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Marcher solidement sur nos chemins de cultivation

12 mars 2018 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) En 1997, un parent m'a envoyé un exemplaire du Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa. Je me demandais pourquoi tant de gens pratiquaient le Falun Dafa. Je n'ai pas eu la réponse après avoir lu le livre, mais j'ai senti que le Fa était formidable. Après tout, le livre montre comment être une bonne personne, ce qui était ce que je cherchais.

Même si je n'étais pas encore clair sur l'idée de cultivation, Maître Li (le fondateur et professeur du Falun Dafa) a tout de même commencé à me traiter comme son disciple malgré mon manque de compréhension.

J'ai vite senti mon corps nettoyé et mes maladies ont disparu. Puis un jour, alors que je montais une colline à vélo, j'ai réalisé que je n'avais même pas pédalé et pourtant le vélo avait continué comme si un vent fort poussait.

Un autre jour, mon vélo s'est coincé à une intersection et j'ai dû descendre. Un camion est ensuite passé à toute vitesse devant moi. Les spectateurs étaient étonnés de la dangerosité de la situation. J'ai regardé pour voir ce qui retenait mon vélo, mais je n'ai rien trouvé. J'ai réalisé que le Maître m'avait protégé, pour me sortir du danger.

J'ai finalement décidé de pratiquer le Falun Dafa et j'ai bientôt assisté à ma première conférence de partage d'expériences. J'ai été ému par les histoires partagées par les autres pratiquants. Une pratiquante a dit qu'elle était gravement malade il y a un an et qu'elle a pensé que ses jours étaient comptés. Pourtant, elle était là en bonne santé et parlait à la conférence.

Une autre pratiquante a parlé de la façon dont elle avait élevé son xinxing. Elle n'avait aucun contact avec sa belle-mère depuis plus de dix ans. Après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, elle a changé et s'est consacrée à sa belle-mère. Sa belle-mère était reconnaissante et a dit que cette pratiquante était la meilleure femme de sa vie.

Bientôt, j'ai mis en place un groupe d’étude du Fa à la maison. Beaucoup d'entre nous étudiions le Fa ensemble la nuit et faisions les exercices ensemble dans la matinée. Nous sortions le week-end pour parler du Falun Dafa aux autres. Nous étions occupés et heureux. Je me suis progressivement rendu compte que le Zhuan Falun était un livre céleste qui guide les gens à cultiver vers des niveaux élevés. Je gardais un exemplaire du livre à la maison et au travail.

Après que la persécution a commencé en 1999, je suis allé à Pékin avec d'autres pratiquants pour faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Dafa. Nous avions de grands espoirs de convaincre les autorités de la vérité sur la pratique. Quand je suis rentré chez moi, cependant, mon patron était en colère contre moi.

Au travail, ils ont essayé de me forcer à signer une déclaration stipulant que j'abandonnerais le Falun Dafa. J'ai clarifié la vérité au sujet du Falun Dafa et leur ai dit que rien ne pouvait m'empêcher de pratiquer. Ils m'ont ensuite demandé de promettre de ne pas faire appel à Pékin. J'ai rejeté leur demande.

Bientôt, un superviseur d'un échelon supérieur est venu. Il a dit que j'étais un bon employé et qu'il ne voulait pas me laisser partir, mais je n'avais que dix jours pour faire un choix. Si je refusais de signer une déclaration, je serais congédié.

« Vous savez que je ne prends jamais de jours de maladie et j'ai travaillé dur tous les jours depuis que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa », ai-je dit. « Si tout le monde suivait le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, notre société s'améliorerait. S'il vous plaît, transmettez mes paroles aux autorités supérieures... J'espère que les dirigeants à tous les niveaux apprendront les faits et choisiront judicieusement. Rien n'affectera ma résolution à persister dans la pratique du Falun Dafa. »

Ils ont fait en sorte que ma mère me supplie de renoncer à ma croyance. Ils ont envoyé plus de policiers pour me surveiller tous les jours.

J'ai été arrêté de nombreuses fois, détenu trois fois dans des camps de travail et illégalement condamné une fois à dix ans de prison. Cela a apporté la douleur à ma famille. Mon grade et mon titre au travail ont été abaissés et mon salaire a été réduit. Ils ont même arrêté ma pension. J'ai été torturé et battu, électrocuté avec des matraques électriques, privé de sommeil, nourri de force, injecté avec des drogues inconnues et encore plus. Cependant, rien ne pouvait ébranler ma volonté de pratiquer le Falun Dafa.

Dans un article intitulé « Mes quelques réflexions », le Maître a dit :

« Il faut savoir qu'une fois que l'homme connaît la vérité et le vrai sens de l'existence de la vie, il donnera sa vie pour cela sans le moindre regret. » (Points essentiels pour avancer avec diligence II)

J'ai continué à clarifier la vérité partout où je suis allé. Par exemple, 61 prisonniers ont choisi de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées au cours des dix premiers mois où j'ai été détenu au centre de détention. Ils ont dit qu'ils amélioreraient leur comportement à l'avenir.

Peu importe que je me sois trouvé dans un camp de travail ou une prison, ou comment j'étais persécuté, je n'ai pas coopéré et j'ai refusé d'être transformé. Chaque fois, j'ai pu sortir avec dignité.

Malgré tout, je sais que je suis en retard et je dois continuer à être diligent, bien marcher sur mon chemin et être à la hauteur de mon titre de pratiquant pendant la période de rectification du Fa.

Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

Traduit de l’anglais au Canada