Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Une ancienne directrice d'hôpital condamnée à deux ans de prison pour avoir envoyé onze lettres au sujet du Falun Gong

24 décembre 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Pour avoir envoyé onze lettres à propos du Falun Gong aux agences gouvernementales, une femme de la province du Heilongjiang a récemment été condamnée à deux ans et envoyée à la prison pour femmes de Harbin fin octobre.

Aussi connu sous le nom de Falun Dafa, le Falun Gong est une pratique spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il est persécuté par le Parti communiste chinois depuis juillet 1999.

Souffrir pour sa croyance

Mme Li Ping, 49 ans, était une ancienne responsable chargée de l'éthique médicale à l'hôpital ferroviaire de Jiagedaqi. En raison de ses excellentes performances, elle a souvent été reconnue comme une employée exemplaire.

Après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, elle a été gravement maltraitée pour ne pas avoir renoncé à sa croyance. Elle a été détenue dans un camp de travaux forcés pendant un an, puis incarcérée et torturée dans la prison pour femmes de Harbin, en mars 2003. Son mari a été forcé de divorcer et son employeur l'a licenciée.

Beaucoup de pratiquants autour d'elle ont également terriblement souffert du fait de la politique de persécution. Sa mère, Mme Ren Wanjie, a été détenue trois fois, dont trois mois dans un centre de lavage de cerveau et dans un camp de travaux forcés. Après des actes répétés de harcèlement au long cours qui comprenaient des violences psychologiques et physiques, Mme Ren est décédée le 13 janvier 2015.

Arrêtée pour avoir envoyé 11 lettres

Pour contrer la propagande haineuse à l’encontre du Falun Gong et convaincre le Parti de cesser de la persécuter, Mme Li a envoyé onze lettres à des représentants du gouvernement avant le 19e congrès national du Parti communiste chinois, en octobre 2018. À l'époque, elle avait quitté sa ville natale de Jiagedaqi, pour se rendre dans la ville d'Harbin pour y faire de petits boulots.

Les policiers du district de Xiangfang l'ont arrêtée à Harbin, le 18 octobre 2017. Son appartement a été saccagé et les effets personnels d'une amie ont été confisqués, notamment des bijoux, de l'argent et un ordinateur portable.

Son père, qui avait déjà 70 ans, s'est rendu au Département de police de Xiangfang pour tenter de la faire libérer, mais il a été tenu à l’écart du bâtiment et ignoré. Il a réussi à trouver le numéro de téléphone portable d'un policier responsable de son arrestation. Ce n'est qu'alors qu'il a pu entrer en contact avec le bureau de la sécurité intérieure et a appris que Mme Li était en détention criminelle.

Le père de Mme Li a engagé un avocat pour elle. Par l'intermédiaire de l'avocat, il a appris qu'une des lettres que sa fille avait postées était adressée à Wu Gang, directeur adjoint du département de la sécurité publique du Heilongjiang. En colère, Wu a ordonné à Guan Yunpeng, chef du bureau de la sécurité intérieure de Harbin, et à d'autres responsables d'arrêter les pratiquants impliqués. La police a localisé Mme Li à partir de la vidéo d'une caméra de surveillance et l'a arrêtée.

Jugée et condamnée

Un procès a eu lieu devant le tribunal de Daowai, le 5 juin 2018, et seuls deux membres de la famille ont été autorisés à être présents dans la salle d'audience. Le procureur Yuan Dongming a d'abord lu l'acte d'accusation, déclarant que les onze lettres avaient « sapé l'application de la loi », conformément à l'article 300 du Code pénal.

Mme Li a essayé de faire valoir que ses lettres ne faisaient qu’expliquer pourquoi la persécution du Falun Gong était illégale et qu'elle n'avait enfreint aucune loi, mais le juge Kong Linghong l'a immédiatement fait taire.

L'avocat de Mme Li a avancé qu'il n'y avait aucune preuve que les onze lettres avaient causé un préjudice quelconque aux destinataires et que, en l'absence de victime, rien ne justifiait légalement une enquête, une arrestation, une inculpation ou un procès.

Le juge Kong a déclaré Mme Li coupable peu après l'audience et l'a condamnée à deux ans de prison. Lorsque Mme Li a fait appel de la peine, la cour supérieure a décidé de maintenir le verdict sans audience. Elle a été emmenée dans la prison pour femmes de Harbin fin octobre.

Principales personnes responsables :

Bi Baowen, directeur du Département de police de la province du Heilongjiang : +86-451-82696114

Yuan Zhaoxiang, bureau de la sécurité intérieure de Xiangfang : +86-13604885769

Wang Dianbin, bureau de la sécurité intérieure de Xiangfang : +86-15104690118

Wang Wei, directeur, tribunal de Daowai : +86-451-87073046

Voir aussi en chinois :

黑龙江铁路医院职工李雪艳遭非法庭审

善心邮寄真相信 黑龙江医院干部再被非法批捕

Traduit de l'anglais en Europe