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Fahui de Minghui | Dafa est la fondation de ma vie

28 novembre 2018 |   Écrit par une disciple de Dafa à Pékin

(Minghui.org)

Perdue dans le monde humain

Alors que j’avais deux ans, mon père et ma grand-mère ont commencé à pratiquer le Falun Dafa. De temps à autre, j’allais au site d’exercices avec mon père. Je ne savais pas ce que c’était. Je comprenais seulement les mots, Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

En 1999, alors que j’avais huit ans, le régime communiste a commencé la persécution du Falun Dafa. Soudainement, tout a changé. Les responsables de l’école et mes camarades de classe savaient que mon père était un pratiquant et ils me regardaient de travers. En 2001, j’ai vu les images de l’incident des prétendues « auto-immolations » à la télévision. Je croyais que le gouvernement disait la vérité. J’ai eu très peur.

La police a saccagé notre maison et mon père a été arrêté et emmené dans un centre de lavage de cerveau. J’étais traumatisée. J’ai formé des pensées négatives envers le Falun Dafa et j’aurais souhaité que mon père ne soit pas un pratiquant.

Une fois qu’il fut relâché, mon père a cessé de pratiquer Dafa pendant dix ans. Durant ces années, j’ai vécu sous la culture communiste et je croyais sincèrement en l’athéisme. J’étais heureuse que mon père ne pratique plus Dafa, et je pensais que c’était la seule façon que ma famille puisse vivre en paix.

Arrivée à l’école secondaire, j’ai fait une dépression. Je pleurais tout le temps et je me sentais amère face à la vie.

Ce n’est que plus tard, lorsque j’ai commencé à pratiquer moi-même Dafa, que j’ai réalisé que j’étais très polluée par la société des gens ordinaires. Il y avait de nombreuses substances mauvaises et pourries attachées à mon corps, qui me rendait déprimée et me faisait haïr la vie. Je ne savais pas d’où venait mon mal-être. J’ai beaucoup lu, essayant de trouver la signification de la vie dans des livres de philosophie. Je n’ai pas trouvé les réponses que je cherchais.

Obtenir le Fa

Face au destin, ma vie a changé en 2013.

Un jour, mon père a décidé de recommencer à pratiquer le Falun Dafa. Lorsque j’ai appris cela, des souvenirs terrifiants de ma jeunesse m’ont accablée. J’étais contre et j’ai tout fait pour essayer de l’en empêcher. Je le dérangeais volontairement lorsqu’il lisait le livre, et j’essayais d’argumenter avec lui de la perspective de la physique, de la chimie et de la philosophie. Chaque fois, mon père gagnait facilement en citant des exergues des livres de Dafa.

À cette période, je faisais un internat universitaire dans une entreprise. J’ai été témoin de plusieurs conflits et intrigues parmi les dirigeants et les collègues de travail. Je sentais que la vie était tellement fatigante. J’ai pensé que ce devait être très difficile d’être quelqu’un de bien dans cette société si compliquée. Puis je me suis souvenue que mon père m’avait dit que le Falun Dafa enseigne aux gens à être bons.

Un jour, je me suis approchée de mon père et lui ai dit : « Je ne veux pas pratiquer le Falun Dafa. Mais j’aimerais savoir comment être une bonne personne. »

Il a répondu : « Si tu veux vraiment le savoir, alors il faut que tu lises Dafa par toi-même. »

Je savais que mon père voulait que je commence à pratiquer. À l’époque, j’étais déterminée à ne pas le faire. J’ai pensé toutefois qu’il n’y avait rien de mal à lire un peu le livre. Je me suis dit, laisse-moi voir ce qu’il y a dans ce livre pour que je puisse persuader mon père d’arrêter la pratique. Avec cette idée en tête, j’ai été d’accord d'étudier.

Mon père a dit en me remettant le Zhuan Falun : « Ne crois pas que ce livre est facile à lire. Mais je serais très impressionné si tu réussis à le terminer ! »

Je savais qu’il voulait me provoquer. J’ai pensé que j’avais déjà tant lu de livres. Comment pouvait-il être difficile d’en lire un de plus  ?

Ce fut, en effet, difficile de lire le Zhuan Falun, souvent je lisais les mots, mais je n’arrivais pas à les comprendre. Quelquefois, je tombais endormie après n'avoir lu que quelques lignes. Durant cette période, je suis devenue très occupée, et je devais souvent faire des heures supplémentaires à mon travail et j'arrivais à la maison très tard. Ne voulant pas perdre la face devant mon père, je me suis dit que je devais terminer ce livre, peu importe les circonstances. Alors j’ai téléchargé une version électronique sur mon téléphone portable et j’ai commencé à le lire dans le métro. J’ai fait en sorte de lire le livre tous les jours. Tranquillement, mais sûrement, quelques mois plus tard, j’ai réussi à terminer le livre.

Le soir où j’ai finalement terminé la dernière page, j’ai fermé le livre. Je voulais crier : « Pourquoi ? Pourquoi est-ce que j’ai pris tellement de temps avant de lire ce livre, alors qu’il était chez moi depuis tant d’années ! » Je regrettais d’avoir perdu près de vingt ans de ma vie sans connaître Dafa !

Tout à coup, je me suis souvenue que je pratiquais la méditation assise en lotus avec mon père lorsque j’étais petite. Je me suis demandé si je pourrais encore arriver à le faire après presque vingt ans. J’ai essayé et j’ai réussi ! Mes jambes me faisaient très mal, mais j’ai fermé les yeux et enduré la douleur.

Je me suis dit à moi-même : « Laisse la douleur et la souffrance venir. Je ne vais pas renoncer au Falun Dafa, peu importe la raison ! »

Arriver à parler de façon authentique

Pendant longtemps, j’avais de la difficulté à clarifier la vérité aux gens. J’avais peur que les autres pensent du mal de moi. Alors j’ai décidé de commencer avec quelqu’un que je connaissais : ma mère, puisqu’elle avait plusieurs incompréhensions envers Dafa. J’ai tenté de lui parler de Dafa plusieurs fois sous différents angles, mais elle me contestait toujours.

Un jour, après un autre échec, j’ai soupiré. J’ai dit : « Tu sais, j’essaie de te sauver. »

Elle a dit : « Je ne veux pas être sauvée. Même si je dois finir en enfer ! »

J’étais sous le choc. J’ai senti qu’il était si difficile de lui parler. Je ne pouvais même pas convaincre ma propre mère à propos de Dafa ! J’étais déçue. En même temps, je savais que je devais abandonner la sentimentalité et essayer de sauver autant de gens que possible.

J’ai regardé à l’intérieur. J’ai trouvé que l’attitude de ma mère était peut-être liée à mon propre attachement. En effet, j’ai choisi de clarifier la vérité tout d’abord à ma mère, parce que j’avais trop peur de dire aux autres que je pratiquais le Falun Dafa ; je tentais de cacher ma peur au lieu de l’éliminer. En regardant plus profondément dans cette peur, j’ai réalisé que je me souciais trop de mon nom et de ma réputation. J’avais peur que d’autres personnes puissent penser du mal de moi. J’avais peur de dire aux autres que Dafa est la meilleure chose au monde ; ceci démontrait que je n’avais pas confiance en Dafa à cent pour cent. J’ai fini par comprendre que pour clarifier la vérité, je devais me débarrasser de ma peur.

Cependant, je ne savais pas comment commencer à parler de Dafa aux gens. Je suis alors allée sur le site Minghui et j’ai commencé à lire un grand nombre d’articles de pratiquants. J’ai noté les phrases qui semblaient pouvoir m’être utiles et je les ai mémorisées.

Puis, j’ai planifié d’essayer avec trois de mes plus proches amies. Avant une rencontre qu’on avait planifiée ensemble, j’ai écrit ce que je voulais leur dire et j’ai mémorisé chaque mot. Je me suis dit : je dois dépasser mes peurs, et je vais leur dire que je pratique Dafa. En chemin pour les rencontrer, j’ai émis la pensée droite continuellement pour éliminer les mauvais éléments qui m’empêchaient de leur parler de façon authentique.

Pendant notre rencontre, je cherchais le bon moment pour amener le sujet, mais sans succès. Alors que notre rencontre était presque terminée, je me suis sentie très nerveuse, et je me suis excusée pour aller aux toilettes. En regardant mon reflet dans le miroir, je me suis dit : « Je suis ici pour les sauver. Abandonne ton ego ! » J’ai senti le calme s’installer en moi.

En retournant à la table, j’ai attendu deux minutes de plus. Puis j’ai dit, en prenant finalement la parole pour parler de façon authentique : « En fait, je voulais vous dire quelque chose aujourd’hui. »

Une de mes amies a tapé sur la table pour plaisanter et a dit : « Pourquoi as-tu attendu si longtemps pour nous le dire ? »

J’ai compris que le Maître utilisait sa bouche pour me dire cela. J’ai rassemblé tout mon courage : « Je voulais vous dire que je pratique maintenant le Falun Dafa. »

Après avoir dit cela, mon esprit était vide. J’attendais qu’elles me sautent dessus et me critiquent. À ma grande surprise, elles ont montré de l’intérêt et m’ont demandé de quoi il s’agissait réellement. J’ai finalement réussi à leur dire tout ce qu’elles voulaient savoir de façon naturelle. Elles étaient d’accord avec tout ce que j’ai dit et ont même démissionné de leur adhésion au Parti communiste chinois (PCC).

Aucune des choses qui m’inquiétaient tellement ne s’est produite. C’était comme le Maître a dit :

« Lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. Si vous pouvez vraiment y arriver, vous découvrirez qu’après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon ! » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai finalement compris que parler de façon authentique à propos du Falun Dafa lui-même n’est pas réellement difficile. Ce qui est difficile c'est d’avoir le courage de faire le premier pas.

Le lendemain même, ma mère a dit à mon père de sa propre initiative qu’elle voulait pratiquer le Falun Dafa ! Lorsque je l’ai entendue parler à mon père, j’arrivais à peine à y croire. J’étais si heureuse !

J’ai réalisé que l’attitude antérieure de ma mère existait purement à cause de moi. Une fois que j’ai surmonté l’obstacle, il n’y avait plus besoin qu'elle garde cette attitude. Alors elle a changé.

Libérée de la sentimentalité humaine

La sentimentalité humaine a été un de mes premiers gros tests après avoir commencé à pratiquer. C’était très difficile pour moi de m’en départir.

Le Maître a dit :

« Tous les attachements, tant que vous en avez, devront être érodés en toutes sortes d’occasions. On vous fera trébucher et à travers cela vous comprendrez la Voie, c’est ainsi que vous avancerez dans votre cultivation et votre pratique. » ( Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Aussitôt que j’ai commencé à pratiquer Dafa, j’ai rencontré un homme qui était extrêmement gentil avec moi. Nous avons rapidement commencé à nous fréquenter.

Un jour, j’ai manqué son appel alors que j’étais chez un pratiquant. Il s’est fâché très fort et m’a menacée de me quitter. Je me suis excusée encore et encore ; cependant, il a insisté pour que je lui promette de ne pas m’impliquer dans les activités de Dafa et de ne prendre contact avec aucun pratiquant.

J’ai compris qu’il s’agissait d’un test pour moi. C’était pour voir si j’étais une vraie pratiquante et si je pouvais délaisser tout le reste. Je lui ai dit non, que je n’allais pas suivre ses souhaits.

Il s’est fâché encore davantage et a voulu qu’on cesse de se fréquenter immédiatement. J’étais incapable d’accepter avec calme et j’ai commencé à pleurer.

Il a demandé : « Lequel choisis-tu ? Moi ou le Falun Dafa ? »

À cette époque, il s’agissait de ma plus grande peur. Je ne voulais pas avoir à faire ce choix.

Il a dit : « C’est ta dernière chance. Nous pouvons être ensemble aussi longtemps que tu es d’accord pour ne pas pratiquer. Tu n’as pas besoin de dire quoi que ce soit. Tu peux juste hocher la tête. Je vais compter jusqu’à trois… »

J’étais désespérée. J’ai pensé que c’était des astuces des forces anciennes. Elles voulaient l’utiliser pour me tirer vers le bas. J’ai fermé les yeux, j’ai pleuré et j’ai prié le Maître :

« Maître, s’il vous plaît, dites-moi quoi faire ! »

Une voix est venue dans ma tête : « Tu connais la réponse. »

Je savais que je n’avais pas d’autre choix : Dafa était ma vie. Il m’était impossible de renoncer à Dafa. Avec des larmes me coulant sur le visage, j’ai secoué la tête pour dire non. Il a fait demi-tour et est parti.

Je savais que je venais de le perdre. J’avais le cœur brisé et j’ai pleuré à voix haute dans la rue.

Lorsque je me suis finalement calmée, tout à coup il est apparu à côté de moi. Il a dit doucement : « Je suis tellement désolé. Je n’aurais pas dû te forcer. » On aurait dit que rien ne s’était passé.

Je savais que j’avais passé le test. De plus, j’ai mieux compris ce que le Maître a dit :

« Mais la véritable élévation est l’abandon, et non pas l’obtention. »

 Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002 »)

Six mois plus tard, ses parents nous ont forcés à nous séparer lorsqu’ils ont découvert que je pratiquais le Falun Dafa. Il m’a prié de quitter le Falun Dafa pour que nous puissions continuer notre relation. J’ai été ferme avec lui : « Je ne vais pas délaisser ma cultivation, même si je dois mourir ! » Nous nous sommes séparés. Rapidement, il a commencé à fréquenter quelqu’un d’autre, ça m’a fait de la peine.

Durant la même période, mon grand-père est décédé. Tout le monde dans ma famille pleurait. J’ai pleuré aussi. Je n’étais pas claire pour qui je pleurais. J’étais triste à la fois pour mon grand-père et pour moi. Puis je me suis souvenue du poème du Maître :

« Cent épreuves tombent en même temps,

Voyons comment il peut vivre. »

(« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin)

Ce fut un processus long et lent de me défaire de l’attachement à la sentimentalité. Pendant un temps après la séparation, j’avais des coliques dès que je pensais à lui. Les souvenirs du temps passé à ses côtés me venaient souvent à l’esprit, et j’étais remplie de jalousie et de ressentiment. Un soir où je n’arrivais pas à dormir, je me suis agenouillée devant le portrait du Maître et j’ai sangloté : « Je suis si désolée, Maître. J’ai échoué ce test. Je ne crois pas que je peux y arriver. »

À cet instant, une amie m’a envoyé un texto avec un dessin qui racontait une histoire :

Un homme s’agenouillait devant Dieu et priait Dieu de le bénir. Puis, il s’est levé et a commencé à marcher, une petite roche est tombée du ciel et l’a cogné sur la tête. Il a pleuré et s’est plaint que Dieu ne l’avait pas protégé. Puis il s’est retourné et a vu que Dieu était derrière lui avec les bras étendus et bloquait des milliers de roches énormes qui l’auraient frappé si Dieu n’avait pas été là.

J’ai compris. Le Maître m’avait protégé pendant tout ce temps. Le Maître avait enlevé le karma que j’avais accumulé depuis des vies entières, et je devais seulement endurer un petit peu de ce karma. Comment pouvais-je affirmer que j’étais incapable de passer ce test ? Je devais penser à tout ce que le Maître avait sacrifié pour moi !

Un jour, j’ai lu une conférence du Maître :

« Mes disciples du Xiu véritable, ce que je vous enseigne est la Loi pour cultiver Bouddha et cultiver le Dao. Mais, vous m’exposez vos griefs à cause de la perte de vos intérêts parmi les gens ordinaires au lieu de vous tourmenter de ne pas pouvoir abandonner l’esprit d’attachement des gens ordinaires. Est-ce le Xiulian ? »

« Retenez bien cela ! le Xiulian lui-même n’est pas pénible, le problème essentiel est qu’on n’arrive pas à abandonner l’attachement des gens ordinaires. C’est seulement quand votre réputation, vos intérêts et vos sentiments doivent être abandonnés que vous ressentez de la peine. »

(« Le Xiu véritable », Points essentiels pour avancer avec diligence)

J’avais honte de moi et j’étais déterminée à mieux me cultiver.

Le Maître a dit :

« Savez-vous pourquoi il y a beaucoup de choses, de nombreux attachements qu’on ne peut pas éliminer malgré sa volonté ? Pourquoi est-ce si difficile ? Je vous ai toujours dit que les particules se composent couche par couche depuis le microscopique jusqu’à la matière superficielle. Au niveau extrêmement microscopique vous verriez ces choses auxquelles vous êtes attachés dans votre cœur, quelles sont les matières qui en résultent ? Ce sont des montagnes, des montagnes immenses, des pierres opiniâtres comme le granit, une fois formées, l’homme est incapable de les toucher. Dans le passé, vous le savez, pour beaucoup de pratiquants c’est leur Fuyuanshen qui cultivait et pratiquait, leur maître était incapable de faire quoi que ce soit radicalement, c’est pourquoi ce corps-là pendant leur cultivation et leur pratique ils ne pouvaient absolument pas le garder. C’est parce qu’ils ne pouvaient pas éliminer ces grandes montagnes pendant leur cultivation et leur pratique, ils ne pouvaient pas casser ces grandes montagnes, ils ne pouvaient que trouver des moyens de les restreindre, dans leur recueillement, dans la non-action de la pensée ils les restreignaient, dans cette vie-là ils les empêchaient de jouer un rôle, pendant leur processus de cultivation et pratique ils empêchaient ces pensées de surgir, ils ne pouvaient que faire ainsi. Faire de leur mieux pour que le côté qui pouvait atteindre la Voie ne soit pas influencé par cela, ne pas inciter ces attachements, ces réactions mauvaises pouvant faire qu’ils ne réussissent pas la cultivation et la pratique et qu’ils chutent, c’était pour éviter tout cela. C’est pourquoi à un certain moment, au moment d’atteindre la plénitude parfaite, ce corps-là devait être jeté immédiatement, il ne fallait pas tarder ne serait-ce qu’une seconde. »

(« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Chicago en 2004 »)

J’ai compris que ce n’était pas moi qui ressentais la douleur. C’était le faux « moi », qui était construit par la sentimentalité et le karma. Je savais que plus je le rejette, plus le Maître pourrait l’éliminer pour moi.

C’était encore difficile. Chaque fois que je voyais des couples dans la rue, j’étais triste. Pendant longtemps, j’étais remplie de tristesse. Quelquefois, mes larmes coulaient alors que je mangeais mon repas. J’ai essayé d’étudier le Fa, mais j’arrivais à peine à lire. Je savais que je n’étais pas dans l’état d’un pratiquant. J’ai pensé que je devais changer.

Un jour, mon père m’a montré une des conférences du Maître :

« Une notion, une fois formée, contrôlera toute ta vie. Elle dirigera la pensée de la personne, ceci jusqu’aux émotions telles que le bonheur, la colère, la tristesse et la joie. Cela est formé après la naissance. Si cette chose persiste longtemps, elle se dissoudra dans la pensée de l’homme, se dissoudra dans le cerveau du véritable soi, cela formera le tempérament d’une personne. »

(« La nature de bouddha », Zhuan Falun [Volume II])

Soudainement, je me suis éveillée : c’était ma conception humaine qui faisait en sorte que je ressentais la douleur. Mes conceptions me faisaient croire qu’une femme devrait être accompagnée et soignée par un homme. Sans homme, j’étais censée me sentir seule et triste. J’ai réalisé que ce qui me manquait vraiment, ce n’était pas mon ancien copain, la personne, mais le sentiment de satisfaction de se sentir aimée. Cette notion avait pris le contrôle de mes émotions. Pour arriver à me libérer de cette sentimentalité, je devais éliminer cette notion.

J’ai conservé les mots du Maître dans mon esprit :

« La cultivation et la pratique s’effectuent justement dans les épreuves dues aux démons, c’est pour voir si vous pouvez couper avec les sept émotions et les six désirs et les prendre avec légèreté. Si vous tenez toujours à ces choses, vous ne réussirez pas votre cultivation. Chaque chose s’inscrit dans une relation de cause à effet, pourquoi un être humain peut-il être un être humain ? Précisément parce que les êtres humains ont des émotions. Les êtres humains ne vivent que pour ces émotions : les liens familiaux, l’amour entre un homme et une femme, l’amour filial, l’affection, l’amitié, les égards, tout est affaire de sentimentalité, dans aucun domaine les gens ne parviennent à se séparer de leurs émotions ; vouloir faire quelque chose, ne pas vouloir faire quelque chose, être content, ne pas être content, aimer, détester, tout sans exception dans toute la société humaine provient des émotions. Si vous ne vous détachez pas des émotions, vous ne pourrez pas cultiver et pratiquer. »

(Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Chaque fois que je récitais ce passage, de mauvaises substances à l’intérieur de moi se dissolvaient. Chaque fois que je me sentais triste, je récitais et je me sentais de mieux en mieux. Puis, un jour, j’ai eu une pensée très claire : y a-t-il réellement quelque chose dans ce monde humain poussiéreux que je ne peux pas délaisser ?

Après environ deux ans, j’ai finalement passé le test de la sentimentalité. Pour moi, ce test était comme un test de vie ou de mort. De temps à autre, je fais encore l’expérience de quelques turbulences, mais j’ai déjà appris à me cultiver parmi elles. Lorsque j'abandonne des attachements, le sentiment de bonheur dans mon cœur est tout simplement merveilleux. Le Maître arrange toujours ce qu’il y a de mieux pour moi !

Dafa a nettoyé mon âme. Les mots ne peuvent pas exprimer ma gratitude envers le Maître et Dafa. Je peux seulement rembourser le Maître en me cultivant encore plus diligemment et en sauvant davantage d'êtres.

(Quinzième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l’anglais au Canada