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Fahui de Minghui | Les autres pratiquants sont comme ma famille

23 novembre 2018 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org)

Salutations, Maître ! Salutations, compagnons de cultivation !

Avec l'aide du Maître, je pratique le Falun Dafa depuis vingt ans. Le Maître nous a dit :

« Je ne peux pas laisser derrière un seul disciple de Dafa, chacun est de ma famille, alors comment pouvez-vous traiter les membres de ma famille de façon différente ? » (« Enseignement de la Loi à la réunion avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique », Enseignement de Fa dans les conférences VI).

La famille du Maître est ma famille, alors j'aimerais vous parler du fait de traiter les pratiquants comme des membres de ma famille.

I. Les préoccupations des pratiquants sont comme les miennes

Au début, lorsque Jiang Zemin, ancien chef du Parti communiste chinois (PCC), a lancé la persécution du Falun Gong en 1999, la terreur rouge était si forte que certains pratiquants avaient peur de se parler. Même si j'avais aussi l'attachement à la peur, je sentais que j'avais tellement bénéficié du Falun Dafa - physiquement et mentalement - que je devais faire connaître aux autres la bonté du Falun Dafa, exposer les mensonges fabriqués par le PCC, et trouver ceux qui étaient autrefois mes collègues pour les aider à se remettre en selle.

J'ai commencé par rendre visite aux pratiquants que je connaissais. Si je les rencontrais dehors, je les invitais chez moi et je leur montrais des documentaires comme False Fire, qui démystifiait le coup monté des auto-immolations place Tiananmen que le PCC avait utilisé pour inciter à la haine contre Dafa. Peu à peu, plusieurs personnes ont repris la pratique du Falun Dafa. Un autre pratiquant et moi avons tous les deux rassemblé 5000 yuans et formé un petit site de production de documents pour parler de Dafa et de la persécution à d'autres personnes.

Pendant ce temps, le Maître a pris des dispositions ingénieuses pour que je puisse rencontrer d'autres pratiquants dans les bus, et nous avons pu former un seul corps.

Une fois, je parlais à une vieille dame dans le bus. Elle m'a demandé mon âge et je lui ai dit que j'avais presque soixante-dix ans. Elle a été surprise parce que j'avais l'air beaucoup plus jeune. « J'avais beaucoup de maladies », ai-je dit. « Au pire moment, mon mari devait me porter dans les escaliers. Mais ces vingt dernières années, je n'ai pas pris un seul médicament. » Elle était bouleversée. Je lui ai dit que c'était parce que je pratiquais Dafa.

Un homme de l'autre côté de l'autobus s'est approché de moi et m'a murmuré : « Ma sœur, j'aimerais demander de l'aide. Je veux t'emprunter quelque chose. » Je sentais qu'il devait être un pratiquant. Il m'a dit qu'il avait déménagé dans un autre endroit et qu'il ne pouvait pas regarder les conférences du Maître. Il était très enthousiaste que je puisse les lui fournir. J'ai rapidement commencé à lui livrer des documents de Dafa, à lui et à sa femme, et j'ai continué à le faire pendant plusieurs années.

Un jour de l'hiver 2015, alors que le bus approchait de mon arrêt, je me suis levée et me suis dirigée vers la porte. Mais pour une raison quelconque, j'ai changé d'avis et je suis retournée à mon siège. Une autre dame de mon âge s'était déjà assise là, alors je suis restée debout à côté d'elle.

Elle s'est levée pour me rendre le siège et je lui ai dit : « Pas de problème. C'est presque mon arrêt. » Elle était un peu gênée et m'a dit qu'elle avait une hernie discale et que son dos lui faisait très mal. Je lui ai dit que j'étais comme ça avant. Elle m'a demandé comment j'avais surmonté la douleur. Je lui ai dit que j'allais bien après avoir commencé la pratique du Falun Dafa. Quand j'ai commencé à lui en dire plus sur la persécution, elle a murmuré : « Je pratiquais aussi avant. »

« Le Maître ne t'a pas abandonnée », lui ai-je dit. « Il prend toujours soin de toi. C'est grâce à l'arrangement minutieux du Maître que je t'ai rencontrée aujourd'hui ! » Je ne suis pas descendue à mon arrêt, mais je l'ai accompagnée. Nous avons longuement parlé.

J'ai découvert qu'elle avait pratiqué pendant trois ans, puis qu'elle avait abandonné la pratique une fois que la persécution avait commencé. Elle a mentionné d'autres pratiquants qui se trouvaient sur son site de pratique, et je les connaissais tous. Je suis allée chez elle et elle m'a immédiatement demandé de l'aider à réapprendre les exercices.

Plus tard, je lui ai acheté un lecteur MP3 pour qu'elle puisse écouter les conférences du Maître. Je lui ai aussi donné périodiquement les nouvelles conférences du Maître et l'hebdomadaire Minghui. Elle m'a dit qu'elle ne prenait plus de médicaments et que son dos était à nouveau en bonne santé. Son père avait plus de quatre-vingt-dix ans et il avait également commencé à écouter des conférences du Maître.

J'ai fait preuve de diligence en aidant les pratiquants qui en avaient besoin. Il y a dix ans, un compagnon de cultivation a été arrêté et sa famille avait besoin d'argent pour engager un avocat. Même si je n'avais pas beaucoup d'argent, je leur ai immédiatement apporté 30 000 yuans. Je sentais que les affaires des autres pratiquants sont comme les miennes. Quand le pratiquant est rentré chez lui on lui a raconté ce que j'avais fait, il a été très touché. Quelques années plus tard, il m'a rendu l'argent.

Pendant de nombreuses années, chaque fois qu'un pratiquant avait un karma de maladie et voulait venir chez moi, je le recevais toujours avec joie. La fille d'une pratiquante m'a appelée un jour et m'a dit : « Ma mère a des problèmes de tension artérielle, mais ne veut pas prendre de médicaments. Peut-elle rester avec vous quelques jours ? » J'ai immédiatement accepté. J'étais heureuse de son choix parce qu'elle n'avait pas forcé sa mère à aller à l'hôpital. Cette pratiquante et moi avons étudié le Fa ensemble, partagé nos points de vue, nous nous sommes rappelée l'une l'autre de regarder à l'intérieur, et sommes allées clarifier les faits en tant qu'équipe. Avec l'aide du Maître, elle s'est rétablie en une semaine seulement.

II. Aider les autres pratiquants, c'est se cultiver soi-même

Pendant les vacances, j'achetais des fruits, de la nourriture et des vêtements et je les apportais aux familles des pratiquants en prison. Je voulais que leurs familles sachent que nous formons tous une famille et que, même si nous vivons dans une société si mauvaise, nous pensons tous aux uns et aux autres.

Juste avant le Nouvel An chinois, je suis allée chez un pratiquant. Il était en prison depuis de nombreuses années. Sa mère est décédée il y a plus de dix ans et son père de quatre-vingt-deux ans était seul à la maison. Sa femme, qui était aussi pratiquante, était loin de la maison et travaillait dur pour gagner de l'argent.

Son père âgé avait été professeur d'université, mais quand je l'ai vu, il avait l'air très distrait. Il portait un très vieux pyjama de coton, et le devant était en lambeaux. Sa maison était en désordre, rien à voir avec l'endroit propre et magnifique dont je me rappelais.

Il m'a dit qu'il avait été trompé lors de l'achat de produits de soins de santé et qu'il ne pouvait même plus se permettre d'acheter des fruits. Il n'avait pas encore mangé, et j'ai voulu lui préparer quelque chose. J'ai ouvert le frigo, et ça sentait très mauvais. Il n'avait pas été nettoyé depuis plusieurs années. Je lui ai préparé un repas simple, puis j'ai commencé à nettoyer le réfrigérateur. Il s'est senti très mal et m'a remerciée encore et encore. J'avais les larmes aux yeux et je lui ai dit : « Je suis arrivée trop tard. Je suis vraiment désolée. »

J'ai passé deux heures à nettoyer, puis je suis allée au magasin pour lui acheter des vêtements. Même si mon aide m'a semblé simple, beaucoup de mes notions humaines sont apparues au cours du processus. Quand j'allais lui apporter les vêtements, je me suis dit : « Et si ses proches l'apprenaient et avaient des pensées négatives ? » Je me suis donc rendue chez une autre pratiquante à proximité et je lui ai demandé de lui apporter les vêtements, car elle connaissait très bien l'homme, mais elle n'a pas voulu le faire.

En rentrant chez moi, je me suis sentie un peu bouleversée. J'ai commencé à regarder à l'intérieur de mon cœur. Je me suis rendu compte que ma première pensée était très pure, mais plus tard, j'ai perçu beaucoup de notions humaines. Au cours des dizaines d'années que j'ai passées dans la société ordinaire, j'ai formé des façons de penser qui ressemblent à celles des gens ordinaires. L'une d'entre elles est que quand je fais une bonne chose, j'ai peur que les autres pensent du mal de moi. En surface, c'était l'attachement à la peur. Mais au plus profond de moi, j'ai aussi trouvé des attachements à la luxure, au fait de faire des choses, à la compétitivité, à la jalousie, au sentiment d'être au-dessus des autres. Une fois ces mauvaises substances désintégrées, je me suis sentie beaucoup plus détendue. J'ai décidé d'apporter les vêtements moi-même avec un cœur pur. Quand mon esprit a atteint le critère du Fa, tout est venu plus facilement.

Le vieil homme a été très touché quand il a mis les nouveaux vêtements. Il a pleuré et m'a remerciée encore et encore. Je lui ai dit : « C'est ce que je dois faire. C'est ce que le Maître nous a appris à faire. »

J'ai rencontré la belle-fille de l'homme et j'ai organisé une journée pour nettoyer la maison avec elle. Même si j'étais très occupée et que je devais voyager pour aller voir ma sœur malade, nous l'avons quand même fait. En regardant les pièces propres, je me suis sentie très satisfaite.

Après de nombreuses années de cultivation, j'ai réalisé que chaque pratiquant est un coordinateur. On ne dira à personne ce qu'il doit faire. Nous ne pouvons qu'étudier le Fa pour obtenir la perspicacité appropriée.

En faisant de longs voyages pour aller aider d'autres pratiquants, je n'ai ressenti que de la joie dans mon cœur et de la gratitude pour le Maître. Chaque fois que d'autres pratiquants me remercient, je leur dis que c'est quelque chose que je suis censée faire, et je leur demande de ne pas me remercier. Je ne fais que marcher sur mon propre chemin de cultivation.

Je chérirai le temps que le Maître m'a accordé pour valider le Fa et sauver les gens. Je ne ferai qu'être plus diligente sur mon chemin de cultivation !

(Quinzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada