(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong le 20 juillet 1999, quand le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter cette pratique spirituelle. Je voudrais partager mes expériences avec Maître Li et mes compagnons de cultivation.
Le 19 juillet 1999, une connaissance m'a présenté le Falun Gong. À midi, le jour suivant, alors que je venais de recevoir un exemplaire des enseignements du Maître (le livre Zhuan Falun) et des conférences vidéo, le PCC a annoncé l'interdiction de pratiquer le Falun Gong sur toutes les stations de radio et de télévision ainsi que dans tous les journaux du pays. C'était le début de la persécution de millions d'innocents !
Je me suis demandé : « Que dois-je faire ? Qu'est-ce que le Falun Gong ? Pourquoi le PCC persécute-t-il ces gens ? Comment choisir ? Dois-je continuer à pratiquer ou pas ? »
En tant qu'enseignante, je me tourne vers les livres pour trouver des réponses quand je rencontre un problème. Alors j'ai lu le Zhuan Falun du début à la fin. Le livre parle de culture préhistorique et demande aux pratiquants de cultiver leur esprit et d'être de bonnes personnes en cherchant à l'intérieur d'eux-mêmes quand ils rencontrent des problèmes.
Ceci m'a fermement convaincu que le Falun Gong est une pratique droite. Alors le jour suivant, j'ai commencé à apprendre les exercices à partir des vidéos. Au troisième jour, le 22 juillet, j'ai soudainement réalisé que j'avais oublié de prendre mes médicaments. Avant cela, j'avais été accablée de maladies pendant longtemps et je devais prendre des médicaments tous les jours juste pour survivre.
J’étais très surprise que mes maux d'estomac, ma cholécystite, mes migraines et mon hyperostéogenèse qui m'avaient affligé pendant plus de vingt ans aient disparu en seulement trois jours. Même la bosse dure sur mon ventre n'était plus là. Je me suis sentie soulagée et énergique. À ce moment-là, j'ai littéralement sauté de joie. En tenant le livre dans mes mains, j'ai éclaté en sanglots et j'ai crié : « Oh Maître, vous m'avez sauvée ! Vous m'avez donné une seconde vie ! »
Après ça, je suis devenue forte, j'étais capable de faire ce qu'une jeune personne peut faire et j'étais toujours pleine d'énergie.
Ma famille est un environnement de cultivation
J'étais la matriarche d'une grande famille, essentiellement « la directrice générale ». Pendant les vacances, nous étions 19 à vivre ensemble. Je faisais tous les arrangements et les travaux ménagers. Parfois, je me sentais épuisée, particulièrement quand j'étais écrasée par le poids de la gestion des finances familiales. Je ne pouvais pas dormir la nuit et j'étais en pleurs. Pourquoi devais-je souffrir autant ? Chaque fois que de tels sentiments misérables m’inondaient, je me rappelais toujours ce que le Maître a dit :
« C'est uniquement à cause du karma accumulé par de mauvaises actions commises dans le passé qu'on est affecté par des maladies ou qu'on rencontre des épreuves dues aux démons. Endurer des souffrances, c'est rembourser ses dettes karmiques [...] » (Première Leçon, Zhuan Falun)
J'en suis venue à comprendre que mes souffrances dans cette vie étaient causées par le karma que j'avais accumulé dans mes vies précédentes. Alors, j'ai appris à trouver la joie dans les difficultés, à étudier le Fa régulièrement et à trouver le temps de transcrire et de réciter le Zhuan Falun. Je partageais souvent mes expériences de cultivation avec mes compagnons de cultivation. Peu importait à quel point j'étais fatiguée ou je souffrais, je devais faire les trois choses que le Maître nous demande de faire.
Mon mari avait mauvais caractère et était souvent ivre. Tout le monde l'appelait « la bouteille de vin ». Quand il n'avait pas ce qu'il voulait, il devenait enragé et criait contre moi. Nous nous disputions souvent pour des choses futiles. En avril 2008, il a fait un AVC, ce qui est venu s'ajouter à mes responsabilités. Je devais le masser, lui cuisiner des herbes médicinales, le laver et le nourrir tous les jours. Il souillait souvent ses pantalons. En plus, il avait des plaies de lit qui saignaient souvent et suintaient du pus. La puanteur était dégoutante. Ceci a duré neuf ans.
Pendant ces neuf années, j'ai eu, de temps en temps, du ressentiment et je pensais que mon mari m'avait tiré vers le bas. Quand je le lavais, il se mettait souvent en colère et criait : « Tu es en train de me tuer ! » Chaque fois que j'étais sur le point de perdre le contrôle, les mots du Maître résonnaient dans mes oreilles :
« Ainsi à l'avenir, dans votre pratique de gong, vous allez rencontrer toutes sortes d'épreuves dues aux démons. Sans ces épreuves-là, comment pourriez-vous cultiver ? » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai donc continué et j'ai suivi les enseignements du Maître pour me rectifier et réajuster mon attitude.
Une fois, alors que je rentrais d'une activité de clarification de la vérité, il m'a dit qu'il avait encore souillé ses pantalons. Ce soir-là, j'étais fatiguée et je me suis fâchée. Alors que j'étais sur le point d'exploser, je me suis soudainement rappelé que le Maître a dit :
« […] une personne qui pratique le gong doit exercer le Ren*. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai enduré la situation, mais j'étais toujours fâchée au fond de moi. Alors que je le lavais, je me suis rappelé ce que le Maître a dit :
« […] dans votre cœur vous ne devez pas le détester, vous ne devez vraiment pas le haïr. Si vous le haïssez, c'est que vous êtes en colère, n'est-ce pas ? Vous n'avez pas appliqué le principe de Ren*. Nous parlons de Zhen-Shan-Ren : vous aurez encore moins de chance d’engendrer Shan. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai alors complètement compris le principe de Dafa « Endurer des souffrances, c’est rembourser ses dettes karmiques » (Première Leçon, Zhuan Falun). Je me suis finalement éveillé au fait que mon mari me donnait des opportunités d'élever mon xinxing. Ne m'avait-il pas fourni un environnement pour repayer les dettes contractées dans mes vies précédentes ? Dès lors, j'ai éliminé le ressentiment que j'avais à l'égard de mon mari. Je ne me plaignais plus, même si les choses étaient sales et pénibles.
Les membres de famille bénéficient de Dafa
Au cours des années, j'ai clarifié les faits sur Dafa à mon mari et il en a bénéficié. En 2013, je lui ai lu le Zhuan Falun pour la première fois. Plus tard, il a commencé à le lire lui-même. Il sait que le livre enseigne aux gens à devenir bons et il se comporte aussi en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
Son caractère s'est amélioré progressivement. Il se disait à lui-même : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » matin et soir. Il a guéri de sa maladie. Ceci m'a permis de consacrer plus de temps à parler aux gens des faits de la persécution.
Après que mon fils aîné a lu le Zhuan Falun, il est sorti indemne d'une collision par l'arrière en voiture. Il s'est encastré dans l'arrière d'un gros véhicule. Sa voiture était tellement abîmée que les réparations dépassaient les 10 000 yuans. Mais il n'a pas été blessé. Les passants ont pensé que c'était miraculeux et se demandaient s'il avait brûlé de l’encens pour une grande bodhisattva.
Le jour du Nouvel An chinois de 2007, mon quatrième fils était sur sa moto avec son enfant à l'arrière. En prenant un virage, il s'est retrouvé nez à nez avec un bus qui bloquait la route. Il n'a pas eu le temps de freiner et la moto a dérapé. Son enfant a été jeté à terre alors que mon fils et sa moto ont glissé sous le bus. Il présentait des blessures au torse et aux organes internes, il a été emmené aux urgences. Plus tard dans la soirée, le docteur a dit à ma famille qu'il était dans un état critique. Nous avions peur et étions en larmes.
Ce soir-là, j'ai demandé à ma famille de sincèrement répéter : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Nous nous sommes tous mis à genou devant la photo du Maître et lui avons demandé de sauver mon fils. Le lendemain matin, le docteur était très surpris quand il a remarqué que mon fils avait commencé à récupérer. Il pensait qu'il lui avait peut-être donné un mauvais diagnostic, il a donc réuni plusieurs médecins pour faire une consultation, mais encore une fois, tout était normal. Les médecins pensaient que c'était miraculeux.
Deux semaines plus tard, mon fils était complètement guéri. Au moment de sa sortie de l'hôpital, le médecin traitant a dit : « Je suis chirurgien depuis plus de vingt ans, je n'ai jamais vu quelqu'un récupérer aussi rapidement que ce jeune homme. »
C'est en fait ce qu'a dit le Maître :
« N'ai-je pas dit que quand une personne pratique le gong, toute la famille en bénéficie ? » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa d’Australie)
Toute ma famille a bénéficié de la lumière de Bouddha du Maître qui illumine tout !
Les gens sont reconnaissants en apprenant la vérité
Après une discussion avec un compagnon de cultivation, j'ai décidé d'écrire des lettres à la police et aux agents des forces de l'ordre ainsi qu'au personnel du Bureau 610 pour leur dire la vérité sur le Falun Gong et la persécution. Une fois qu'ils comprennent, ils peuvent décider pour eux-mêmes de s'abstenir de participer à la persécution.
Nous avons envoyé plus de 7000 lettres. Nous avons aussi distribué des documents d'information dans différents marchés, ce qui a contribué à offrir la salut à de nombreuses personnes.
Plus tard, nous sommes allés dans les montagnes où des gens honnêtes et aimables ont écouté la vérité sur Dafa. Ils avaient hâte de démissionner du Parti et de ses organisations. Certains nous ont aussi demandé des calendriers, pendant que d'autres acceptaient des billets de banque sur lesquels étaient imprimés des messages de Dafa. Après avoir parlé à une femme, elle nous a dit que nous étions comme des proches disparus depuis longtemps et elle insistait pour que nous restions quelques jours chez elle. Une autre fois, alors qu'une vieille femme nous écoutait parler des faits, elle a accepté de démissionner du Parti et s'est exclamée : « J'ai finalement trouvé ce qui est vrai ! »
*Ren : (prononcer jeunn) Tolérance, endurance, patience.
Traduit de l'anglais en France