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Une croyance forte en Falun Dafa

16 janvier 2018 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) La persécution du Falun Dafa a commencé en juillet 1999. Avant le début de la persécution, je suivais le principe de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je ne me battais pas avec les autres pour mon intérêt personnel, j’étais toujours gentille, et mon supérieur et mes collègues m’appréciaient tous beaucoup.

En janvier 2001, j’ai été arrêtée et conduite au service de police par deux policiers. Pendant le trajet, ils m’ont posé plusieurs questions sur les raisons pour lesquelles je n’avais pas abandonné Dafa. J’en ai profité pour leur clarifier les faits. Ils m’ont demandé de le pratiquer chez moi et pas en public.

Au département de police, ils m’ont interrogée. Ils ont justifié leurs actions en répétant les mensonges fabriqués sur Maître Li par les médias. Je leur ai dit que tout cela était créé pour tromper les gens.

« Vous avez confisqué beaucoup de livres de Dafa », leur ai-je dit. « Avez-vous lu le Zhuan Falun ? » Un agent a dit qu’il l’avait fait et a convenu que tout ce qui était écrit dans ce livre était bon.

L’un des policiers a dit : «  Vous avez de la chance d’avoir le travail que vous avez. Votre patron vous soutient. Nous sommes arrivés à votre compagnie tôt le matin, mais nous n’avons pas été autorisés à vous arrêter avant cet après-midi. Avant de partir, votre patron nous a dit qu’on devait vous ramener parce que vous êtes si importante pour l’entreprise. » L’autre personne a dit : « Vous n’avez pas peur du tout. Vous devez vraiment être une pratiquante. »

Clarifier la vérité

Après l’escalade de la persécution, j’ai été transférée dans une usine. Quand j’ai commencé, je me suis rendu compte que le trajet pour aller et revenir du travail prenait très longtemps. J’ai décidé de démissionner. Je suis allée voir le responsable du personnel et c’était évident qu’il se sentait mal pour moi. Je lui ai dit que ni l’argent ni l’intérêt personnel n’étaient importants pour moi, seulement le temps.

Il a respecté mon choix et m’a trouvé très bonne. Je lui ai dit que je pratiquais le Falun Dafa. Il a répondu qu’il croyait au bouddhisme et qu’il respectait également le Falun Dafa.

Je suis retournée à mon ancienne profession : travailler pour la communauté. Je pouvais voir beaucoup de gens, ce qui était un bon environnement de cultivation et pour clarifier la vérité. J’ai montré l’attitude d’une pratiquante à tous nos clients. J’avais mon propre bureau, je pouvais étudier le Fa quand je n’étais pas occupée et je rencontrais toutes sortes de gens.

Beaucoup de gens ont appris la vérité. Mes collègues et les membres de leur famille ont démissionné du Parti communiste chinois (PCC). Certains aidaient aussi les pratiquants lorsqu’ils étaient persécutés.

Faire face aux tribulations avec dignité

Le temps passait. C’était de nouveau la période des élections annuelles et toute personne qui n’était pas élue devait démissionner. Un membre du comité n’avait pas fait du bon travail. Elle avait peur d’être congédiée, alors elle a fait campagne de façon intense pour elle-même. Elle a également appelé la police anonymement à trois reprises pour signaler que je pratiquais le Falun Dafa, dans l’espoir qu’ils m’arrêteraient. Le chef d’équipe du service de police est venu avec d’autres pour fouiller mon domicile deux jours avant les élections. Quand ils sont entrés, j’ai eu une pensée : que le Maître me protège. Ils n’ont rien trouvé.

J’ai été élue et la personne qui m’a signalée ne l’a pas été. Je n’avais aucun ressentiment envers elle. Quand elle était malade, je lui ai rendu visite. Quand elle s’est remise, elle a quand même essayé de me causer des ennuis en prétendant que l’élection était truquée et que j’avais triché. La personne responsable de notre district, ainsi que le directeur du comité local de gestion communautaire, sont venus enquêter.

La personne en charge du district m’a demandé : « Comment avez-vous obtenu autant de voix ? » Je lui ai répondu que je n’avais pas fait campagne pour moi-même mais que je m’étais investie à fond dans ce que j’avais fait. Le directeur du comité local de gestion a ensuite dit : « C’est une très bonne personne. » Ils venaient de terminer leur enquête.

Après l’élection, j’ai été élue l’employée supérieure et il y a eu un autre test. C’était comme ce qu’a dit le Maître :

« Chaque obstacle doit être franchi,

Il y a des démons partout. » (« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin)

Lorsque la réunion a été tenue pour décerner des prix à tous les employés supérieurs, cette ancienne membre estimait que c’était injuste et n’y a pas assisté. Elle a appelé anonymement le comité local de gestion en disant que puisque je pratiquais le Falun Dafa, je ne devrais pas recevoir le prix. Mais, encore une fois, elle n’a pas réussi.

Un policier comprend la vérité

Un policier me surveillait depuis le début de la persécution. Il m’appelait de temps à autre et nous nous sommes aussi rencontrés en personne. Il m’a invitée à jouer au Mahjong (un jeu d’argent chinois) avec lui. J’ai dû refuser et expliquer que les pratiquants ne jouent pas au Mahjong.

De nouveau, il m’a invitée à jouer le lendemain. J’en ai profité pour lui clarifier les faits et l’aider à retirer son adhésion au PCC. Il a volontiers démissionné du Parti après avoir appris la vérité. Je l’ai aussi averti de ne plus participer à la persécution et il a accepté.

Pendant de nombreuses années, j’ai suivi ce que le Maître a dit :

« Utiliser la raison pour valider le Fa, utiliser la sagesse pour clarifier la vérité, utiliser la compassion pour que le Fa soit immensément répandu et pour apporter le salut aux gens de ce monde » (« Rationalité », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Traduit de l’anglais en Suisse