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Une femme de Shanghai détenue au-delà de la durée légalement autorisée pour suspicion d’avoir envoyé des documents du Falun Gong

29 avril 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Shanghai

(Minghui.org) Mme Zhou Qian était au travail, le 10 janvier 2018, quand un groupe de policiers a fait irruption dans son bureau et l'a arrêtée. Ils n’ont présenté aucune pièce d'identité ni n’ont dit à sa société où ils l'emmenaient.

Mme. Zhou

L'employeur de cette résidente de Shanghai,la Lloyd's Register Quality Assurance, a informé sa famille, qui a immédiatement vérifié auprès des postes de police locaux pour essayer de la localiser. Elle était introuvable et sa famille, qui est retournée chez elle, a vu des empreintes fraîches de pas et ses livres du Falun Gong avaient disparu. Ils ont tout de suite su que la police avait mis à sac leur domicile quand personne n’était présent.

Mme Zhou attribue au Falun Gong, une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, de lui avoir rendu la santé. On lui avait diagnostiqué une tumeur de l'ovaire, en 1993, alors qu'elle était encore étudiante. Elle avait subi une chimiothérapie et avait dû se faire retirer l'utérus et les ovaires. En 1995, sa mère lui a recommandé d'essayer le Falun Gong après l'avoir vue se débattre avec des complications. Elle l'a fait et ses symptômes ont disparu en seulement six mois.

Mme Zhou n'a jamais faibli dans sa croyance après que le régime communiste chinois a lancé la persécution du Falun Gong, en juillet 1999. Elle est devenue une cible et a été arrêtée plusieurs fois.

Le supérieur de Mme Zhou a appelé sa famille à 17 heures le jour de sa dernière arrestation et a dit que le poste de police de Weifang venait de les informer de l'endroit où elle se trouvait. Sa famille et trois dirigeants de l'entreprise se sont précipités au poste de police, seulement pour s'entendre dire que Mme Zhou venait d'être transférée au centre de détention de Zhangjiang, où elle se trouve encore aujourd'hui.

L'avocat de Mme Zhou, M. Cheng Hai, s'est rendu au poste de police le 5 février, mais le policier Huang Hao, qui était affecté à l'affaire, a refusé de le rencontrer et a ordonné à la sécurité de le bloquer à l'extérieur. M. Cheng a déposé une plainte et Huang a accepté de lui parler au téléphone.

Huang a affirmé qu'ils avaient arrêté Mme Zhou parce qu'ils la soupçonnaient d’avoir envoyé des documents du Falun Gong au chef de la police, Liu Jin, en 2017. Huang a allégué que l'écriture sur l'enveloppe ressemblait à celle de Mme Zhou, mais il n'avait aucune preuve légale.

Plus tôt, en 2001, Mme Zhou avait été condamnée à plus de trois ans de prison après que la police l’ait soupçonnée d’avoir envoyé des documents du Falun Gong à des policiers et des responsables locaux. Aucune preuve médico-légale n'a jamais été trouvée pour étayer la plainte contre elle.

La famille de Mme Zhou avait du mal à croire que la police se livrait de nouveau au même mauvais tour.

L’agent Huang a refusé de rencontrer la famille de Mme Zhou pour discuter de son cas. Ils ont tenté de porter plainte contre lui auprès du Bureau des appels du département de police de Pudong, mais l'agence a refusé d’accepter leur affaire.

D’après la loi, la plus longue durée pendant laquelle une personne peut être détenue avant qu'un acte d'accusation ne soit déposé est de vingt-neuf jours (15 jours de détention administrative et 14 jours de détention criminelle). Mme Zhou a été détenue au-delà du délai légal. Son avocat, M. Chen, a envoyé son avis juridique au policier Huang et au procureur Zhang Xueying le 10 mars. Il leur a demandé de mettre fin immédiatement à la détention illégale de sa cliente.

En même temps, M. Cheng est en train de déposer des plaintes pénales contre Huang, Zhang et d'autres individus responsables pour avoir arrêté et détenu sa cliente sans aucun fondement légal.

Traduit de l'anglais en Europe