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Une femme atteinte d'un cancer en phase terminale s'est vu refuser sa remise en liberté pour raison médicale à deux reprises

15 décembre 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jiangsu, Chine

(Minghui.org) La prison de Nantong a refusé la remise en liberté pour raison médicale et la visite de sa famille à une femme chez qui on a diagnostiqué un cancer du col de l'utérus en phase terminale. Mme Huang Hongping purge une peine de six ans pour sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle réprimée par le régime communiste chinois depuis 1999.

La prison a insisté qu'ils n'allaient pas remettre Mme Huang Hongping en liberté à moins qu'elle ne signe une déclaration de garantie de renoncer à sa croyance.

Lors de la protestation répétée de sa famille, les autorités on finalement autorisé son fils et son beau-frère à lui rendre visite mais ils ont maintenu l'interdiction de recevoir de la visite de sa mère de 86 ans et de sa sœur parce qu'elles pratiquent également le Falun Gong.

Mme Huang reçoit actuellement un traitement médical à l'hôpital de la ville de Nantong et elle est dans un état critique.

Mme Huang Hongping

De nouveau incarcérée après sept ans de prison

Mme Huang, 51 ans, a été arrêtée trois jours après le Nouvel An chinois le 22 février 2015, à peine quelques mois après avoir terminé de purger sa peine de sept ans à la prison pour femmes de Nantong pour sa croyance.

Après deux audiences en juin et août 2015, la cour de la ville de Qidong a condamné Mme Huang à six ans de prison le 26 septembre 2016, sous l'accusation de « saper l'application de la loi avec une organisation sectaire », prétexte standard utilisé par le régime communiste chinois pour emprisonner les pratiquants de Falun Gong.

Les tortures physiques et la souffrance mentale qu'elle a connues les dernières années à la prison de Nantong ont eu des conséquences néfastes sur sa santé et ont fini par entraîner l'apparition d'un cancer.

Arrêtée à répétition, incarcérée et torturée pour sa croyance

Mme Huang travaillait autrefois dans une société pharmaceutique à la ville de Qidong, mais elle a été licenciée quand le gouvernement a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999.

Elle a été condamnée à sept ans de prison en 2008 pour avoir imprimé des documents d'information sur le Falun Gong. La police l'a d'abord mise en résidence surveillée et l'a surveillée 24 h/24. Elle s'est échappée de son domicile et a été arrêtée par la police de Shanghai et condamnée à une peine de prison.

Les gardiens de la prison pour femmes de Nantong ont essayé de la forcer à abandonner sa croyance par des lavages de cerveau intensifs. Ils lui ont également montré une vidéo de son père alité qui était tombé sérieusement malade après son arrestation à elle, dans le but d'essayer de la manipuler au niveau de ses émotions. Malgré la pression énorme, Mme Huang est restée ferme dans sa croyance.

Avant ces deux peines de prison, Mme Huang a aussi passé deux ans et demi au camp de travaux forcés pour femmes de Judong, où elle a été sauvagement battue et agressée sexuellement pour avoir refusé d'écrire des déclarations pour renoncer à sa foi.

Un jour, les détenues l'ont frappée au visage et lui ont cogné la tête contre le mur. Elle a eu des ecchymoses sur tout le corps et a été clouée au lit et incapable de marcher pendant plus d'un mois.

La police l'a harcelée à répétition après qu'elle a été remise en liberté.

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Traduit de l'anglais en Belgique