(Minghui.org) La police dans de nombreuses régions de Chine a mis à exécution la directive de « Frapper aux portes », qui vise à harceler et à arrêter les pratiquants de Falun Gong en anticipation du 19e Congrès national du Parti communiste chinois en octobre 2017.
Bien que les ordres émanent de hauts fonctionnaires, ceux qui l’appliquent semblent avoir des contre-mesures pour traiter une telle politique. Des policiers qui savent que les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes ont fait ce qu'ils pouvaient pour les protéger.
Le secrétaire du Parti d'un village « frappe à la mauvaise porte »
Dans la région de Jiaodong, province du Shandong, un secrétaire du Parti d'un village et trois policiers ont été impliqués dans l'initiative « Frappez aux portes ».
Quand ils sont arrivés à l’étage où vivait un pratiquant, le secrétaire a indiqué du doigt le sud et a dit : « C'est la maison du côté sud ».
Les policiers ont frappé à la porte et sont entrés. Ils ont inspecté les pièces et pris des photos. Le propriétaire a eu peur et a demandé ce qui se passait.
Quand les policiers ont fini l'inspection, ils ont demandé si le propriétaire pratiquait le Falun Gong. Ce dernier a répondu : « Personne ne pratique le Falun Gong ici. Sortez immédiatement ! » Et les policiers ont été mis dehors.
Le secrétaire du Parti a déclaré : « Nous avons dû aller dans la mauvaise maison. » Les policiers étaient embarrassés et sont partis sans inspecter la maison du pratiquant.
Quelques jours plus tard, la même chose s'est produite lorsqu'ils sont allés dans la maison d'un autre pratiquant.
Le secrétaire du Parti du village sait que le Falun Gong est une bonne pratique, et il s'est lui-même retiré du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations de la jeunesse afin de prendre une position morale contre la persécution.
Des agents de police mènent des « tâches de routine »
Il y a eu des cas de policiers « frappant aux portes » des maisons de pratiquants dans notre région. Beaucoup d'entre eux connaissaient déjà la vérité sur le Falun Gong. Ils n'ont fait que s'acquitter des « tâches de routine » et n'ont pas harcelé les pratiquants.
Quatre policiers d'un certain district se sont présentés chez un pratiquant. Lorsque ce dernier leur a demandé ce qu'ils cherchaient, ils ont dit qu'ils voulaient simplement vérifier certaines choses.
L'un d'entre eux, déjà informé à propos du Falun Gong et qui avait quitté le PCC, a dit qu'ils s'acquittaient juste de « tâches de routine ». Puis ils sont partis.
Il y a eu aussi un fonctionnaire de comité de quartier et deux policiers qui sont allés « rendre visite » à un pratiquant. Lorsque celui-ci leur a demandé ce qui se passait, les agents ont dit qu'ils enquêtaient sur une affaire de voisinage
Le responsable du comité de voisinage a dit que le pratiquant était une bonne personne et qu’il prenait bien soin de sa belle-mère. Les policiers sont partis immédiatement.
Un autre exemple impliquait deux policiers qui ont « rendu visite » à un pratiquant. Ils lui ont demandé s'il pratiquait encore le Falun Gong. Le pratiquant leur a montré la photo de sa femme décédée et a partagé son histoire avec eux.
« Ma femme était très malade et ne pouvait rien manger », leur a-t-il dit. « Elle a appris le Falun Gong et a recouvré la santé. Par peur, elle a cessé de pratiquer lorsque la persécution a débuté. Suite à quoi, sa maladie est réapparue et elle est morte. Qui est responsable de son décès ? Vous, les gars ? Alors, vous allez me frapper maintenant ? »
Les policiers ont dit qu’ils ne le battraient pas et sont partis.
Traduit de l'anglais en Europe