(Minghui.org) Mon mari a reçu un appel téléphonique du Département de police dans la soirée du 9 mars 2018. J’ai été signalée par le parent d’un étudiant pour avoir clarifié les faits sur le Falun Gong aux étudiants. Il était nerveux et m’a demandé de me cacher, mais je n’étais pas d’accord et ma belle-mère non plus. Mes expériences de clarification de la vérité (décrites ci-dessous) dans le passé à la police m’ont fait sentir que la bienveillance pourrait résoudre la tribulation.
À la prochaine… en tant qu’amis
Un jour en juin 2013, le secrétaire du Comité politique et juridique du canton (CPJ) m’attendait à la porte d’entrée quand je suis rentrée chez moi après avoir clarifié la vérité aux gens. Avec lui, il y avait huit personnes de différentes organisations. Ils ont dit qu’ils venaient juste pour comprendre ce que je faisais.
Je savais qu’ils étais venus pour me harceler parce que je pratique le Falun Gong. Néanmoins, je les ai invités à entrer.
Le secrétaire du CPJ a dit en me souriant : « Vous avez l’air en forme. Votre domicile est rangé. »
« Vous pratiquez encore ? », a demandé l'un d’eux.
« Croyez-vous que je pratique encore ? », ai-je souri et répondu.
Il a dit : « Nous sommes venus pour vous emmener aujourd’hui. »
J’ai dit carrément : « Vous le pouvez sûrement, mais il est presque midi. Je dois préparer le repas. Vous pouvez tous manger ici. »
Ils se sont levés tout de suite et ont marché en direction de la porte. Ils ont dit : « Ce ne sera pas nécessaire. »
« Au revoir », ai-je dit.
« Au revoir », a répondu gentiment un membre du groupe.
« C’est bien que nous puissions nous revoir comme amis, n’est-ce pas ? », ai-je dit.
Ils ont tous souri et sont partis.
La police bénie pour leur gentillesse avec les pratiquants
Une pratiquante a été arrêtée en mars ou avril 2016 pour avoir intenté une poursuite contre Jiang Zemin. Bien que la poursuite en justice était légale, elle risquait être condamnée à plus de sept ans de prison.
Beaucoup de pratiquants de faubourgs locaux, d’autres provinces et à l’étranger se sont réunis pour la secourir. Nous avons fait des appels téléphoniques, écrit des lettres et affiché des dépliants. J’ai aussi demandé à un policier que je connaissais de donner des documents d’information au chef de la police, au capitaine, et au capitaine adjoint du Bureau 610.
Les documents d’information comprenaient deux lettres donnant des conseils, la plainte soumise à la juridiction criminelle que j’avais déposée auprès du parquet populaire suprême en août 2015, les Neuf Commentaires sur le Parti communiste et Voyager au ciel et sur la Terre malgré le vent et la pluie.
« Et s’ils utilisent les documents de Falun Gong comme preuve pour vous arrêter ? », a demandé le policier.
J’ai dit : « Les documents sont des trésors et pour la police ce ne sont pas des preuves pour nous infliger la persécution. La pratique du Falun Gong est légale et en faire sa promotion n’est pas une violation de la loi. La Constitution donne aux citoyens la liberté de parole et de croyance. »
« Le capitaine adjoint du Bureau 610 a été stupéfait par votre déclaration de plainte. Il vous a demandé de ne pas poster les plaintes et de ne pas vous plaindre de lui », a déclaré le policier après avoir livré les documents.
J'ai répondu : « Ma déclaration est correcte. Il m'a arrêtée, a saccagé mon domicile et m'a envoyée deux fois dans un camp de travail forcé. »
Le policier a dit : « Lui et le capitaine ont reçu des dizaines d'appels téléphoniques chaque jour. Ils ont examiné les dossiers de surveillance et ont décidé que vous étiez responsable des appels. Ils vous arrêteront si vous continuez à faire des appels. Ils ont dit que vous pourriez être condamnée à sept ans de prison. »
« Nous ne vous avons pas arrêtée parce que vous êtes gentille avec les gens et filiale envers vos parents », a-t-il ajouté. « Je vous suggère d'arrêter de pratiquer. »
J'ai dit : « Ce n'est pas possible. Je n'échangerais ma pratique pour rien au monde. Seul mon Maître, le fondateur du Falun Gong, a le dernier mot. »
J'ai essayé de rencontrer le capitaine du Bureau 610 deux fois mais ce fut en vain. Cependant, un autre pratiquant a aidé ses parents à démissionner du Parti communiste chinois.
Par l'intermédiaire de ce policier, j'ai rencontré le capitaine adjoint du Bureau 610 et je lui ai dit les faits sur le Falun Gong.
J'ai dit à ce policier que lui et le chef de la police avaient fait de bonnes actions pour les pratiquants et qu'ils seraient grandement récompensés.
Le chef de la police a été promu à un poste dans le Service de police de la ville en mai 2016. Ce policier a été hospitalisé pour une intervention chirurgicale l'hiver suivant. Il s'est très bien rétabli et s'est reposé chez lui.
Finalement, la compagne de cultivation a été libérée sous caution.
Clarifier la vérité par lettres
Je cuisinais pour ma belle-mère hospitalisée vers 11 h le 9 septembre 2016 lorsque cinq personnes d'unités gouvernementales sont venues chez moi. Deux jeunes policiers m'ont demandé pourquoi j'écrivais encore des lettres et m'ont dit d'arrêter de le faire. Ils ont aussi essayé de me poser des questions et de me faire signer les documents d'interrogatoire.
Je leur ai dit sérieusement : « Je ne répondrai à aucune question et je ne signerai pas votre rapport. J'écris des lettres pour votre bien. Je veux que vous sachiez que vous serez récompensés si vous traitez les pratiquants avec gentillesse. Je ne veux pas laisser de preuves que vous m'avez persécutée pour un procès futur. »
J'ai ajouté : « C'est à mon Maître de décider si je continue ou non à écrire des lettres. Il m'a appris à être désintéressée et bienveillante. Selon la Constitution, j'ai la liberté de croyance et de parole. Vous devriez accomplir votre devoir dans le respect de la loi. »
Un policier s'est soudainement levé et est parti. Les autres l'ont suivi. Je leur ai dit au revoir en souriant.
La bienveillance résout les tribulations
Je suis allée sur le site Internet de Minghui dans un magasin un après-midi d'avril 2017. Quand deux jeunes policiers sont venus vers moi, je leur ai montré des articles sur la police qui est gentille avec les disciples de Dafa. Mais un policier svelte voulait que je signe une déclaration, et j'ai refusé.
Il a ensuite appelé d'autres agents de police pour l’aider. Ils ont confisqué mon Zhuan Falun (le livre principal du Falun Gong), quelques conférences de Fa, plusieurs billets de banque clarifiant la vérité et mon ordinateur portable.
Je suis allée au Département de police après 17 h pour leur parler du pouvoir de guérison de Dafa. Je leur ai dit que j'étais osseuse et en mauvaise santé dans mon enfance et que je m'évanouissais parfois, que j'avais souffert de multiples maladies après mon accouchement et qu'aucun traitement ne marchait jusqu'à ce que je commence à pratiquer le Falun Gong.
J'ai dit : « Le livre Zhuan Falun est précieux. Chaque mot du livre émet une lumière dorée. J'ai aussi vu des roues de la Loi tourner. J'ai suivi le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être honnête envers les autres et tolérante quand un conflit survient. Peu de temps après, mes maladies ont disparu par magie. Je suis en bonne santé depuis 18 ans. »
Je leur ai aussi dit combien j'étais gentille avec ceux qui étaient implacables avec moi dans le camp de travail et comment ils ont été touchés ensuite par ma tolérance.
Le policier svelte est parti prendre son repas du soir chez lui. J'ai dit aux trois autres qu'il était temps pour moi de dîner et que ma famille m'attendait. Mais les policiers m'ont demandé de leur lire un peu plus sur les conférences de Fa et le Zhuan Falun.
Le capitaine adjoint du Bureau 610 est alors arrivé. Il m'a emmenée à l'hôpital pour un examen médical et m'a ensuite envoyée au centre de détention. Il était environ minuit quand j'ai été admise.
Au centre de détention, j'ai clarifié la vérité au directeur et aux gardiens de prison. Pendant ce temps, ma famille et mes proches ont également parlé au personnel du Département de police pour obtenir ma libération.
Le septième jour, j'ai soudain eu une pensée droite : le centre de détention n'était pas un endroit pour moi. Je voulais partir et sauver des gens. J'ai demandé au Maître de renforcer ma pensée droite. Le directeur du centre de détention est venu au bout d'un certain temps pour me dire que j'allais être libérée le lendemain matin une fois que ma famille aurait terminé les procédures de libération au Département de police du canton.
Les agents qui ont pris mes affaires ne m'ont rendu que mon ordinateur. Ils ont gardé mon Zhuan Falun, mes conférences sur l'enseignement du Fa, et mes cartes clarifiant la vérité. J'ai émis une pensée droite : « Ces choses ont été laissées là pour les policiers ayant l’affinité prédestinée. J'espère qu'ils comprendront les faits et traiteront les disciples de Dafa avec bonté. »
Être gentille avec les personnes inflexibles dans le camp de travail
J'ai été incarcérée pour ne pas avoir abandonné la cultivation et pratique. Les gardiens de prison ont calomnié Dafa et le Maître devant moi. Ils m'ont menacée quand j'ai refusé d'écrire les trois déclarations.
J'ai été forcée de transporter des sacs de ciment, des sacs de sable et des briques du rez-de-chaussée au troisième étage pendant une longue période. J'étais épuisée et je ne pouvais pas me tenir debout avec stabilité. Mon rythme cardiaque s'est accéléré. Alors que j'étais au bord de l'effondrement, une voix soudain a dit :
« Que les êtres ne s'impatientent surtout pas
Les divinités et les bouddhas sourient déjà »
(« Dafa est bon », Hong Yin II)
Momentanément, mon sentiment de douleur a disparu, et la tribulation est devenue très mineure.
Dafa était mon soutien spirituel et le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance est déjà enraciné dans chacune de mes cellules. Dans la souffrance, je me souviens toujours de l'enseignement du Maître selon lequel un pratiquant doit prendre la douleur facilement, devenir désintéressé, et considérer les autres d'abord pour quoi que ce soit.
Dans la 9e leçon du Zhuan Falun, le Maître dit :
« C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. »
Il nous a également enseigné qu'on « doit parvenir à ne pas rendre les coups quand on le frappe, à ne pas rétorquer quand on l’insulte » (Zhuan Falun).
Je m'encourageais à être persévérante tout le temps jusqu'à ce que je surmonte la tribulation.
On m'a forcée à travailler plus de 12 heures par jour sans être compensée, je n'ai jamais eu assez à manger et les conditions de travail étaient mauvaises.
Ma famille me manquait le soir et je ne pouvais pas m'endormir. J'avais du ressentiment parce que je ne pouvais ni m'occuper de mes parents et de mes beaux-parents, ni partager les problèmes que mon mari avait, ni m'occuper de mes deux jeunes enfants.
La souffrance de la torture physique et spirituelle à long terme avait atteint la limite de mon endurance. Chaque jour semblait être une année. Mes cheveux sont devenus poivre et sel en un an.
Malgré un environnement aussi rude, mon cœur était aussi sacré qu'un lotus, qui n'est pas souillé par la boue. J'étais encore gentille avec ceux qui étaient implacables.
Il y a un dicton : « Les êtres divins regardent ce que font les humains. » Le plus grand souhait d'un disciple de Dafa est de réveiller les êtres avant l'arrivée de la catastrophe.
Les gardiens de prison et les ouvriers ont finalement été touchés par ma gentillesse. Ils me respectaient et sont devenus amis avec moi.
Le bien et le mal seront remboursés en conséquence. J'espérais qu'ils suivraient le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour devenir de bonnes personnes et traiter les pratiquants de Dafa avec gentillesse. Ils seraient alors récompensés par la chance et une longue vie.
La police m'a laissé écrire des mots spéciaux sur le rapport d'interrogatoire
Un jour de novembre 2017, cinq policiers sont venus me poser à nouveau les mêmes questions.
Je leur ai dit : « Dafa a été largement répandu dans plus de cent pays et est très apprécié. Il apporte de nombreux bienfaits et ne nuit à aucune société. Le livre Zhuan Falun a été traduit en 39 langues. »
J'ai ajouté : « Le pouvoir de la foi est énorme, et aucun moyen de coercition ne peut changer le cœur des gens. Seuls les principes de la loi de Bouddha peuvent faire changer les gens du fond du cœur. »
Quand les policiers ont fini leur rapport, ils m'ont permis de le signer avec n'importe quel message que je voulais, y compris « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».
Ils m'ont aussi demandé mon numéro de téléphone. J'ai dit : « Vous êtes toujours bienvenus si vous voulez comprendre le Falun Gong. Ne venez pas ici si vous êtes hostiles et inamicaux. »
La police était satisfaite et est partie.
J'ai crié haut et fort : « Dites à vos familles de réciter sincèrement "Falun Dafa est bon" et "Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon". Ils seront en bonne santé et heureux. »
Ma compréhension
Je suis une disciple de Dafa pendant la période de la rectification de Fa. J'ai une mission historique. Je suis venue dans ce monde pour aider le Maître à rectifier le Fa. Je dis aux gens les faits sur le Falun Gong avec sagesse et je sauve les êtres avec bienveillance. Les documents clarifiant la vérité sont de bons et brillants trésors pour sauver les gens. Ils ne constituent pas une preuve pour subir la persécution.
Quand je comprends le Fa, rectifie mes pensées et fais honnêtement des choses droites, mon mari et sa mère agissent normalement comme si rien ne s'est passé.
Dafa s'est largement répandu, et c'est une chance pour les gens d'entendre les faits sur le Falun Gong. J'ai suivi le principe « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » pour devenir une bonne personne. Les êtres divins de l'univers ne permettront à personne de me persécuter.
Traduit de l'anglais au Canada