(Minghui.org) J'ai regardé à l'intérieur de moi-même et j'ai éliminé mes attachements pendant les nombreuses années de ma cultivation et pratique, mais il y avait toujours un attachement qui ne cessait de m'échapper.
Cet attachement avait dominé mes pensées et était tellement bien caché qu'il était devenu une part naturelle de moi-même. C'était l'attachement à l'arrogance et à un sentiment de supériorité.
L'attachement se manifestait des manières suivantes :
Avoir une haute opinion de moi-même et considérer les autres comme vulgaires et stupides.
Être désagréable et exigeante envers les autres sans voir leurs forces.
Penser que quiconque me rend triste doit être puni, car ils sont insignifiants et j'ai absolument raison.
À la maison, ce que je dis fait loi, car mon mari est incompétent et ne peut rien faire correctement. Je suis bien mieux que lui dans tous les domaines.
Au travail, je pensais que mon supérieur était incapable de me diriger et qu'il devait s'être fait pistonner pour arriver à son poste. Quand mes collègues travaillaient bien, je pensais que c'était dû à la chance et non à leurs capacités.
Quand j'étais dans un rôle de direction, je pensais que j'étais très douée pour superviser les autres. Si je ne les dirigeais pas bien, c'était parce que les membres de mon équipe n'étaient pas assez bons. Ils voulaient juste être payés pour être paresseux.
Quand je clarifiais la vérité, je trouvais que j'étais persuasive et que je savais tout, car j'étais dirigée par la pensée que j'étais élevée et toute puissante. Si la personne avec qui je parlais refusait d'être d'accord avec moi, c'était parce qu'elle était trop trompée par la propagande et ne pouvait être sauvée.
Je pensais que j’étais une bonne pratiquante, car j'étais capable de regarder à l'intérieur et que j'avais trouvé de nombreux attachements. Quand je regardais les autres pratiquants, ils ne semblaient pas avoir une bonne qualité d'éveil et n'étaient pas capables de trouver leurs attachements. Quand je n'arrivais pas à progresser avec diligence, je me disais que tout le monde se relâche parfois.
Je ne supportais pas que l'on profite de moi, puisque j'étais bien plus capable que ces tocards. Quand je profitais des autres, j'étais emplie de joie et je voulais me vanter que j'étais mieux que les autres et que j'avais beaucoup de vertu.
Quand les gens refusaient d'écouter les faits sur la persécution, je pensais qu'ils n'étaient pas reconnaissants envers mon acte de bienveillance pour les sauver. Je pensais qu'ils devraient être profondément reconnaissants au lieu d'être si confus et de ne pas voir la bonté en moi. J'étais une personne sage qui pouvait comprendre le Falun Dafa et qu'ils ne seraient jamais comme moi.
Je pensais que j'étais là pour que les autres m'admirent et me soient reconnaissants, que j'étais là pour que les autres écoutent sans questionner mon autorité. Je devrais être contente quand les autres m'indiquent mes attachements. Au lieu de cela, j'en voulais à ceux qui me « maltraitaient » et me faisaient me sentir mal.
Je ne traitais pas les êtres et mes compagnons de cultivation avec la bonne attitude. J'étais toujours centrée sur moi-même et me sentais supérieure ; je voulais contrôler les autres pour satisfaire mon sentiment de supériorité. Cette arrogance me rendait en colère quand je rencontrais des gens « grossiers et autoritaires », car ils mettaient au défi mon autorité. Face à ces épreuves, je ne pouvais pas voir que j'étais arrogante — j'étais trop occupée à mettre en cause mes attachements à la vanité, aux émotions, à la compétition et au gain personnel.
Il ne m'est jamais venu à l'esprit que cela n'avait pas de sens d'être furieuse pour un peu de vanité et de gains personnels. Je ne cherchais pas non plus à comprendre pourquoi je faisais toute une scène si quelqu'un n'était pas gentil avec moi, même quand il n'y avait aucun enjeu. Quand les jeunes me répondaient mal à la maison, la vanité et les gains personnels n'étaient pas concernés, mais je me mettais quand même très en colère. La seule explication est que mon arrogance était intouchable.
Certaines personnes aiment se battre, et ce n'est probablement pas que lié à la vanité et aux gains personnels. Quand des hommes politiques importants dans le Parti communiste chinois se battent, parfois ils parient leur vie. Ils ne sont pas suffisamment stupides pour abandonner leur vie pour le gain et la vanité ; en fait, ils veulent le pouvoir et le statut, le désir dont l'origine est leur forte arrogance. Ils croient fermement qu'ils sont les plus merveilleux, les plus glorieux et les plus corrects. Ils n'ont aucun doute qu'ils sont au-dessus de tout le monde et qu'ils doivent prouver cette croyance avec leur propre vie.
Les forces anciennes et le spectre communiste pervers ont poussé l'arrogance à l'extrême, croyant qu'ils aidaient la rectification de Fa. Nous devons éliminer l'attachement à l'arrogance maintenant que nous venons de le remarquer. Si nous ne le faisons pas, des interférences démoniaques venant de notre propre esprit risquent de se manifester.
Traduit de l'anglais en France