(Minghui.org) Mon père et moi avons eu l'opportunité d'assister à la conférence du Maître à Chongqing en mai 1994. Depuis, ma famille entière pratique le Falun Dafa. Le Maître a dit :
« La vie de l’homme est limitée, souvent, vous comptez très bien, mais savez-vous s’il vous restera encore assez de temps ? »
« Une fois l’occasion perdue, quand aura-t-on de nouveau un corps humain lors de la transmigration dans les six voies ? » (« Pratiquer après la retraite », Points essentiels pour avancer avec diligence )
En raison de nos horaires chargés, nous avons décidé de nous en tenir à une routine d'un lever juste après 3 heures du matin tous les jours pour étudier le Fa et faire les exercices de Dafa ensemble. Chaque fois que nous avons eu une occasion pendant le jour, nous l'avons utilisée pour étudier ou réciter le Fa. La plupart de nos vacances ont été consacrées à l'étude des enseignements.
Laisser aller mon attachement aux intérêts matériels
J'ai été embauché comme médecin par un hôpital après avoir obtenu mon diplôme d'études universitaires. Un appartement est rapidement devenu disponible en octobre 1997, alors mon lieu de travail a cherché à l'attribuer à quelqu'un.
La plupart du personnel disposait déjà d'un appartement qui leur était attribué par l'hôpital, alors je pensais que l'appartement devait m'être offert car j'étais le seul employé qui n'en avait pas. Pourtant, d'autres aussi voulaient l'appartement pour eux.
J'ai commencé à être témoin d'un spectacle qui se déroulait devant moi pour voir qui serait capable d'obtenir l'appartement. D'autres employés ont commencé à « fabriquer » leur dossier avec l'aide de leurs amis. Mon esprit est devenu instable et j'ai été contrarié.
Si je me battais pour protéger mon droit, je ferais passer mon propre intérêt avant celui des autres et c'était contre ma croyance. La situation m'a fait réfléchir profondément !
Le Maître a dit :
« D’autres disent : "Ma venue dans la société des gens ordinaires est comme un séjour à l’hôtel, j’y passe quelques jours, puis je me hâte de repartir." » (Zhuan Falun)
Je me suis rendu compte que je ne devais pas être attaché aux choses matérielles. Même si l'appartement m'était assigné, je devrais pouvoir le laisser aller si d'autres souhaitaient vraiment l'avoir.
Le Maître a aussi dit :
« Par exemple, un jour, son entreprise distribuait des logements et le directeur a dit : "Ceux qui ont besoin d’un logement peuvent venir exposer leur situation et expliquer pourquoi ils en ont besoin." Chacun s’est exprimé, mais lui n’a rien dit. À la fin, le directeur a vu qu’il avait plus de difficultés que les autres et que c’était à lui qu’il fallait donner l’appartement. Un autre a dit : "Ah non, on ne peut pas lui donner cet appartement, c’est à moi qu’on doit le donner, j’ai absolument besoin d’un logement." Alors, il a dit : "Vas-y, prends-le." » (Zhuan Falun)
J'ai décidé de ne pas me battre pour l'appartement même si j'avais les meilleures raisons de l'obtenir. L'appartement a finalement été remis à une collègue qui avait renoncé précédemment à son droit au logement pour recevoir un paiement en espèces d'un montant équivalant à la valeur d'un appartement offert par l'hôpital.
Si j'avais insisté pour avoir l'appartement, mon superviseur me l'aurait probablement donné au lieu de cette collègue. Mais j'ai choisi de la laisser l'avoir.
L'incident de l'appartement a suscité une discussion sur mon lieu de travail. Les gens ont été surpris de constater que je pouvais laisser aller mon intérêt personnel au profit d'une autre personne. Ils croyaient que personne d'autre n'aurait pu faire ce que j'avais fait.
Tous mes collègues pensaient du bien de moi et, par ricochet, des pratiquants de Falun Dafa en tant que groupe.
J'ai ensuite connu une situation similaire et comme j'ai pu laisser totalement aller mon intérêt personnel, on m'a finalement offert un appartement qui était mieux que ce que je n'aurais jamais pu imaginer !
Traduit de l'anglais au Canada