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Une femme d'affaires est emprisonnée pour ses convictions, son mari est traumatisé au point de nécessiter une hospitalisation

5 janvier 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hebei en Chine

(Minghui.org) Alors qu'une femme d'affaires de la ville de Shijiazhuang reste emprisonnée pour sa croyance, son mari, qui était en mauvaise santé et comptait sur elle pour ses soins pendant toutes ces années, a été si traumatisé que sa pression artérielle a grimpé au point de nécessiter une procédure d'endoprothèse. Il est toujours hospitalisé au moment d’écrire cet article.

Mme Hu Yanxia, 54 ans, a été arrêtée le 15 novembre 2013 pour son refus de renoncer au Falun Gong, discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Elle a ensuite été libérée sous caution en raison de sa mauvaise santé. Elle a comparu devant le tribunal du district de Qiaoxi le 12 octobre 2015 et a été condamnée à trois ans d’emprisonnement le 6 juillet 2016.

Le tribunal intermédiaire de Shijiazhuang a rapidement rejeté son appel sans communiquer avec son avocat ni tenir d'audience. Comme son état de santé ne répondait pas aux critères d'admission de la prison, elle a été mise en liberté surveillée, bien que la durée de sa probation reste à investiguer.

Le juge Zheng Lijun du tribunal de district de Qiaoxi a appelé Mme Hu le 14 février 2017, lui demandant de se rendre au palais de justice pour signer des documents afin de transformer sa probation en « purger sa peine en dehors de la prison ».

Elle y est allée le lendemain et Zheng l'a emmenée au Deuxième centre de détention de Shijiazhuang pour un examen médical « dans le cadre de la procédure normale ». Sa tension artérielle a été mesurée à 180/130. Quelques heures plus tard, Zheng a dit qu'il était temps de la renvoyer chez elle, mais il l'a emmenée directement à la prison pour femmes de la province du Hebei.

Le mari de Mme Hu a reçu un appel téléphonique de la prison le 1er mars, lui demandant d'envoyer de l'argent afin d’acheter des médicaments pour soigner l'hypertension artérielle de sa femme. Son mari avait déposé 500 yuans pour elle seulement une semaine auparavant, et il se demandait où l'argent était passé ou bien si l'état de sa femme s'était détérioré. Il a demandé à voir sa femme, mais sa demande a été refusée.

La prison a appelé de nouveau deux jours plus tard, demandant davantage d'argent. Le mari de Mme Hu est devenu encore plus inquiet de son état. Il est allé à la prison le 9 mars, une journée porte ouverte qui acceptait les visites familiales sans réserve, mais les gardes l'ont renvoyé.

L’inquiétude concernant sa femme a eu un impact sur la santé du mari. Il avait toujours eu des problèmes de santé et comptait sur elle pour gagner de l'argent et prendre soin de lui. Sa tension artérielle a soudainement atteint des niveaux dangereusement élevés en décembre, et ses médecins ont pratiqué une procédure d'endoprothèse. Il reste hospitalisé au moment d’écrire cet article.

Traduit de l'anglais en Europe