurité, je distribuais les documents surtout la nuit.

Sortir du chagrin

Le 15 avril 2013 ma femme est morte subitement, ce qui a occasionné beaucoup d'épreuves. Je l'ai pleurée pendant plus de six mois et j'étais incapable de me concentrer quand je lisais les livres de Dafa. J'ai failli être réduit à l'état d'une personne ordinaire et je suis tombé dans un karma de maladie.

De plus, c'était elle qui faisait tout le travail de la maison, y compris la cuisine et l'aide à la fabrication et à la distribution des documents de Dafa. Je n'arrivais plus à suivre. Il n'y avait personne ni pour m'aider ni pour prendre soin de moi.

Alors, j'ai lu le Fa du Maître :

« Comme les êtres humains vivent dans l’illusion, ils ne peuvent justement pas renoncer à ces choses. Certains ne peuvent pas se détacher de leurs enfants, ils disent "comme il était adorable", mais il est mort; ou bien "comme ma mère était bonne", mais elle est morte aussi ; ils ont tant de chagrin, on dirait presque qu'ils veulent les suivre pour le restant de leur vie. Réfléchissez, n'est-ce pas les démons qui viennent pour vous tourmenter ? De cette façon, ils vous empêchent de mener une vie tranquille. » (Zhuan Falun)

Les paroles du Maître m'ont réveillé. Je me suis dit que je devais retrouver ma joie de vivre et continuer sur le chemin que le Maître avait arrangé pour moi.

Mes enfants sont venus me voir et sont repartis chez eux après le Nouvel An chinois. Après ça, j'ai distribué les Neuf Commentaires sur le Parti communiste chinois ainsi que d'autres documents de clarification de la vérité et j'ai accroché des banderoles portant des informations sur Dafa. J'ai aussi rendu illisible les panneaux d'affichage qui calomniaient Dafa.

En rentrant à la maison, je pensais à ma femme qui aurait eu un repas prêt pour moi en rentrant après avoir passé la nuit à distribuer des documents de Dafa. Mon esprit était rempli de tristesse. Je me suis rendu compte alors qu'il me fallait passer ce test. J'avais obtenu Dafa, donc il n'y avait aucune raison d'être attristé.

La Constitution donne le droit de porter plainte contre Jiang Zemin

Comme j'avais trop de notions humaines, j'ai été arrêté neuf fois et on m'a extorqué 100 000 yuans. Mais, être arrêté encore et encore ne m'a pas fait peur. Au contraire cela m'a rendu plus rationnel et plus prudent.

En janvier 2005, je suis allé à Qingdao. En achetant mon billet de retour j'ai payé avec des coupures sur lesquelles étaient inscrites des paroles de clarification de la vérité. Le vendeur de billets m'a dénoncé à la police. En descendant du train, deux policiers m'ont arrêté, ont fouillé mes bagages et paquets et ont confisqué mon exemplaire du Zhuan Falun, un MP3 et d'autres objets personnels.

Pendant qu'ils prenaient des photos de chaque billet de banque, j'ai parlé de Dafa, y compris de la soi-disant auto-immolation sur la place Tiananmen, et d'une pierre vieille de 200 millions d'années sur laquelle est inscrit : « Le Parti communiste chinois périra. » J'ai dit aussi que plus de 200 000 personnes ont porté plainte contre Jiang Zemin. Je leur ai demandé de démissionner du Parti communiste chinois (PCC), et je leur ai expliqué qu'en tant que membre du Parti, ils seraient considérés comme personnes impliquées dans les atrocités commises par le Parti.

À 22 h, ils m'ont ramené chez moi, où ils ont tout saccagé. Ils m'ont ramené ensuite au poste de police. Ceci était la neuvième fois qu'on m'arrêtait.

Le directeur de la Division de la sécurité intérieure m'a montré ma plainte contre Jiang Zemin et m'a demandé si c'était moi qui l'avait écrite.

J'ai répondu : « Ceci est ma plainte au criminel contre Jiang Zemin. J'y ai inscrit mon vrai nom. Les accusés de réception du Parquet populaire suprême et du Tribunal populaire suprême sont sur mon téléphone. »

Le directeur de la Division de la sécurité intérieure du canton est arrivé vers 15 h. Il a ordonné aux quatre policiers de me faire une prise de sang. Je leur ai dit que j'allais poursuivre toute personne qui essayerait de me forcer à faire ce que je ne voulais pas faire.

J'ai dit au directeur de la Division de la sécurité intérieure du canton : « Vous avez lu ma plainte contre Jiang Zemin. La persécution que vous m'avez fait subir est signalée dans ma plainte. Je ne vous hais pas parce que vous êtes aussi victime de la calomnie et propagande du Parti. J'ai déposé plainte contre Jiang Zemin afin d'exercer mes droits civiques. »

Il m'a demandé qui m'avait donné le droit de poursuivre Jiang Zemin en justice, à quoi j'ai répondu : « C'est la Constitution qui me donne ce droit. »

Le directeur de la Division de la sécurité intérieure du canton m'a dit que je pouvais rentrer chez moi. Il m'a demandé de ne pas parler d'eux sur Internet. Je lui ai demandé si il lisait le site Minghui et il a acquiescé de la tête.

« Est-ce que le site Minghui dit la vérité ? » lui ai-je demandé, et il a simplement soupiré.

Traduit de l'anglais en France

Version anglais :