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Des prévenues condamnées sur de fausses accusations

18 avril 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Guangdong, Chine

(Minghui.org) Mme Yu Mei, 51 ans, et Mme Su Guiying, 59 ans, de la ville de Zhanjiang, province du Guangdong, ont chacune été illégalement condamnées à quatre ans de prison par le tribunal du district de Chikan dans la ville de Zhanjiang, le 12 décembre 2017. Elles ont fait appel devant la Cour intermédiaire de la ville de Zhanjiang.

Mme Yu souffrait de nombreux problèmes de santé dans le passé. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, sa santé s’est rétablie et elle n'était plus un fardeau pour la famille. Mais surtout, elle a suivi le principe du Falun Gong pour être une bonne personne et a vécu de grands bienfaits à la fois pour l’esprit et le corps.

Cependant, lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong, en 1999, Mme Yu a été arrêtée trois fois par le bureau 610 local et a subi de graves sévices. Terrifié par la persécution, son mari est décédé prématurément, le 14 juillet 2006. Le 7 juillet 2015, Mme Yu a déposé une plainte pénale auprès de la Cour suprême et du Parquet suprême contre l'ancien dictateur Jiang Zemin pour avoir ordonné la persécution du Falun Gong.

Arrêtées, poursuivies sur de fausses accusations

Mme Yu et Mme Su ont été arrêtées par des policiers du poste de police de Zhonghua alors qu'elles distribuaient des dépliants clarifiant la vérité le 31 août 2016. Elles ont été détenues au centre de détention nodu district de Mazhang dans la ville de Zhanjiang.

La police a tenté sans succès de saccager le domicile de Mme Yu tard dans la nuit. La fille de Mme Yu était terrorisée par les policiers qui ont essayé de fracturer leur porte.

Huang Zuhua, chef du bureau 610 du district de Chikan, des policiers en civil et plusieurs assistantes du comité de quartier sont plus tard entrés de force dans le domicile de Mme Yu. Ils ont pris un ordinateur personnel, des photos, des livres de Falun Gong, des cartes et quelques photos non divulguées.

Ils ont également tenté de forcer la fille de Mme Yu à signer des documents, mais elle a refusé de coopérer, alors la police a appelé l'employeur de Mme Yu pour obtenir une signature.

Le 30 septembre 2016, la police du district de Chikan a émis un mandat d'arrêt, accusant faussement Mme Yu de « destruction d'équipements publics de télécommunications ».

Les familles des deux femmes ont engagé des avocats pour les défendre. Le 8 octobre 2016, plus d'un mois après leur arrestation et leur détention, leurs avocats ont finalement rencontré les deux femmes âgées.

Le département de police du district de Chikan a engagé des poursuites contre les accusées auprès du parquet du district de Chikan le 9 décembre 2016. Cependant, les affaires ont été renvoyées au département de police par le parquet pour manque de preuves. Le département de police a engagé de nouvelles poursuites, le 21 avril 2017, mais elles ont été à nouveau retournées.

La famille de Mme Yu a engagé un avocat de Pékin pour la défendre le 11 mai 2017. L'avocat et la famille de Mme Yu se sont rendu au parquet de la ville de Zhanjiang pour réexaminer son dossier et le statut du dépôt de plainte du département de police contre Mme Yu.

Lorsqu'ils ont découvert que l'affaire avait été renvoyée au département de police, ils ont demandé pourquoi le parquet n'avait pas informé le département de police de la libération de Mme Yu, faute de preuves suffisantes. Le fonctionnaire a répondu qu'ils n'étaient pas en charge du cas et que Huang Juqun supervisait l'affaire.

L'avocat a appelé Huang pour s'enquérir du cas de Mme Yu. Huang a demandé à l'avocat de le rencontrer dans son bureau à l'étage. Cependant, Huang n'était pas dans le bureau quand la famille et l'avocat sont arrivés. On leur a dit qu'elle était allée au centre de détention pour une affaire.

L'avocat et la famille de Mme Yu sont ensuite allés au centre de détention et ont attendu cinq heures pour obtenir la permission de rencontrer Mme Yu.

Jugées et condamnées illégalement

Mme Yu et Mme Su ont été jugées devant le tribunal du district de Chikan le 16 août 2017. De nombreux policiers en uniforme et d’agents en civil se trouvaient à l'extérieur du palais de justice et du personnel du Bureau communautaire local a été envoyé pour identifier les visiteurs arrivant pour assister au procès.

Il fallait une pièce d'identité et une autorisation d’accès à l'audience pour être admis, mais après que les visiteurs se soient inscrits, on leur a dit que toutes les autorisations avaient déjà été délivrées. C'est l'un des moyens qu'utilisent les autorités pour empêcher les gens d'assister aux procès. Des policiers en civil ont été envoyés à la place pour remplir les sièges dans la salle d'audience.

L'avocat a dû négocier pour que le tribunal accepte de permettre à la fille de Mme Yu d'être assise dans la salle d'audience.

Mme Yu et Mme Su ont plaidé non coupable. Leur avocat les a défendues, arguant que d'avoir une croyance n'est pas un crime selon la constitution chinoise. Le procès a été ajourné sans verdict. Leurs peines ont été annoncées quatre mois plus tard.

Personne responsable de la persécution des deux pratiquantes :

Huang Zuhua (黄祖华), chef du bureau 610 du district de Chikan : + 86-13790991153, + 86-13005622925, + 86-759-3368422

Voir aussi :

Mme Yu Mei, de la province du Guangdong, est détenue depuis près de neuf mois

Traduit de l'anglais en Europe