(Minghui.org) Pourquoi les hommes ne peuvent-ils pas voir les divinités ? Pourquoi la science moderne ne peut-elle pas prouver l’existence des divinités ? C’est un sujet dont beaucoup de gens aiment discuter. Explorons ces questions en considérant deux visites que l’Empereur Jaune, considéré comme un des précurseurs de la culture traditionnelle chinoise, fit à la déité Guangchengzi. L’Empereur Jaune avait entendu que la déité Guangchengzi vivait dans la Montagne Kongtong dans la province de Gansu, à plus de mille kilomètres de l'Est où vivait l’Empereur Jaune. En dépit de la distance, l’Empereur se rendit à la Montagne Kongtong pour prendre Guangchengzi comme enseignant et apprendre ce qui concerne le Tao. L’Empereur avait alors la quarantaine et avait régné pendant plus de vingt ans. Naturellement, il avait un vaste entourage. Assis sur le dos d'un éléphant et accompagné par sa femme et plus de 100 responsables, il partit en grande procession pour la Montagne Kongtong. Pour montrer sa sincérité, l’Empereur Jaune brûla des herbes odorantes au pied de la montagne. L’air était empli de fumée parfumée. Les responsables chantaient et dansaient, et le son ébranlait la vallée. Guangchenzi apparût sur un nuage et dit à l’Empereur Jaune : « Celui qui gouverne l’état, s’il ne voit pas de nuages mais qu'il attend la pluie, s’il n’attend pas jusqu'à l’automne mais qu'il veut que les feuilles tombent, comment peut-il parler du Dao ? » Il balança son plumeau et disparut dans les nuages. L’Empereur Jaune retourna chez lui sans avoir accompli ses objectifs.
L’Empereur Jaune repensa à ce que Guangchengzi lui avait dit. Il travailla dur pour son pays et son peuple, promut des personnes talentueuses aux positions officielles et gouverna bien le pays. On a dit que l’écriture, l’élevage des vers à soie, les voyages en bateau et en voiture, la musique, la médecine, les mathématiques, le mariage, les cérémonies et les funérailles tiraient tous leur origine de la période de l’Empereur Jaune.
Bien qu’il dirigeât une nation, l’Empereur Jaune n’avait cessé de penser à Guangchengzi. Environ soixante ans plus tard, lorsque l’Empereur Jaune eut cent ans, il décida de visiter de nouveau la Montagne Kongtong en quête d’instructions. Cette fois-ci il y alla seul et voyagea à l’insu de la population. Il avait alors appris à être humble. Sur son trajet vers la Montagne Kongtong, il rencontra une vieil homme du nom de Chisongzi, qui était aussi une déité. Chisongzi instruisit l’Empereur Jaune : « Il n’y a pas de limite entre la terre et le monde des déités. Tout cela dépend de notre propre esprit. Si vous n’avez pas peur de la douleur de voyager à genoux, votre sincérité ouvrira des centaines de portes. »
L’Empereur Jaune ne cessait de penser à ces mots. Lorsque ses chaussures furent usées et que ses pieds lui faisaient si mal qu’il ne pouvait plus marcher, il réalisa qu’il devait voyager à genoux jusqu’à la Montagne Kongtong. Les rochers et le sable étaient comme des couteaux entaillant ses genoux. Son sang tâchait les rochers sur le chemin.
Guangchengzi savait que l’Empereur Jaune revenait pour chercher le Tao. La sincérité et la fermeté de l’Empereur Jaune émut Guangchengzi. Lorsque l’Empereur Jaune atteignit le pied de la Montagne Kongtong, Guangchengzi envoya un dragon doré pour le transporter en haut de la montagne, où Guangchengzi l'instruisit. Après que l’Empereur Jaune soit retourné chez lui, il suivit les instructions de Guangchengzi et cultiva tranquillement son esprit et son corps. A l’âge de 120 ans, l’Empereur Jaune s’envola en plein jour sur le dos d’un dragon.
Les deux visites de l’Empereur Jaune à la Montagne Kongtong eurent des résultats différents du fait de la différence de mentalités et du niveau de sincérité. La première fois, bien qu’il voulut chercher le Tao et montra un certain respect et sérieux, il manifesta aussi son ignorance et la conscience de sa propre importance. Bien qu’il fût capable de voir Guangchengzi, il n’apprit pas le Tao. La seconde fois, l’Empereur Jaune n’était plus imbu de lui-même et ignorant. Sa sincérité et sa persévérance à chercher le Tao touchèrent Guangchengzi.
Les hommes sont petits comparés à la nature et à l’univers. Les déités et les dieux ne se soucient pas de leur richesse dans ce monde. Ils ne regardent que le cœur des gens. Sans un cœur sincère et la foi dans les divinités, on ne sera pas capable de voir les divinités. Autrement dit, leurs cœurs déterminent s’ils seront capables de voir les divinités. La différence est entre le fait d'être ignorant et imbu de soi et celui d’être sincère et bon.
Non seulement la science moderne ne croit pas aux dieux ni ne les respecte, mais elle les critique aussi comme étant superstitieux, les calomnie et a détruit les standards moraux que les divinités ont donné aux gens. C’est l'opposé de la volonté des dieux. Comment alors les dieux peuvent-ils se manifester ? Comment la science moderne pourrait-elle prouver ou voir leur existence ? Pour prendre un exemple conventionnel, si vous calomniez quelqu’un constamment, puis que vous dîtes vouloir le rencontrer, pensez vous qu’il voudra vous voir ? Bien-sûr nous sommes en train d'utiliser l’esprit humain pour décrire les divinités ; nous voulons seulement illustrer ce point. Les sciences empiriques croient qu’elles sont supérieures et pensent qu’elles peuvent détecter si les divinités existent par le moyen de la technologie moderne et d’équipements sophistiqués. Si elles ne peuvent pas détecter les divinités, alors les divinités n’existent pas. Elles pensent que cette logique tient debout. En fait leur erreur est causée par leur ignorance de la raison fondamentale de la vie et du monde spirituel. En fait, les sciences empiriques ont complètement échoué à comprendre le problème. Leurs mentalités concernant les divinités sont aussi complètement erronées.
Chisongzi a dit à l’Empereur Jaune : « Cela dépend de notre propre esprit. » Cela s’applique encore aujourd’hui. Si les sciences modernes veulent vraiment prouver l’existence des divinités, alors peut-être doivent-elles d’abord devenir modestes, montrer de la retenue et être respectueuses envers les divinités.
Bien sûr, certaines personnes qui disent croire dans les divinités ne le font que superficiellement. Si elles ne suivent pas les exigences des divinités, ne distinguent pas entre bien et mal, succombent à la perversité du Parti communiste chinois (PCC) et le suivent dans sa lutte contre les divinités, alors peu importe combien de temples elles construisent et combien de chants de louanges elles chantent, elles n’obtiendront pas le véritable Tao, comme dans l’exemple de la première et extravagante visite de l’Empereur Jaune à Guangchengzi.
Il y a une vérité dans le dicton chinois : « Si vous y croyez, ce sera vrai. Si vous n’y croyez pas, ça n’existera pas. » Ceux qui croient aux divinités peuvent voir ou ressentir l’existence des divinités. Si les gens ne croient pas aux divinités, ils ne sentiront ni ne verront les divinités. En fait les divinités existent indépendamment de la croyance des gens. C’est juste qu’elles ne se révèlent aux gens que si ceux-ci croient en elles.
Les humains veulent découvrir les vérités de l’univers, les divinités et leur propre origine. D’abord, ils doivent être sincères et avoir la juste mentalité. C’est aussi un processus de cultivation de l’esprit. Depuis les temps anciens, les gens ont toujours su qu’il n’est pas facile de trouver les vrais enseignements et le vrai Tao. Même en tant qu’empereur, le chemin de l’Empereur Jaune fut difficile. Ceux qui cultivent ont toujours su chérir le vrai Tao du fait de sa rareté. Dans le passé beaucoup de ceux qui cultivaient en Chine et dans d’autres pays ont gardé la foi dans les divinités face aux tribulations. Aujourd’hui en Chine, un grand nombre de pratiquants de Falun Gong ont persisté dans leur croyance en dépit des tortures brutales et de la persécution. Leur grande compassion et tolérance a ému le ciel et la terre. Pourtant beaucoup d’autres aujourd’hui avec des valeurs morales peu élevées, y compris ceux qui prétendent croire aux divinités, trouvent difficile de comprendre ces pratiquants.
En Chine, l’Empereur Jaune a été appelé la « première icône de la littérature ». Il fut le fondateur non seulement de la nation chinoise, mais aussi de la culture chinoise traditionnelle vieille de 5000 ans. La cultivation et pratique fait partie de la culture traditionnelle, elle est le chemin pour que les hommes retournent à leurs origines et une manière de chercher la vérité. Dans le cœur de chacun réside la graine de l’accomplissement de la bonté par la cultivation. Chacun veut retourner à son vrai soi originel au plus profond de son cœur. Les gens attendent et cherchent.
Nous sommes aujourd’hui dans une période spéciale. La Grande Loi a été montrée à chacun. D’un côté l’humanité a vraiment de la chance d’avoir une telle opportunité, comme chaque pratiquant de Falun Dafa peut l’attester. De l’autre, le PCC est en train de détruire la culture chinoise traditionnelle, la moralité des gens et leur conscience. En conséquence, ils ne peuvent pas voir la signification et la valeur de la vie humaine. Ainsi de nombreuses personnes sont profondément perdues dans la poursuite du renom, du profit et des satisfactions émotionnelles. Le chemin du retour leur a manqué et ils ne réalisent pas qu’ils devraient chérir cette opportunité unique dans une vie. Encore pire, certaines personnes ont commis de grands pêchés sous la pression et l’influence des mensonges du PCC dans la persécution du Falun Gong et des pratiquants. Ce qui leur fait face sera tragique.
Les chinois sont considérés comme les descendants de l’Empereur Jaune. Le chemin de l’Empereur Jaune à la recherche du Tao continue à nous inspirer aujourd’hui.
Traduit de l'anglais en Europe