(Minghui.org) J'ai cinquante-neuf ans. J'étais en mauvaise santé et, alors que j'avais la trentaine, je m'absentais souvent du travail. Après avoir commencé la cultivation et pratique de Falun Dafa il y a vingt ans, je n'ai plus été malade. Ma peau est lisse et délicate avec un éclat rosé, et je n'ai pas de rides. Les gens qui me rencontrent pour la première fois pensent que je suis dans la quarantaine.
Je possède et gère un restaurant qui occupe un immeuble de trois étages. Dans le cadre de l'exploitation du restaurant, je suis scrupuleusement Authenticité-Bienveillance-Tolérance tel que décrit dans le livre Zhuan Falun. Les clients se disent satisfaits de la qualité de notre nourriture, de la propreté du restaurant, du service et du personnel. J'ai une entreprise prospère. Les gens doivent souvent faire une réservation à l'avance pour s'assurer qu'il y a une table disponible pour eux.
Tous mes employés comprennent les faits sur le Falun Dafa. Je traite tous les employés comme de la famille et ils m'appellent « mère ».
« Tigre » se blesse à la jambe
Tigre est le surnom d'un de nos serveurs. C'est un jeune de seize ans originaire d'une région rurale qui a abandonné l'école parce que ses notes n'étaient pas bonnes. Il est venu en ville pour devenir apprenti et apprendre un métier afin d'avoir une carrière. Parce qu'il était si jeune, je l'ai laissé faire un travail facile, comme cueillir et trier les légumes.
Un après-midi, alors qu'il terminait son travail, tout en plaisantant avec un autre serveur, il a bondi et s'est mis à tournoyer en l'air. Quand il a atterri, il était accroupi sur le sol. Il a attrapé une de ses jambes et a commencé à transpirer beaucoup. Quand on lui a demandé ce qui n'allait pas, il a répondu que sa jambe lui faisait mal et qu'il ne pouvait pas se lever.
Des employés sont venus me voir : « Maman, le tigre ne peut pas bouger les jambes ! » J'ai couru à la cuisine et je l'ai vu couvert de sueur. J'ai demandé à un serveur de l'emmener jusqu'à un taxi qui l'a emmené aux urgences de l'hôpital. Les radios ont montré qu'un os de sa jambe avait été brisé. Le médecin lui a enveloppé sa jambe avec du plâtre, lui a prescrit des analgésiques et l'a renvoyé chez lui.
J'ai appelé un taxi pour le ramener chez lui. Ses parents m'en ont été très reconnaissants. Ils ont dit qu'il s'était blessé tout seul et qu'ils voulaient me rembourser le montant de ses frais médicaux. Je n'ai pas accepté d'argent d'eux. J'ai payé toutes ses dépenses et lui ai souvent livré des repas spéciaux, préparés pour lui dans mon restaurant. Tiger a eu besoin de récupérer pendant un mois et je lui ai payé son salaire habituel pendant ce temps-là.
Tiger a insisté pour reprendre le travail un mois plus tard. Je lui ai trouvé un travail léger et je l'ai laissé nettoyer les légumes en restant assis. Peu de temps après, sa mère est décédée. Je lui ai donné 2000 yuans pour couvrir les frais des funérailles.
Pendant que j'écrivais sur ces événements, mes yeux étaient humides. Je remercie le Maître de m'avoir changé d'une personne égoïste à une personne qui considère les autres en premier.
Le voleur qui ne pouvait pas me voler
Un jour, un jeune homme d'environ dix-huit ans, nommé Liang Zhi, a posé sa candidature pour un poste de serveur dans mon restaurant. Je l'ai engagé et je lui ai donné trois jours de probation. Il est parti au bout de trois jours, sans donner de préavis. Je voulais le payer pour les jours où il avait travaillé, mais je n'avais aucun moyen de le contacter.
Quelques jours plus tard, un policier l'a emmené dans mon restaurant et m'a demandé : « Ce type a-t-il déjà travaillé ici ? » J'ai répondu : « Oui, pendant trois jours, et il est parti sans être payé. Je voulais le payer et je n'arrivais pas à le contacter. » L'agent de police a dit : « il manque quelque chose dans votre restaurant ? » J'ai dit : « Non, rien. » Le policier a demandé à Liang Zhi : « Pourquoi n'avez-vous rien volé ici ? » Liang Zhi a répondu : « Cette patronne était très gentille avec moi, je ne supportais pas de lui voler quoi que ce soit ! »
Le policier m'a dit que Liang Zhi était un voleur qui avait travaillé pour divers restaurants de la région et qu'il les avait volés. Il avait récemment été pris par un client en train de voler dans un restaurant. L'agent l'emmenait dans tous les restaurants où il avait travaillé pour vérifier s'il leur avait ou pas volé quelque chose. Mon restaurant était le seul qu'il n'avait pas volé.
Le Maître a dit :
« Les gens qui ont des idées mauvaises et pensent à des choses incorrectes peuvent aussi changer leur esprit sous l’effet puissant de votre champ et renoncer à leurs mauvaises intentions. Peut-être qu’une personne veut insulter quelqu’un, soudain elle change d’idée et y renonce. Il n’y a que le champ d’énergie de cultivation et de pratique d’une Loi juste qui soit capable de jouer un tel rôle. C’est pourquoi autrefois, dans le bouddhisme, il y avait cette phrase : « La lumière de Bouddha illumine tout, bienséance et loyauté rayonnent harmonieusement »(Troisième leçon, Zhuan Falun)
« Mère, faisons le travail nous-mêmes »
Un printemps, j'ai décidé de repeindre l'intérieur du restaurant. J'ai demandé à plusieurs serveurs de trouver des peintres professionnels pour faire le travail. Ils ont ajouté le coût de la peinture de trois étages, soit plus de 600 mètres carrés, incluant un coût de main-d'œuvre d'au moins 3000 yuans, et le coût de la peinture. Après une discussion, ils m'ont dit : « Vieille mère, faisons le travail nous-mêmes ! » Ils sont allés acheter la peinture et les fournitures nécessaires.
Après la fermeture de l'entreprise ce soir-là, ils ont commencé à peindre, pièce par pièce. Tout le monde était très heureux. C'était comme une fête du Nouvel An chinois. Il n'a fallu que trois jours pour terminer la peinture et cela n'a pas nui à l'entreprise. Ils ont fait en sorte que le restaurant ait l'air neuf.
Traduit de l'anglais au Canada