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Un homme dans le coma ramené en prison pour terminer sa peine après une opération du cerveau

13 septembre 2017 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) M. Hu Guojian est resté dans le coma suite à une opération du cerveau en mai 2016. Après huit mois à l'hôpital, malgré son état végétatif, il a été libéré et ramené en prison pour terminer sa peine. La prison a embauché du personnel médical pour s'occuper de lui.

M. Hu Guojian a été amené d’urgence de la prison à l'hôpital après être soudainement tombé dans le coma.

M. Hu a été transporté à l'hôpital après avoir soudainement perdu connaissance dans la prison de Benxi, le 26 mai 2016. Les médecins ont découvert qu'il avait fait une grave hémorragie cérébrale et l’ont opéré. Il n'a jamais repris connaissance après l'opération.

M. Hu purgeait une peine de quatre ans de prison après avoir été arrêté en 2015 pour la distribution de documents informatifs révélant la persécution du Falun Gong.

La peine de quatre ans est survenue seulement cinq ans après avoir passé dix ans en prison, de 2000 à 2010, pour la pratique du Falun Gong. Après avoir été torturé alors qu'il était en prison la première fois, il a souffert de graves lésions cérébrales, dont une atrophie cérébrale et de multiples accidents vasculaires cérébraux.

D'après sa femme, sa famille était effondrée de le voir quand il a été libéré en 2010. Il avait du mal à marcher et à parler, était à peine autonome. Il semblait souffrir de démence et perdait souvent connaissance.

« Affolée par la persécution à laquelle il était soumis, sa mère a eu une attaque et elle est devenu grabataire », a déclaré l'épouse de M. Hu.

À la maison, M. Hu a repris sa pratique du Falun Gong et sa santé s'est améliorée de façon significative. Après quelques années, il a commencé à chercher un emploi pour soutenir sa famille.

En même temps, par reconnaissance pour la pratique et sans se laisser intimider par la persécution, il est sorti pour distribuer des documents informatifs dénonçant la persécution du Falun Gong.

Mais il a été arrêté de nouveau le 7 juillet 2015 et condamné à quatre ans de prison.

Lorsque sa femme lui a rendu visite à la prison de Benxi le 23 mai 2016, il avait perdu plus d'un tiers de son poids corporel. Pesant à l'origine presque 100 kilos, il en faisait alors à peine 55. Il avait les symptômes d'un accident vasculaire cérébral et avait du mal à marcher.

M. Hu a dit à sa femme qu'au cours de ses onze mois au centre de détention de Nangou à Fushun, dans la province du Liaoning, les détenus l'avaient torturé. Ils ne le laissaient ni manger ni dormir et l'étranglaient.

« En me décrivant la torture, il est devenu très émotif et a fondu en larmes. Il n'a pas pu continuer », a raconté sa femme.

Alors que M. Hu était dans le centre de détention, sa famille est allée au poste de police, au centre de détention, au parquet et au tribunal pour demander une libération pour raison médicale en son nom étant donné qu'il n'était pas encore remis des lésions cérébrales. Mais aucun des organismes n’était prêt à aider.

Sa femme raconte la situation critique de la famille

La persécution de M. Hu a été un désastre pour sa famille. Il avait passé un total de douze ans en prison depuis que la persécution du Falun Gong a commencé en 1999. Sa femme a dû assumer d'énormes responsabilités pour prendre soin de la famille et élever leur enfant.

« Notre fils avait seulement trois ans quand mon mari a été condamné à dix ans de prison en 2000, et il était terrifié. Il a tellement pleuré que ses cordes vocales ont été gravement endommagées. Après être allé à l'école élémentaire, il a écrit une lettre au professeur et lui a dit quelle détresse lui causait l'’emprisonnement de son père. Mon cœur s'est brisé en apprenant cela », a déclaré l'épouse de M. Hu.

« Ces dix années ont été vraiment difficiles pour nous. Je devais travailler de longues heures à un emploi peu rémunéré, parce que je n'ai ni compétences particulières ni éducation supérieure. Je pouvais à peine joindre les deux bouts pour ma famille.

« Nous avons vécu dans un appartement de 27 mètres carré, et j'ai acheté presque tous les meubles pendant cette période. Chaque jour, j'espérais le retour de mon mari. Mais quand il a finalement été libéré, nous étions tous choqués et dévastés de le voir debout devant nous , dans cet état terrible.

« Maintenant, il est comme un légume et toujours en prison. Mon fils, qui a repris le collège, me demande toujours de ses nouvelles. Je dois aussi prendre soin de ma belle-mère alitée. Je me dis souvent que je dois être forte parce que ma famille a besoin de moi. »

Voir aussi :

Un homme du Liaoning dans le coma après une deuxième peine de prison pour ses convictions

Traduit de l'anglais en Europe