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Une femme reçoit l'ordre d'être jugée — l'organisme extrajudiciaire allègue qu'elle a violé les conditions de sa mise en liberté sous caution

26 décembre 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Jiangsu, Chine

(Minghui.org) Une pratiquante de Falun Gong qui a été libérée sous caution a reçu l'ordre de se présenter au procès elle-même après qu’un organisme extrajudiciaire a allégué qu'elle avait violé ses conditions de mise en liberté sous caution en essayant d'assister à l'audience d'une autre pratiquante.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique de l'esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance qui est persécutée par le régime communiste chinois.

Mme Jiang Sugen, une habitante de la ville de Suzhou, a été arrêtée et sa maison saccagée le 29 novembre 2017 pour avoir parlé aux gens du Falun Gong. Elle a été libérée sous caution moins de vingt-quatre heures plus tard, mais elle a été à nouveau prise pour cible cinq mois plus tard.

Mme Jiang a été arrêtée par Zhang Zhenhua, le chef adjoint du Bureau 610 du district de Wuzhong, alors qu'elle tentait d'assister à l'audience d'une autre pratiquante de Falun Gong, Mme Yuan Jianying, au tribunal du district de Wuzhong le 20 avril 2018.

Le Bureau 610 est un organisme extrajudiciaire chargé d'éradiquer le Falun Gong et ayant le pouvoir de surpasser le système judiciaire en Chine. Zhang dirige activement le Bureau 610 pour persécuter les pratiquants de Falun Gong de la région depuis les dernières années.

Selon la directive de Zhang, plusieurs policiers sont allés chez Mme Jiang le lendemain de l'audience de Mme Yuan et ont demandé si quelqu'un lui avait demandé d'assister au procès de Mme Yuan. Ils sont restés à la maison de Mme Jiang pendant deux jours et l'ont surveillée.

Zhang a ensuite ordonné à la police d'accélérer la poursuite judiciaire de Mme Jiang. Elle a été convoquée au poste de police local de Shishan pour signer des documents et la police a procédé à la soumission de son dossier au parquet du district de Gaoxin, qui a ensuite transféré le dossier au parquet de Wujiang.

Le tribunal de Wujiang a organisé deux audiences pour Mme Jiang, les 31 octobre et 3 décembre 2018. L'avocat de Mme Jiang a défendu son innocence aux deux audiences et a soutenu qu'aucune des preuves de la poursuite n'était recevable pour soutenir les accusations portées contre elle. Le juge n'avait pas annoncé le verdict au moment de la rédaction de cet article.

L’avocat : aucun enregistrement ni bande sonore de ma cliente ne figure dans les vidéos de la poursuite

Lors de la première audience en octobre, le procureur a accusé Mme Jiang d'avoir parlé à un chauffeur de bus au sujet du Falun Gong, d'avoir transmis des documents sur le Falun Gong à un vendeur de légumes et d'avoir des articles liés au Falun Gong à la maison.

Le procureur a passé plusieurs vidéos, y compris des images du chauffeur de bus, mais sans Mme Jiang, un deuxième clip vidéo montrant le vendeur de légumes se contredire en décrivant où Mme Jiang lui avait donné le document et un troisième sur la police fouiller sa maison, tiroir par tiroir, puis poser plusieurs piles de papier sur le lit, sans montrer ce qui était écrit sur eux.

L'avocat de Mme Jiang a soutenu qu'aucune des vidéos n'avait de séquences de sa cliente ni même de sa voix et qu'elles ne pouvaient donc pas être utilisées comme preuve pour l'inculper. L'avocat a également indiqué qu'il était illégal pour la police de fouiller et de saccager la maison de sa cliente sans mandat de perquisition.

L'avocat a poursuivi en soulignant le manque de base juridique pour la persécution contre le Falun Gong.

Ni le juge ni le procureur n'ont répondu à son argumentation.

L'avocat de Mme Jiang a continué à défendre ses droits garantis par la Constitution en matière de liberté de croyance dans la pratique du Falun Gong lors de la deuxième audience de décembre.

Mme Jiang a également partagé la façon dont la pratique du Falun Gong a amélioré sa santé et son caractère. Elle a plaidé non coupable et a exprimé son souhait que les fonctionnaires du tribunal suivent leur conscience en se prononçant pour sa cause, plutôt que d'approuver sans discussion les exigences du gouvernement totalitaire.

Traduit de l’anglais au Canada