Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Un chef de la police accepte des documents à propos du Falun Gong et me ramène chez moi en voiture

3 janvier 2018 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong de la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) De nombreux pratiquants de Falun Gong ont été harcelés et même arrêtés après avoir déposé une plainte pénale contre l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong. J’aimerais partager ma compréhension au regard de cette affaire.

Le Maître a dit :

« Pour un pratiquant, regarder à l’intérieur est un trésor de la Loi. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 »)

Nous, pratiquants, sommes supposés jouer les premiers rôles sur la scène de ce monde durant la rectification de Fa. Nous sommes en train de faire la chose la plus droite en réclamant justice contre Jiang. Pourquoi faisons-nous face à encore plus de persécution en déposant des plaintes contre lui ?

Je pense que nous devrions regarder à l’intérieur pour voir si effectivement nous sommes en train de jouer les premiers rôles quand nous clarifions la vérité à ceux appartenant aux forces de police et au système judiciaire qui nous harcèlent. Nous devrions avoir de la compassion envers eux, parce que ce sont eux les véritables victimes que nous devons sauver. C’est ce que j’ai fait fin mai 2015 quand j’ai déposé ma plainte contre Jiang.

Peu après avoir envoyé ma plainte par courrier électronique, la police et des fonctionnaires locaux sont venus chez moi et m’ont ordonné de signer un document disant que j’avais « diffamé Jiang ». Ma première pensée a été de saisir cette occasion et de leur dire pourquoi Jiang devrait être tenu responsable pour les crimes qu’il a commis à l’encontre des pratiquants de Falun Gong.

J’ai énuméré plus de dix crimes commis sous les directives de Jiang, en y incluant la mise en scène de l’incident des auto-immolations sur la place Tiananmen ainsi que les prélèvements à vif d’organes sur des pratiquants détenus. Je leur ai dit que Jiang devait être traduit en justice et les ai avertis qu’ils auraient également à faire face à des conséquences s’ils continuaient de suivre la politique de persécution de Jiang.

Ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de suivre les ordres d’en haut. J’ai dit que je ne signerais jamais leur document, mais je leur ai offert à tous un paquet de documents informatifs à lire à propos du Falun Gong. Je leur ai dit qu’ils auraient à signer un reçu pour attester qu’ils avaient bien reçu le paquet. L’un d’entre eux a accepté, mais quand je suis rentré à l’intérieur pour prendre un stylo et un papier, ils sont partis.

Quelques jours plus tard, j’ai apporté plusieurs paquets de documents de Falun Gong au poste de police local et aux services judiciaires. J’ai donné un paquet à chacun et leur ai demandé de signer un reçu. Un fonctionnaire de police m’a dit qu’il ne pouvait pas le prendre s’il avait à signer. J’ai pensé qu’il devait avoir peur que quelqu’un puisse découvrir qu’il avait pris des documents de Falun Gong, donc je lui en ai quand même donné un.

Le Maître a dit dans « Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016 » :

« … certains élèves vont clarifier la vérité dans les postes de police, dans les bureaux de la sécurité publique, dans les locaux gouvernementaux, ils le font et même très bien. »

Inspiré par les enseignements du Maître, j’ai à nouveau récemment visité le poste de police local après qu’une dizaine de pratiquants locaux ont été arrêtés pour avoir poursuivi Jiang en justice. J’ai apporté un paquet de documents de Falun Gong et en même temps un exemplaire de ma plainte de 10 pages contre Jiang. Je les ai donnés au chef de la police et lui ai expliqué comment j’avais été persécuté et lui ai montré une photo de moi émacié après avoir été torturé. J’ai expliqué tout ce qu’il y avait dans les documents.

À la fin, le chef de la police a signé le reçu pour le paquet et m’a ramené chez moi. Mes voisins m’ont dit : « Dans le passé, la police était souvent là pour vous arrêter. Maintenant, ils vous raccompagnent chez vous. » Je leur ai expliqué comment j’étais devenu ami avec la police. Le chef de la police m’a dit que j’étais le bienvenu à tout moment au poste. Je lui ai dit qu’il était le bienvenu chez moi.

Traduit de l’anglais en Europe