(Minghui.org) Une femme de Tianjin a comparu trois fois en trois semaines au tribunal pour faire face aux accusations d’avoir « utilisé une secte pour saper l'application de la loi », un prétexte standard utilisé par le régime communiste chinois dans sa tentative de prendre en faute les pratiquants de Falun Gong, une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et de les emprisonner.
Mme Chai Baohua était chez elle, le 7 décembre 2016, lorsque plus de 30 policiers sont entrés par effraction et l'ont arrêtée. Un policier a révélé qu'ils la surveillaient depuis longtemps.
Elle a comparu devant la cour pour la première fois le 14 juillet 2017. L'un de ses avocats a demandé que le groupe entier des juges et le procureur Xu Bingyi soient récusés, car il les considérait, en tant que membres du Parti communiste chinois athée, incapables de juger sa cliente pour sa croyance spirituelle.
Le juge Président M. Shi Xiujin a immédiatement suspendu l'audience. Quand il a repris la séance, il a rejeté la demande de récusation. L'avocat faisant la demande a remis en question la légalité de cette décision de rejet et Shi a fait signe de poursuivre l'audience.
En questionnant Mme Chai, son autre avocat a appris qu'elle n'avait jamais reçu l’avis de la date du procès comme le requiert la loi. Ce second avocat a immédiatement demandé un report du procès. Shi a posé plusieurs questions et a annoncé que le procès reprendrait le lundi suivant.
Au cours de la deuxième audience, le 20 juillet, les deux avocats ont fait valoir qu'aucune loi en Chine ne criminalise Falun Gong ni ne la qualifie de secte et que leur cliente n’aurait jamais dû être poursuivie pour avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté de croyance.
Le juge Shi a continuellement interrompu les avocats et il a mis fin à l'audience avant même qu’il ne se termine. Il a parlé aux avocats immédiatement après, mais aucun d'entre eux n’a accepté de cesser de défendre leur cliente.
La troisième audience a eu lieu le 7 août. Les avocats ont réitéré que pratiquer la croyance spirituelle ou la religion de son choix est un droit humain fondamental pour chaque citoyen chinois et qu'il n'y avait, quoiqu’il en soit, pas la moindre base juridique permettant d’accuser leur cliente.
Shi a ensuite menacé de mettre fin à l'audience si les avocats continuaient de parler. Les avocats ont de nouveau refusé de céder à ses demandes et Shi a mis fin à l'audience.
Shi a alors ordonné aux avocats d'aller dans une pièce privée pour avoir une conversation. Ils ont de nouveau refusé de céder à ses demandes. Shi a annoncé qu'il y aurait une autre audience ultérieurement.
Juge Shi : +86-22-86818199, +86-22-86881892
Procureur Xu : +86-22-86813311 ext. 8805
Traduit de l'anglais en Europe