Une femme du Guangdong fait appel du verdict de culpabilité
(Minghui.org) Une résidente de la ville de Maoming a été condamnée à 2 ans de prison et à une amende de 3 000 yuans après deux comparutions devant le tribunal.
Mme Cao Junyi, 56 ans, a été arrêtée le 6 juillet 2017 après avoir été signalée pour avoir arraché une affiche diffamant le Falun Gong, une pratique du corps et de l'esprit persécutée par le régime communiste chinois.
Mme Cao Junyi
Mme Cao a d'abord comparu devant le tribunal le 11 janvier 2018. L'audience de détermination de la peine a eu lieu cinq jours plus tard et le juge Jiang Guowei l'a reconnue coupable en moins de vingt minutes. Mme Cao a embauché un nouvel avocat et a fait appel de son jugement.
Les avocats réfutent les preuves de l'accusation lors de la première audience
La première audience de Mme Cao a eu lieu dans une pièce du Premier centre de détention de Maoming, où elle séjourne. Il y avait vingt sièges dans la salle d'audience improvisée, mais seuls son mari, leurs deux fils, et son cousin ont été autorisés à assister au procès.
La route devant le centre de détention était bloquée par plus d'une quarantaine d'agents en civil qui faisaient les cent pas. La famille de Mme Cao a vu une dizaine d'agents de police lourdement armés se tenir à l'extérieur, au plus près de la salle où se tenait l'audience.
Les deux procureurs ont présenté quatre éléments de preuve à charge : Premièrement : Mme Cao a donné à la sœur de son mari un livre du Falun Gong il y a dix ans. Deuxièmement : Mme Cao a arraché l'affiche anti-Falun Gong. Troisièmement : la police a trouvé de nombreux livres du Falun Gong au domicile de Mme Cao. Enfin, Mme Cao a déjà été condamnée une fois à des travaux forcés pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.
Les deux avocats de Mme Cao ont réfuté les éléments de preuve de l'accusation. Ils ont souligné qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et que leur cliente n'aurait jamais dû être arrêtée pour avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté de croyance. Par conséquent, la peine à des travaux forcés dans le passé était une violation de ses droits légaux. Il n'y avait également rien de mal à ce qu'elle possède et partage des livres du Falun Gong. Quant à l'affiche, Mme Cao avait parfaitement le droit de réagir à une fausse propagande contre le Falun Gong.
Déterminée à se battre pour la justice après l'audience de détermination de la peine
La deuxième audience a également eu lieu au centre de détention. Les membres de la famille de Mme Cao étaient à nouveau présents pour la soutenir.
Le juge Jiang a prononcé un verdict de culpabilité contre Mme Cao en moins de vingt minutes. Elle a tout de suite embauché un nouvel avocat pour aider à faire appel de son jugement. Lorsque l'avocat a rencontré Mme Cao, le 19 janvier 2018, elle a exprimé sa détermination à se battre pour la justice.
Voir aussi (en chinois) :
Voir aussi :
Mme Cao Junyi arrêtée, sa famille menacée
Traduit de l'anglais en France