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Clarifier la vérité après être sorti de prison

6 janvier 2018 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2005. J'ai été arrêté à l'automne de 2009 et incarcéré ensuite jusqu'en janvier 2016.

En prison j'ai refusé de coopérer avec les gardiens et j'ai refusé également de céder à leurs instances. Quand je suis rentré chez moi, des pratiquants m'ont apporté des livres de Dafa et des articles récents. Après avoir étudié le Fa pendant une semaine j'ai réalisé que j'avais pris du retard dans ma cultivation.

Bien faire dans les activités de clarification de la vérité

La première fois que j'ai participé à des activités de clarification de la vérité après ma libération de prison, j'ai choisi un quartier résidentiel où habitent des personnes qui travaillent dans le système judiciaire. Ceux qui habitaient là étaient impliqué directement dans la persécution et je pensais que si ils connaissaient la vérité sur Dafa, ils décideraient peut être de ne pas y participer.

En arrivant à l'entrée du quartier résidentiel, j'ai vu trois personnes qui discutaient avec le gardien, donc je ne pouvais pas entrer. J'ai demandé à Maître Li de renforcer mes pensées droites afin que je puisse distribuer les documents de Dafa. Les personnes sont parties au bout d'une minute et le gardien m'a tourné le dos. Je suis entré dans un immeuble et j'ai distribué une vingtaine de brochures avant que n'arrive plusieurs personnes. Mais je suis reparti sans problème.

J'ai donné une brochure à un homme âgé et quand je l'ai rencontré le lendemain il a accepté de démissionner du Parti communiste chinois (PCC).

Ensuite, au mois d'août 2016, j'ai croisé le directeur du centre de détention où j'avais été incarcéré. Il avait déjà une compréhension positive de Dafa et avait sermonné un jour des drogués en leur disant « Vous devriez tous apprendre du Falun Dafa. »

Nous avons parlé un moment avant que je lui suggère de démissionner du PCC. Il a accepté et m'a dit que, puisque je connaissais son vrai nom, il n'était pas nécessaire de prendre un pseudonyme.

Clarifier la vérité dans ma ville d'origine

Je suis originaire d'un village dans une région montagneuse reculée. Il faut une journée entière pour y aller. Je pensais qu'il était très probable qu'aucun pratiquant n'y soit jamais allé pour parler au villageois de Dafa, donc je sentais que c'était de ma responsabilité. Le Maître a dit :

« .....pour que pas un endroit où il y a des gens ne soit oublié. » (« Abandonner le cœur de l'homme, sauver les gens de ce monde », Points essentiels pour un avancement diligent III)

En avril 2016 je me suis rendu dans ma ville natale et j'ai apporté des documents d'information sur Dafa avec moi. Avant de parler aux gens, j'étudiais le Fa. Le Maître a dit :

« Cultiver l'intérieur pacifie l'extérieur » (« Cultiver l’intérieur pacifie l’extérieur », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Quand je suis arrivé à la première maison j'ai rencontré un jeune homme dans la cour et je lui ai dit que j'avais des documents qu'il devrait lire. Il hésitait, mais une dame âgée est sortie de la maison en disant qu'elle en prendrait. Elle m'a invité à venir dans la maison pour manger et elle m'a remercié encore et encore. Des choses similaires se sont produites maintes fois.

Dans l'après-midi, à force de marcher, j'étais fatigué et j'avais soif. J'ai rencontré une femme avec sa petite fille. Je leur ai parlé et je leur ai donné des documents. La petite m'a tendu sa bouteille d'eau. J'ai bu un petit peu et elle n'a accepté qu'un yuan après que je lui ai dis que je pratiquais le Falun Dafa et que je ne pouvais pas profiter de sa générosité. Elle a dit « Vous êtes vraiment une bonne personne. »

Quand je suis arrivé à une autre maison et que j'ai tendu mes brochures au propriétaire, il a refusé de les prendre. Mais je lui ai parlé et il a changé d'attitude. Je lui ai dit que Dafa nous enseigne à être bon et à vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je lui ai ensuite parlé de la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen et d'autres faits concernant Dafa.

Il y avait beaucoup de personnes âgées au village ainsi que des femmes et des enfants. La plupart de ceux à qui j'ai parlé ont accepté les dépliants, mais une personne a commencé à hurler en disant qu'il avait « attrapé un pratiquant de Falun Dafa ». Quelqu'un lui a demandé si j'avais fait quelque chose de mal. Comme il a du admettre que je n'avais rien fait de mal, on lui a dit de me laisser partir.

Surmonter une tribulation familliale

J'habite avec ma fille et mon gendre qui louent un appartement en ville. Un jour après mon retour, mon gendre m'a dit : « Vous m'avez donné 200 000 yuans. Pendant que vous étiez en prison je vous ai envoyé de l'argent et je vous ai rendu visite. C'est pour ça qu'aujourd'hui je n'ai pas de maison à moi. » Quelques jours plus tard il m'a demandé 250 000 yuans.

Je n'ai pas discuté avec lui, mais j'avais de la colère au cœur. Donc, j'ai cherché à l'intérieur et je me suis rendu compte que je ne me souciais pas de ce dont il avait besoin. J'ai décidé qu'à partir de ce moment, je devrais non seulement me soucier de lui mais aussi que je devrais essayer de le comprendre mieux.

La mère de mon gendre était également pratiquante de Falun Dafa et elle a été persécutée à mort pendant que j'étais en prison. Son père était déprimé et on a du l'hospitaliser. Plus tard, quand il a quitté l'hôpital il était toujours alité et c'est la grand-mère de mon gendre, qui avait dans les 80 ans, qui s'en occupait. Quel pression intense il endurait !

Afin de réduire leur fardeau, j'ai travaillé à mi-temps, j'ai participé davantage aux tâches ménagères et j'ai été plus communicatif avec eux. Peu de temps après, mon gendre a été capable de me comprendre et de comprendre Dafa. Maintenant il me traite bien. Il a offert de m'acheter des vêtements neufs et de me donner une allocation que je n'ai pas voulu accepter.

Ils n'ont pas de problème avec le fait que j'étudie les enseignements et que je pratique les exercices à la maison. Mais à cause de la persécution, ils craignent de me voir de nouveau arrêté si je sors pour clarifier la vérité.

Cela fait un peu plus de huit mois depuis ma libération de prison. Je sais que j'ai encore du chemin à faire pour atteindre les exigences du Maître et j'ai beaucoup d'attachements à éliminer, tel que l'impatience, ne contacter que des personnes choisies pour démissionner du PCC et parfois j'ai un état de somnolence en étudiant le Fa.

Traduit de l'anglais en France