(Minghui.org) Le 17 octobre 2018, deux habitants de la ville de Zaozhuang ont comparu devant le tribunal pour avoir affiché des posters contenant des messages sur le Falun Gong. Les faits datent de plus d'un an.
Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, une pratique du corps et de l'esprit basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, est persécuté par le régime communiste chinois depuis juillet 1999.
Mme Ren Weihua et Mme Sun Zhongfeng ne sont pas les seules personnes dans leurs vastes familles, ciblées pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong.
Le frère cadet de Mme Ren, M. Ren Yimin, et sa femme ont été arrêtés le 25 avril 2017, pour avoir affiché des posters contenant des messages sur le Falun Gong. La police avait aussi essayé d'arrêter Mme Ren et Mme Sun, dont le mari est l'autre frère de Mme Ren, mais les belles-sœurs n'étaient pas chez elles.
M. Ren et sa femme ont été condamnés à la prison en janvier 2018, alors que Mme Ren et Mme Sun ont été inscrite sur la liste des personnes recherchées après qu'elles ont quitté leurs maisons pour éviter d'être arrêtées.
Grâce aux données bancaires, la police de Zaozhuang a localisé le lieu de travail de Mme Sun et l'a arrêtée le 28 mai 2018 dans l'usine d'électronique où elle travaillait.
Au poste de police de Fengminghui, l'examen médical de Mme Ren indiquait qu'elle souffrait d'hypertension artérielle et d'une hépatite B. Bien que son état de santé ne permettait pas son incarcération, les forces de l'ordre l'ont envoyée au centre de détention de Yuelou sans en informer sa famille.
Mme Ren ne se sentait pas bien et souffrait d'allergies pendant sa détention. Sa famille a fait de multiple demandes pour demander sa libération. Mais, Zhang Tong, le policer du bureau de la sécurité intérieure, a rejeté chacune de leurs requêtes. Plus tard, il leur a demandé d'arrêter de le contacter.
Fin août, les dossiers de Mme Ren et Mme Sun ont été transférés au parquet local.
Les deux belles-sœurs ont été jugées au tribunal de Zaozhuang Zhongqu le 17 octobre. Elles avaient chacune un avocat qui plaidait non-coupable pour elles. Un des avocats a fait remarquer que les preuves présentées par le procureur n'avaient pas été obtenues de façon légitime. Il a aussi insisté sur le droit à la liberté de croyance de sa cliente et sur le fait que les pratiquantes étaient innocentes.
Voir aussi :
Traduit de l'anglais en France