(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
Je suis un jeune disciple de Dafa, j’étudie présentement pour mon diplôme de master dans la ville de Tainan.
Lorsque j’étais en troisième année, ma mère nous a présenté le Falun Dafa à mon frère et moi, et nous avions l’habitude d’étudier le Fa et de faire les exercices ensemble. J’avais très mauvais caractère lorsque j’étais enfant ; j’étais irritable et me fâchais souvent. Mais Dafa a eu un effet magique sur moi et chaque fois que j’étudiais le Fa, la colère et les sentiments déplaisants disparaissaient et je me sentais très confortable et heureux. Pour cette raison, j’ai continué ma cultivation et pratique dans le Falun Dafa. La cultivation dans Dafa est devenue une partie très importante de ma vie.
Cependant, en raison des influences de la société ordinaire et surtout de mes dizaines d’années d’apprentissage à l’école, petit à petit, j’ai accepté beaucoup de notions scientifiques qui ne correspondent pas aux critères de Dafa. De plus, ma compréhension n’était pas assez bonne et donc, pendant longtemps, je ne comprenais pas très bien le Fa et faisais des progrès limités dans l’élévation de mon xinxing.
Dans la présentation qui suit, j’aimerais partager mon expérience de lorsque j’ai fait face à un très gros test de xinxing dans mes études et la relation avec mon professeur d’université au cours des deux ou trois dernières années, ainsi que la façon dont j’ai surmonté le problème en mémorisant le Fa et en regardant à l’intérieur.
Je me souviens que lorsque j’étais enfants, je n’arborais aucun concept à propos d’avoir de bonnes notes, à la célébrité et à l’argent ; mais je travaillais toujours fort à l’école. Toutefois, étant influencé par mes compagnons de classe, j’ai commencé à m’intéresser de plus en plus à mes résultats scolaires, mon rang dans la classe et les commentaires des professeurs, etc. Plus tard, lorsque j’étais au collège, au lycée et à l’université, j’ai toujours pris mes études très au sérieux et je passais beaucoup de temps à étudier et à faire de la recherche. J’étais un très bon étudiant et j’ai eu la chance de me joindre à un laboratoire de recherche bien avant les autres élèves. Toutefois, je n’ai pas réalisé que mes attachements, dont l'exaltation, le désir de me faire valoir, la jalousie, l’esprit de compétition, aspirer à la gloire et à la fortune — étaient devenus si énormes. Je pensais que j’étais meilleur que les autres et je ne pouvais pas tolérer que quelqu’un soit meilleur que moi. À cause de mes attachements, il semblait que mes capacités étaient appréciées de mon professeur et que je pouvais faire beaucoup plus de recherches en dehors du programme. Mais en réalité, ces projets supplémentaires représentaient un fardeau très difficile pour moi et prenaient le temps requis pour mes études normales. J’ai souvent pris du retard dans les projets de validation de Dafa dont j’étais responsable. Malgré tout, pendant longtemps, je ne me suis pas rendu compte que je suivais le chemin tracé par les forces anciennes et j’ai gardé ce rythme très chargé jusqu’à la fin de mes études du premier cycle, puis j’ai poursuivi mes études de master.
Une fois au troisième cycle, les attentes du professeur étaient encore plus grandes. Je ne pouvais plus supporter le rythme de travail et la pression. Malgré tous mes efforts, je n’étais pas en mesure d’équilibrer les trois choses avec le travail en laboratoire et, peu importe à quel point j’essayais, les résultats n’étaient pas aussi bons que je m’attendais. Je suis devenu très frustré et malheureux et je pleurais la nuit à cause de cela.
Plus tard, la situation s’est empirée ; je pleurais presque tous les jours et j’ai perdu beaucoup de poids. Je me suis même demandé si je faisais une dépression. Même si je continuais à étudier le Fa tous les jours, la situation s’améliorait quelque peu puis elle devenait pire de nouveau, et je ne semblais pas m’élever au niveau fondamental. Cette situation a continué pendant plus d’une année.
De plus, durant cette période, j’avais voyagé à l’extérieur du pays pour quelques mois. Le fait de quitter mon université m’avait permis de m’éloigner temporairement de ce mauvais environnement, mais aussitôt de retour, toutes les tribulations se sont empilées sur moi de nouveau. Je savais que je devais faire face à mon attachement fondamental.
À cette époque, j’ai participé à la journée d’étude du Fa dans le sud de Taïwan. On nous a demandé de mémoriser l’article « Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent » de Points essentiels pour un avancement diligent [III]. C’était la première fois que je mémorisais le Fa du Maître. Pendant le processus de mémorisation, j’ai été surpris de constater que mes conceptions profondément enracinées étaient exactement les mêmes que le Maître avait décrit dans le Fa :
« Les gens, parce que la souffrance leur est pénible, vont consciemment ou inconsciemment écarter le malheur, dans l’espoir de mener une vie un peu plus heureuse, ainsi dans cette quête de bonheur, ils vont former des idées telles que : comment éviter d’être blessé, comment bien vivre, comment se distinguer des autres dans la société et obtenir réussite et renom, comment acquérir davantage pour soi — même, comment avoir le dessus, etc. À cette fin, en même temps qu’on obtient de l’expérience, on acquiert aussi des conceptions sur la vie humaine, et ces expériences, mises en pratique, rendent à leur tour ces conceptions plus opiniâtres. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent », Points essentiels pour un avancement diligent [III])
C’est seulement après avoir mémorisé ce paragraphe que j’ai réalisé à quel point j’étais profondément contrôlé par ces idées persistantes qui interféraient avec ma compréhension du Fa enseigné par le Maître. C’est pourquoi j’ai décidé de mémoriser une page du Zhuan Falun par jour. Je voulais remplir mon esprit du Fa, au lieu de la science. Je voulais prendre le chemin arrangé par le Maître, et non par mon professeur.
Une fois que j’ai commencé à mémoriser le Fa, la principale différence est que chaque jour où une difficulté se présentait, une phrase du Fa apparaissait toujours dans mon esprit. Cela m’a permis de mieux comparer ma conduite avec les critères du Fa, et j’ai ainsi été capable de découvrir mes attachements cachés derrière les tribulations au laboratoire, tels que la jalousie, l’esprit de compétition, l’exaltation, me vanter et, profondément ancré en moi, l’attachement à la gloire et à la fortune. Par miracle, alors que j’abandonnais ces attachements, j’ai commencé à remarquer des changements subtils chez les gens autour de moi. C’est devenu de plus en plus clair pour moi que toutes les tribulations au laboratoire étaient directement dirigées vers mes attachements. J’ai réalisé que l’unique façon de régler les problèmes était de regarder à l’intérieur.
Par exemple, j’avais l’habitude d’être celui qui prenait le plus souvent la parole durant nos rencontres au laboratoire et mes idées étaient toujours grandement appréciées par le professeur. Un jour, nous devions rendre compte de nos progrès pour un travail de groupe. Les autres étudiants n’étaient pas assez confiants pour parler, alors comme à l’habitude j’ai été le premier à énoncer mes idées. Cependant, cette fois, le professeur m’a demandé d’arrêter et de laisser les autres essayer de parler. Je me suis immédiatement senti frustré et déçu. Mais rapidement, je me suis aperçu que j’aimais toujours exprimer mes idées et attirer l’attention et que cela était en fait un attachement très fort au désir de se faire valoir.
De plus, lors de réunions ou de discussions avec d’autres étudiants, j’ai toujours pensé qu’il était nécessaire de discuter de tous les détails et de s’assurer que mes idées étaient bien exprimées. Je critiquais même et signalais toutes les petites erreurs dans les idées des autres. Je n’avais pas réalisé que cette façon de parler était trop dominatrice et pouvait offenser les autres. Certains camarades de classe me considéraient donc comme une personne têtue et avec qui il était difficile de communiquer. Pendant longtemps, je ne savais pas pourquoi certaines personnes avaient ces pensées envers moi puisque je ne les obligeais pas à penser comme moi. Plus tard, j’ai lu un article de partage d’expériences sur le site Internet Minghui concernant l'esprit de compétition. L’article disait que l’attachement à l'esprit de compétition dans un autre espace était un petit monstre compétitif. C’est alors seulement que j’ai réalisé que derrière cette idée de simplement vouloir exprimer mes idées, cette discussion incessante sur chaque petit fait était un attachement vraiment fort à la compétitivité. Après avoir réalisé cela, j’ai trouvé plus facile de rester calme et d’écouter les autres au lieu d’être aussi désireux d’exprimer toujours mes pensées.
Avant, je mettais mon travail à faire pour le laboratoire en priorité. S’il y avait quelque chose d’important, j’annulais toujours mes autres activités pour effectuer le travail du laboratoire. S’il y avait des activités de Dafa, je finissais d’abord mes travaux pour le labo, puis je participais aux activités de Dafa. Je croyais que c’était la seule façon pour que les non-pratiquants me voient comme une personne travaillante, et je ne voulais pas que le professeur pense que je passais trop de temps dans les projets de validation de Dafa.
Après une longue période, j’ai commencé à sentir que cela n’allait pas, comme si le professeur avait arrangé ma vie pour moi au lieu que je suive les arrangements du Maître. Donc, j’ai ajusté ma gestion du temps et placé la priorité absolue dans la cultivation et les activités de Dafa, et j’ai réduit ma présence dans le laboratoire. Cependant, cela a affecté mon statut au laboratoire et il m’a semblé que le professeur ne m’appréciait pas autant. Le professeur a même laissé d’autres étudiants du premier cycle diriger les projets de recherche et je suis devenu leur assistant. Même si je pouvais comprendre que l’arrangement était raisonnable et que je savais que c’était mieux pour ma cultivation, cela attisait encore parfois mes attachements à la jalousie et à me faire valoir. En étudiant et en mémorisant continuellement le Fa, j’ai lentement réalisé que c’était la recherche de la gloire, de la fortune et l’esprit de compétition derrière ces attachements, que je n’avais pas abandonnés depuis très longtemps. Avec cette pensée en tête, j’ai pu mieux équilibrer ma relation avec le professeur. J’ai pensé que ma mission n’était peut-être pas de rester ici et de travailler pour le professeur comme mes camarades de classe, et que j’avais peut-être un chemin différent.
Ainsi, j’ai appris à regarder à l’intérieur chaque fois que je me sentais dérangé, et d’essayer de faire face à mes attachements et d'abandonner sans regret ceux que je trouvais. Petit à petit, tous mes mauvais sentiments et mes difficultés avec le professeur, qui avaient pendant un temps été si compliqués, se sont résolus. Par le passé, le professeur me donnait beaucoup de tâches à compléter et semblait penser que j’étais le seul à pouvoir les faire, mais il a commencé à assigner les tâches exigeantes à d’autres étudiants et oubliait même de discuter le plan annuel avec moi ; donc je me suis retrouvé avec du temps supplémentaire pour étudier le Fa et je pouvais également faire les exercices plus régulièrement. Les autres étudiants faisaient aussi très bien les tâches. Je sentais que le Maître avait fait en sorte que je n’aie plus à m’acquitter de ces tâches et les gros projets qui m’avaient tout d’abord été assignés ont soit été annulés ou réassignés à d’autres. Ainsi, dans ma deuxième année de maîtrise, j’ai été capable de rédiger ma thèse de master et de faire les trois choses normalement.
En mémorisant le Fa, beaucoup de mes conceptions ont été fondamentalement transformées ; je n’avais plus peur de supporter les épreuves et de faire face aux tribulations. J’étais capable de mesurer les conflits entre les gens selon le Fa et j’ai pu maintenir mon sens moral. Je n’avais plus envie de discuter avec d’autres personnes en utilisant la science et la logique tout le temps. Néanmoins, il y avait toujours un test de xinxing relativement important au cours de cette période, qui visait directement mes aspirations profondes à la gloire et à la fortune. C’est parce que j’ai adopté l’idée de rechercher la gloire et la fortune depuis que je suis à l’école et que j’ai pensé que de bonnes notes et de réussir étaient mon droit de naissance. J’avais inconsciemment assimilé les résultats de la recherche universitaire à la recherche de la gloire et de la fortune, et je ne réalisais pas que je cherchais vraiment la gloire et la fortune au lieu de simplement bien accomplir mes tâches. Il y a peu de temps, un article de recherche que j’ai écrit a été publié, mais je ne figurais pas parmi les auteurs. À cause de cela, j’ai commencé à avoir du ressentiment envers mon professeur. Plus tard, grâce à une étude constante du Fa et à des échanges avec d’autres pratiquants, j’ai pu accepter la situation et prendre à la légère la perte de la gloire.
Puis, mon professeur a semblé commencé à uniquement profiter des résultats de mes recherches sans rien m’enseigner de nouveau. On m’a demandé de partager mes données non publiées de mon mémoire avec d’autres étudiants. Ce fut très difficile pour moi et j’étais très inconfortable avec cette demande. Un jour, après avoir étudié le Fa, je me suis demandé ce qui m’agitait ainsi ? Soudainement, la pensée de croire dans le Maître et le Fa m’est venue ; je suivais le chemin arrangé par le Maître ; si le Maître avait fait en sorte que le professeur agisse de cette façon, ça voulait certainement dire qu’il y avait quelque chose que je devais améliorer. Soudainement, j’ai réalisé que c’était pour que je cultive la compassion. Même lorsqu’on est blessé par quelqu’un, on doit toujours aider et prendre soin des autres sans relâche. Une fois que j’ai abandonné le ressentiment, j’ai été capable d’expliquer la situation à mon professeur de façon calme. Il a fait preuve de compréhension et ne m’a plus demandé de partager mes données.
Pour conclure, depuis que j’ai amélioré mon état de cultivation, je ne passe pas autant de temps à étudier et faire de la recherche comme avant, mais je fais de mon mieux pour bien faire les trois choses. Cependant, les progrès de ma thèse et de mes recherches n’ont pas ralenti ; au contraire, je suis devenu plus efficace et de nouvelles idées me venaient très souvent à l’esprit. Au laboratoire, je n’étais pas aussi empressé d’acquérir de nouvelles connaissances scientifiques et de gagner l’approbation de mes professeurs, mais j’essayais plutôt de mesurer ma recherche selon le critère du Fa. Cela a rendu mes pensées encore plus claires et mes théories ont été plus facilement approuvées par les autres professeurs. J’ai ainsi complété ma thèse de master en douceur.
En écrivant ce rapport d’expérience, j’ai aussi trouvé d’autres attachements, dont la peur et un manque de confiance lié à la pensée que je n’avais pas bien cultivé. Récemment, le coordinateur du projet de Dafa dans lequel je suis impliqué m’a demandé si c’était parce que j’étais si remarquable dans mes études que j’étais si occupé tout le temps et que je ne pouvais pas améliorer la qualité du projet. J’ai été abasourdi pendant une seconde, puis j’ai réalisé que je devais continuer à m’élever. Il ne suffit pas de bien faire mes tâches quotidiennes. Je dois continuer à élever mon xinxing et à augmenter mes capacités afin de pouvoir vraiment bien m’acquitter de mes fonctions de disciple de Dafa.
Ce sont mes compréhensions à mon niveau limité. Veuillez m’indiquer par bienveillance toute chose inappropriée.
Merci, Maître, merci, compagnon de cultivation.
(Présenté à la Conférence de partage d’expériences de Taïwan 2018)
Traduit de l’anglais au Canada