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La police est venue pour écouter, non pas pour harceler

27 septembre 2017 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J'ai ressenti un petit pincement de peur quand j'ai lu sur le site que les pratiquants des provinces du Shandong et du Liaoning étaient harcelés par la police et des agents de surveillance locaux à cause de la campagne « frapper aux portes ». J'ai été ciblé par le passé par les agents de surveillance locaux.

Le 15 août, trois agents du poste de police local ont frappé à ma porte. « Êtes-vous M. un-tel ? » m'a demandé avec un sourire un agent d'une cinquantaine d'années. Il y avait deux jeunes agents de police avec lui. J'ai répondu « oui » et il a poursuivi en disant qu'il venait du poste de police local.

Je les ai invités à rentrer et à s'asseoir. Le plus âgé m'a demandé mon numéro de téléphone et j'ai répondu que je n'en avais pas. Je n'avais aucune raison d'avoir un téléphone. La police me surveillait depuis de nombreuses années. On m'a posé des questions sur ma pratique. J'ai arrêté de répondre à leurs questions et j'ai commencé à bavarder avec eux.

Que je fasse les exercices ou non, ça ne les regarde pas, et je ne sentais pas le besoin de leur en parler. Il n'y a que le Maître qui décide ce que je dois faire. J'ai commencé à leur parler de ma vie, comment je devais m'occuper de mon enfant et des personnes âgées de ma famille. Je leur ai dit que j'étais surveillé par la compagnie qui m’emploie. Une collègue est passée et je les ai présentés les uns aux autres. La veille, son gendre m'était rentré dedans quand j'étais à vélo. Je lui avais dit que j'allais bien et que tout irait très bien.

Elle m'a demandé d'aller à l'hôpital me faire examiner. Je lui ai dit que mon bras me faisait un peu mal et que j'avais une légère coupure à la jambe. Il n'y avait aucun besoin de dépenser de l'argent à l'hôpital. Dans quelques jours tout irait bien.

Je leur ai raconté qu'un taxi avait percuté ma voiture électrique il y avait quelque temps. J'avais saigné un peu du genou et de la main, et j'avais eu une petite coupure au cou. Le conducteur avait eu peur et avait voulu m'emmener à l'hôpital. Je lui avais dit qu'il me fallait simplement me reposer un petit moment et qu'après j'irais bien.

Il était reconnaissant. Il a dit qu'avec quelqu'un d'autre, ça lui aurait coûté cher. Je lui ai demandé de se souvenir que le Falun Dafa est bon. Cela peut vous sauver la vie quand le désastre frappe.

Je leur ai dit qu'en 2002, la police m'avait battu jusqu'à ce que je m'évanouisse. J'en avais perdu l’ouïe pendant un certain temps, mon dos avait été abîmé et mes bras étaient enflés et contusionnés. Le cartilage dans la partie centrale du dos avait été endommagé ce qui m'empêchait de faire beaucoup de travail ménager encore aujourd'hui, je ne m'en étais pas tout à fait remis.

J'ai parlé avec les policiers comme s'il s'agissait de vieux amis. Il étaient tout à fait sages et intelligents et je le leur ai dit, parce qu'autrement, ils ne seraient pas capables de faire leur travail. C'était des gens bénis, mais ils devaient se rappeler d'être impartiaux et justes dans leur travail. Ils ne devraient pas obéir aux ordres pour faire des choses mauvaises et devenir des boucs émissaires pour l'ancien chef Jiang Zemin qui avait commencé la persécution du Falun Dafa.

Ils ont tous souri. Ils semblaient avoir été impressionnés par mes expériences et avoir compris que les pratiquants de Dafa se préoccupent des autres.

Nous n'avons pas abordé d'autres sujets et ils sont partis.

Traduit de l'anglais en France