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Éveiller les consciences avec compassion

28 décembre 2018 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J'ai 68 ans et j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong) en février 1996. Avant cela, je souffrais de spondylose cervicale, de maux de dos et d'autres maladies. Dans ma misère, j'avais perdu espoir d'échapper à la souffrance avant de mourir.

Mon mari souffrait également de myocardite et de maladie rénale. Quand il a été frappé par la maladie, il ne pouvait plus travailler à la ferme. Nos frais médicaux étaient les principales dépenses de ma famille et notre vie quotidienne était difficile.

Mon mari et moi avons commencé à pratiquer le Falun Dafa en février 1996. Après avoir étudié les livres de Dafa et fait les exercices pendant un certain temps, nous nous sommes remis de nos maladies. La douleur physique était derrière moi et j'ai été libérée de tous les soucis, financiers ou autres. Nous menions une vie harmonieuse.

L'éveil des consciences

Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Dafa le 20 juillet 1999. Comme les membres de ma famille refusaient de renoncer à leur foi, beaucoup d'entre eux ont été gravement persécutés. Mon fils aîné a été détenu illégalement pendant trente-huit jours. Mon deuxième fils a été détenu plusieurs fois et condamné à une peine d'emprisonnement d'un an. Mon troisième fils a été détenu pendant soixante-dix jours et condamné à une amende de 6000 yuans. Ma fille cadette a été placée pendant un an dans un camp de travaux forcés.

Le PCC a également pris des dispositions pour que mes voisins surveillent ma maison. L'un d'eux était un monsieur âgé, ancien combattant de la guerre de Corée. Aveuglés par l'endoctrinement du PCC et tentés par l'appât du gain, toute sa famille, y compris ses trois enfants surveillaient ma famille.

En étudiant les enseignements de Dafa, je me suis rendu compte qu'ils étaient aussi victimes de la persécution et que je ne devais pas les haïr. Au lieu de cela, je devais éveiller leur conscience. Je leur ai donc parlé du Falun Dafa et de la persécution. Cependant, leur endoctrinement a été difficile à percer, et sa belle-fille a même dit : « Je ne crois rien de ce que vous dites. Je ferai n'importe quoi tant qu'on me donne de l'argent ! »

Son attitude ne m'a pas fâchée. J'émettais souvent la pensée droite envers cette famille. Pour renforcer mon état de cultivation, je m'en suis tenue aux critères de Dafa et je ne les ai pas détestés.

Quand leur poule pondait des œufs dans ma maison, je leur apportais les œufs. Cette petite chose a eu un impact positif. Un villageois a dit sans ménagement au vieil ancien combattant : « Je vois que les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes. Les médias disent n'importe quoi et le Falun Gong est victime d'un coup monté ! »

Un jour, l'ancien combattant m'a rencontrée et m'a dit : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » J'ai donné encore plus d'explications sur la persécution à sa famille. À l'exception de sa deuxième petite-fille et de sa deuxième belle-fille qui n'avaient rejoint aucune des organisations du PCC, tous les autres membres de la famille ont démissionné de la Ligue de la jeunesse communiste et des Jeunes Pionniers. Ils n'ont plus participé à la persécution.

Autres villages

Nous rencontrons souvent des gens qui ne connaissent pas la situation actuelle du Falun Dafa. Non seulement ils refusent de nous écouter, mais ils nous crient aussi après. À ces moments-là, nous émettons la pensée droite et leur parlons calmement.

En juillet 2017, nous sommes allés dans un village. Nous nous sommes arrêtés à une maison où il y avait un père et son fils dans la cour. Nous avons essayé de leur parler de Dafa, mais ils ne voulaient rien entendre et nous ont demandé de partir. Ils étaient extrêmement émotifs et ont dit beaucoup de choses irrespectueuses contre Dafa. Quand ils ont décidé de nous dénoncer à la police, j'ai émis une pensée forte : « J'élimine tous les facteurs qui persécutent les pratiquants de Dafa. » En même temps, j'ai émis une pensée pour désactiver leur téléphone portable. Nous sommes ensuite partis sans aucun problème.

Nous sommes allés dans un autre village pour parler aux gens. Il y avait des pratiquants de Dafa dans ce village, mais à cause de la persécution, les villageois avaient très peur et n'osaient pas lire les brochures de Dafa ou écouter les pratiquants du village.

Un autre pratiquant et moi avons visité une maison après l'autre et avons parlé aux villageois de chaque maison. Dans la deuxième rue, nous avons rencontré un groupe de personnes qui discutaient. Nous leur avons parlé de Dafa, mais ils ont refusé d'écouter et ont répété les mensonges que le PCC leur avait inculqués. Nous n'avons pas discuté avec eux et avons continué jusqu'à la maison suivante.

Un vieil homme nous a rapidement avertis que quelqu'un avait appelé la police. Nous sommes restés calmes. Ai, le pratiquant qui était avec moi, est allé dans une autre maison pour parler de Dafa pendant que, resté à la porte, j'émettais la pensée droite. J'ai demandé au Maître de nous renforcer. Quand nous sommes arrivés à la dernière maison, la police est arrivée. La cour était pleine de spectateurs.

Comme d'autres pratiquants avaient travaillé dur pour aider la police à se faire une idée plus claire du Falun Gong, certains agents avaient déjà compris ce que nous faisions et nous soutenaient. Un agent est sorti de la voiture de police, a fouillé nos poches d'imperméables et nous a dit de rentrer chez nous. On a pris un taxi pour rentrer chez nous et la police est partie. Grâce à la protection du Maître, quelque chose qui semblait être mauvais s'est transformé en une bonne chose.

Traduit de l'anglais en Suisse