(Minghui. org) Il y a quelques jours, j'ai lu le Fa du Maître qui parlait d'être bon avec les autres et j'ai été profondément touché.
Le Maître a dit :
« D'un autre côté, tu as toujours une mauvaise attitude vis-à-vis d'autrui. Les disciples de Dafa sont supposés cultiver Shan, ne trouves-tu pas que ton compagnon de cultivation cultive mieux que toi, qu’alors tu n'as pas besoin de le traiter avec bienveillance, n’en est-il pas ainsi ? N'as-tu pas une estime trop élevée de lui ? Ou bien tu ne le traites pas avec bienveillance, parce qu'il fait partie du groupe qui persécute les disciples de Dafa, alors tu n'as pas besoin de le traiter avec bienveillance, n’en est-il pas ainsi ? Même ceux qui font partie des gens qui persécutent, même ceux qui sont dupés et qui sont embarqués sur le bateau piraté, tu dois quand même les traiter avec bienveillance ? Pourquoi est-ce que tu ne peux pas traiter ton compagnon de cultivation avec bienveillance ? Il est un disciple du Maître, le sais-tu ? (Applaudissements) Lorsque tu parles sans faire attention à ce que tu dis, n'as-tu jamais pensé qu'à ce moment-là tu es pareil à un démon ? Ce n'est pas le démon en lui-même, ce que je dis désigne cet état, si tu es toujours dans un état de démon, n'est-ce pas cultiver dans la voie démoniaque ? On ne voit jamais ton visage comme un ciel dégagé, tu te comportes toujours de façon rusée, dis-moi, dans quel état es-tu ? Les divinités sont en train de vous regarder. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)
En regardant le caractère chinois pour « compassion », il est devenu géant. Il y a une partie du caractère qui signifie « bouche » ou « parole ». Tout à coup, j'ai réalisé que pour cultiver la compassion, il faut cultiver la parole. Même les gens ordinaires parlent de faire attention à la parole. Un pratiquant devrait y prêter plus d'attention.
Le Maître a dit :
« Dafa est en harmonie parfaite, si on prend les trois mots Zhen-Shan-Ren séparément, chaque mot est également parfaitement doué du caractère Zhen-Shan-Ren, car la matière est constituée de micro-matières, et celles-ci sont constituées de matières plus microscopiques encore, et ainsi de suite jusqu’à l’extrémité, alors, Zhen est aussi constitué par Zhen-Shan-Ren, Shan est aussi constitué par Zhen-Shan-Ren, Ren est de même constitué par Zhen-Shan-Ren. L’école du Tao cultive Zhen, n'est-ce pas en fait cultiver Zhen-Shan-Ren, et l’école de Bouddha cultive Shan, n'est-ce pas aussi cultiver Zhen-Shan-Ren, en réalité seule leur forme superficielle est différente. » (« Bref exposé du Shan », Points essentiels pour avancer avec diligence)
J'en suis venu à une meilleure compréhension. Quand nous clarifions la vérité sur Dafa aux gens ordinaires, nous prenons en considération leur personnalité et leur mentalité. Pourquoi ne pas prêter attention à notre parole lorsque nous parlons aux pratiquants ?
Je prêtais attention à l'« authenticité » lorsque je parlais aux pratiquants. Mais je ne réfléchissais pas à la question de savoir si mes paroles étaient blessantes et si mes compagnons de pratique pouvaient facilement les recevoir. Je ne pensais pas à savoir si mon cœur était rempli de compassion quand je leur parlais. Je me souciais seulement de savoir si mes paroles étaient vraies ou non. Quand j'étais trop direct, les effets de ma parole n'étaient peut-être pas aussi bons que je le pensais, et parfois ils étaient le contraire de ce que j'avais l'intention d'accomplir.
Lorsque nous discutons avec nos compagnons de pratique, bon nombre d'entre nous sont trop directs et ne tiennent pas compte de la situation dans laquelle nous nous trouvons à ce moment-là. Il nous semble que nous nous soucions de la cultivation des pratiquants et que la façon dont nous agissons est pour leur propre bien. Mais nos discours sont remplis de ce que l'endoctrinement du Parti nous a appris. Notre voix est forte, notre ton est dur, nous nous accrochons parfois à un défaut des pratiquants, et ne lâchons pas prise. Nos discours font parfois preuve de haine, de jalousie, de compétitivité et de reproche. Certains d'entre nous même font des gestes impolis ou des expressions faciales désobligeantes en parlant aux pratiquants, ce qui reflète encore une fois l'endoctrinement du Parti. Lorsque les autres pratiquants se taisent, nous leur disons parfois que nous faisons cela pour leur propre bien.
Si nous regardons à l'intérieur, nous verrons que ce genre de comportement est basé sur l'égoïsme. Nous ne nous préoccupons pas vraiment d'eux. Notre but est d'éviter les perturbations venant des autres. Nous ne voulons pas être affectés par les failles des autres pratiquants, ce qui pourrait entraver notre étude du Fa, nos partages ou l'atteinte de notre plénitude. Dans notre esprit, nous pensons : « Je vous ai parlé en profondeur, mais vous ne changez toujours pas » ou « Je vous ai beaucoup aidé, mais vous refusez de considérer mes suggestions ». Nos pensées démontrent l'importance que nous nous accordons.
Maintenant, quand je regarde en arrière, je me rends compte pourquoi mes mots ne touchaient pas les autres pratiquants. C'est parce qu'ils étaient basés sur l'égoïsme.
Il y a une autre forme d'impolitesse qui enfreint la cultivation de la compassion. Ce sont les pratiquants qui sont gentils avec les gens ordinaires, mais grossiers avec leurs compagnons de pratique. Nous avons peut-être pensé qu'en étant proches les uns des autres, nous n'avions pas à être polis ou à cultiver la parole.
Nous devrions garder la compassion dans notre cœur. Notre ton devrait être doux, gentil et modéré. C'est seulement ainsi que nos paroles peuvent toucher le cœur des autres et avoir un impact positif. Nous devrions traiter les gens avec un cœur compatissant, des pensées compatissantes et une parole compatissante.
Traduit de l'anglais au Canada