(Minghui.org) Mme Li, 45 ans, pratiquante de Falun Gong du Shandong, a été illégalement jugée par le tribunal de Pingdu le 1er septembre 2017, au centre de détention de Pudong à Qingdao. Au procès, qui a duré deux heures, Mme Li a insisté sur le fait que la pratique du Falun Gong n'est pas illégale. Son avocat a plaidé non coupable en son nom et a demandé que Mme Li soit libérée immédiatement.
Mme Li a été arrêtée le 11 avril 2017 pour avoir utilisé des ordinateurs et des imprimantes pour faire des brochures de Falun Gong. Sa maison a été saccagée par les policiers du poste de police de la route de Taishan, de la ville de Pingdu. Elle est détenue au centre de détention depuis.
Dans le passé, Mme Li a été arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises pour un total de dix ans après que Jiang Zemin a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Elle a été congédiée de son travail pour sa croyance. Elle a été détenue dans un hôpital psychiatrique pendant environ quatre mois, emmenée au camp de travaux forcés pendant deux ans et condamnée deux fois à quatre ans.
Le Falun Gong m'a transformée en une bonne personne
Quand elle est entrée dans la salle d'audience avec des menottes, Mme Li a crié : « Falun Dafa est bon ! Arrêtez de persécuter le Falun Gong ! »
« Ne te contente pas de crier ! Dis-leur comment tu es devenue une bonne personne », lui a dit sa famille.
Mme Li a ensuite décrit la façon dont elle avait changé.
« Avant de devenir une pratiquante, je ne faisais jamais le ménage à la maison. Au travail, j'étais bien connue pour mon côté contestataire. Je ne travaillais pas dur. Je me disputais souvent avec les superviseurs concernant mes arrivées en retard et mes départs en avance. Je m'endormais alors que j'étais d'astreinte. J'ai parfois rapporté des choses à la maison.
« Après que j'ai commencé à pratiquer, je me suis conduite selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J'ai commencé à faire la cuisine et la lessive et faire d'autres travaux ménagers. J'ai pris bien soin de mes beaux-parents de tout cœur.
« J’étais au travail à l'heure et je ne faisais pas la sieste pendant le travail. J'ai silencieusement rapporté les articles inutilisés que j'avais emportés à la maison et payé pour ceux déjà consommés. Quand un conflit avec les collègues surgissait, je ne me disputais pas avec eux. J'ai suivi ce que Maître Li, le fondateur de Falun Gong, nous a enseigné et j'ai commencé à regarder en moi pour savoir si ce n'était pas moi qui avais tort au départ. J'ai toujours dit la vérité, peu importe à quel point cela affectait mon propre intérêt.
« Mes superviseurs et mes collègues ont fait mon éloge. Les collègues venaient me voir quand ils avaient une querelle. Les dirigeants me montraient souvent en modèle aux collègues pendant la réunion hebdomadaire. »
Le procureur omet de produire des preuves valables
Au début du procès, le procureur, Ma Xiaodong, a accusé Mme Li de distribuer des documents de Falun Gong le 31 janvier. Mais il n'a fourni aucune preuve pour soutenir cette accusation.
Le procureur a ensuite présenté le témoignage du témoin Yang Kaifeng, qui n'était pas présent pour témoigner. Selon le témoin, Mme Li lui avait donné une brochure de Falun Gong, puis avait accroché ce qu'il pensait être des brochures de Falun Gong sur les portes des gens, parce que les documents ressemblaient à la brochure qu'il avait obtenue. Il a dit qu'il avait vu le même genre de brochures dans son sac à main.
L'avocat de Mme Li a questionné l'exactitude du témoignage, parce que les articles énumérés comme preuves devant le tribunal comprenaient des livres et des amulettes de Falun Gong en plus des brochures.
Les accusations n'ont aucune base juridique
Le procureur a accusé Mme Li d'avoir « utilisé une secte pour perturber l’application de la loi », une charge sans fondement que le Parti communiste chinois utilise fréquemment pour justifier la persécution du Falun Gong.
L'avocat de Mme Li a soutenu que l'accusation n'avait pas de statut juridique, parce que le Falun Gong n'a jamais été répertorié comme secte par le Bureau de la sécurité publique. L'avocat a également demandé comment Mme Li avait organisé une secte et quelles lois ou règles administratives elle avait perturbées avec la secte. Le procureur n'a pas répondu.
L'avocat a également souligné que Mme Li a droit à la liberté de religion, qui est protégée par la Constitution et donc, toute autre loi restreignant la liberté de croyance est illégale et invalide. Il a dit que Mme Li était innocente et qu'elle devait être libérée immédiatement.
Pas de verdict
Pour sa plaidoirie finale, le procureur a seulement lu les déclarations pré-imprimées et a demandé au juge de condamner Mme Li à trois ou sept ans de prison.
L'avocat de la défense a souligné : « Ma cliente est une croyante ferme et une véritable pratiquante. Même plus de dix ans d'emprisonnement ne lui ont pas fait renoncer à sa croyance en Falun Gong. Mme Li n’a violé aucune loi. Elle n'a perturbé l’application d’aucune loi.
« Votre honneur, ma cliente est une bonne personne. Envoyer une bonne personne en prison est irresponsable. Vous savez tous qu'un fonctionnaire judiciaire est légalement responsable, même si cette personne suit les ordres de ses supérieurs. J'espère que les juges de cette commission collégiale respecteront les droits constitutionnels de cette citoyenne et rendront un jugement impartial. Mme Li est innocente. »
Aucun verdict n'a été annoncé. Un jugement définitif sera rendu par la commission collégiale des juges.
Les personnes responsables de la persécution de Mme Li :
Ma Xiaodong (马晓东), procureur du parquet de Pingdu : + 086-13953295191
Dai Yugang (代玉刚), chef adjoint du Bureau 610 : + 086-532-87309201
Cui Xuwei (崔续伟), policier du poste de police de la route de Taishan : + 086-13370818885
Tang Longwen (汤龙文), chef du département de police de Pingdu : + 086-13606306367
Liu Mingwei (刘明玮), directeur du Bureau 610 de Pingdu: + 086-18678977969
Traduit de l’anglais au Canada