(Minghui.org) J'ai été libérée de prison la nuit du Nouvel An chinois. Quand je me suis rendue chez mes parents le jour du Nouvel An chinois, mon père de 85 ans a dit, les larmes aux yeux : « Je pensais ne plus jamais te revoir. » Je l'ai réconforté. Il y avait plus de 20 membres de la famille dans la maison, y compris mes quatre frères et sœurs et de nombreux neveux et nièces.
« Ma sœur, s'il te plaît, ne pratique plus le Falun Gong », a dit mon frère aîné. « Tu as de la chance de ne pas avoir été tuée par les serviteurs du Parti communiste chinois (PCC). Ne te souviens-tu pas que notre mère est morte à cause de la Révolution culturelle ? »
J'ai répondu : « Mon frère, je n'abandonnerai jamais. Quand j'étais incarcérée dans une prison, il y avait des moniteurs partout, mais j'ai tout de même continué à étudier le Fa. » Mon frère m'a dit : « Assure-toi alors de rester en sécurité. »
Le septième jour de l'année, mon mari m'a annoncé que mon lieu de travail m'avait congédiée. J'ai dit : « Très bien, alors ils ne me poursuivront plus. » Je ne savais pas que c'était mon propre attachement à la peur qui m'avait fait perdre mon emploi. Les forces anciennes ont profité de ma lacune.
Le lendemain, ma nièce m'a appelée pour m'inviter à Pékin pour obtenir un emploi, mais elle m'a demandé d'arrêter de pratiquer le Falun Gong. Je n'étais pas heureuse et j'ai développé l'esprit de compétition et la jalousie. Je n'étais pas amicale et j'ai dit : « Je préfère devenir sans-abri plutôt que d'aller travailler là-bas. » J'ai raccroché le téléphone.
Protégée par mon lieu de travail
Le 19e jour du Nouvel An chinois, plusieurs jours après avoir commencé à travailler hors de la ville, mon mari m'a dit : « Les gens de la Division de la sécurité ont pensé qu'il serait bon pour toi de retourner travailler pour l'usine, puisque tu as les compétences et tu connais aussi l'entreprise. Tu devrais y réfléchir, car les gens de l'usine te traitent bien. » J'ai réalisé que les paroles de mon mari n'étaient pas fortuites. C'était un indice du Maître.
En effet, de nombreuses personnes dans l'usine me protègent depuis le 20 juillet 1999. Début 2001, un jour, le chef de section de la Section de la sécurité a déclaré publiquement que si je n'écrivais pas de déclaration de garantie, il m'enverrait dans un centre de détention dans l'après-midi ce jour-là. Il m'a intentionnellement donné le temps de partir pendant l'heure du déjeuner.
Le personnel du Bureau 610 et du poste de police est venu m'arrêter en 2004. Xiao Jing m'a dit tranquillement : « Pars maintenant. Quatre personnes sont venues t'arrêter et on dirait qu'il y en a d'autres dehors. » Plus tard, le chef adjoint de section et Xiao Jing m'ont aidée à m'échapper. Après leur départ, le chef adjoint de section a dit haut et fort à tout le monde : « Ils ne l'ont pas trouvée. Elle n'est pas prisonnière. Pourquoi arrêter et persécuter une si bonne employée ? »
Quand j'ai été arrêtée en 2005 sur le chemin du travail, tout le monde savait que le Falun Dafa était bon et me soutenait. Je me suis demandé ce que j'avais fait pour ces gens. Je n'avais parlé qu'aux membres de mon groupe au sujet du retrait du PCC et je n'avais jamais parlé aux membres d'autres groupes.
Le Maître a dit :
« Par exemple, dans la société humaine ordinaire, après sa naissance, cette personne se trouve dans telle famille, elle va dans telle école et à l'âge adulte elle occupe tel poste. À travers son travail, elle établit des relations de toutes sortes dans la société ; cela signifie que l'arrangement de la société entière a déjà été planifié ainsi. » (Zhuan Falun)
Il y a plus d'un million de personnes dans ma ville. L'usine pour laquelle je travaille est une entreprise de taille moyenne qui emploie 3000 personnes. Cependant, il n'y a qu'un ou deux pratiquants de Dafa qui y travaillent. Si mes propres attachements m'empêchaient de clarifier la vérité sur Dafa, j'aurais causé une énorme perte pour Dafa. J'ai immédiatement dit à mon mari que je retournerais à l'usine.
Retourner à mon lieu de travail
Je suis retournée au travail le lendemain. Quand je suis arrivée, je savais que le Maître me fortifiait. Tout le monde m'a souhaité la bienvenue, surtout Xiao Jing. Elle m'a demandé si elle m'avait manqué. Elle avait gardé tous mes livres et CD de Dafa. Elle avait aussi entreposé toutes mes boîtes à outils. Je lui ai immédiatement clarifié la vérité et lui ai demandé de démissionner du PCC. Elle a accepté et a dit : « Je te fais confiance. »
Je savais que c'était le Maître qui m'encourageait et m'aidait à trouver mon vrai moi. Je me suis rendu compte qu'il fallait que je chérisse le temps que je passais avec tout le monde. Quand quelqu'un me rendait visite, je lui parlais de Dafa et lui demandais de démissionner du PCC. Après un certain temps, la direction était au courant, en particulier un nouveau directeur qui ne soutenait pas Dafa. Juste à ce moment-là, un groupe de nouveaux employés a été amené dans l'usine. Sept jeunes ont été affectés à mon groupe.
Yan Zi, une jeune femme, m'a dit que le nouveau directeur avait demandé de ne m'assigner aucun des nouveaux employés. J'ai souri et j'ai pensé dans mon esprit que cela ne dépendait pas de lui. Cependant, c'était un peu dérangeant. J'ai immédiatement trouvé beaucoup d'attachements, comme la jalousie, l'attachement à me faire valoir et ainsi de suite. J'ai essayé d'éliminer ces attachements et de nier complètement les arrangements des forces anciennes.
Dans mon groupe, il y avait plusieurs centaines de travailleurs. Chaque jour, nous démarrions les machines à la même heure. Avec les mêmes résultats, je pouvais toujours éteindre ma machine une heure plus tôt que tout le monde. Ainsi, ces nouveaux employés venaient toujours discuter avec moi et me poser des questions. Je leur répondais toujours patiemment. Je n'étais pas pressée de leur clarifier la vérité. Je voulais leur donner l'occasion de me connaître. Une fois leur période de probation terminée, aucun d'entre eux n'a été en mesure de travailler de façon indépendante. Mon superviseur me les a assignés. Alors tous les sept se sont relayés pour apprendre de moi. Tous ont écouté la vérité et ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Maintenant, ils peuvent travailler de façon indépendante.
J'ai également profité de différentes occasions pour clarifier la vérité aux membres d'autres groupes. Il y avait quelqu'un qui est allé travailler dans une autre ville. J'ai pensé que je l'avais manqué. Cependant, il est revenu travailler pour l'usine un an plus tard et a été affecté à mon groupe. Je lui ai dit : « Après ton départ, je me reprochais de ne pas t'avoir dit quelque chose d'important. » Il a demandé : « Qu'est-ce que c'était ? » Je lui ai parlé de Dafa et de la persécution. Il a accepté de démissionner du PCC.
Protégée par mes collègues
Un pratiquant a été arrêté en juin 2008. J'ai essayé d'informer les pratiquants locaux que la police essayait d'arrêter davantage de pratiquants. Ce jour-là, après le travail, j'ai eu l'impression que c'était par accident que j'avais enfermé mes clés de maison dans ma boîte à outils. Je me suis donc rendue directement chez un pratiquant. Il s'est avéré qu'en raison de l'écoute téléphonique, deux autres pratiquants avaient été arrêtés. Tout le monde émettait la pensée droite. J'ai développé un attachement à la peur et je suis restée chez mon frère pour la nuit.
Avant d'aller travailler le lendemain, j'ai supplié le Maître : « Maître, l'année dernière, il y avait plusieurs centaines de personnes qui ont appris la vérité et ont accepté de démissionner du PCC. Si je n'allais pas travailler, ça les affecterait. » Alors je suis allée travailler.
Dès que je suis arrivée, un superviseur m'a dit que le personnel du Bureau 610 et du poste de police était venu me chercher, prétendant que j'avais l'intention d'aller à Pékin pour faire appel contre la persécution. J'ai dit : « Ils inventent des excuses pour arrêter les pratiquants de Dafa. » Le superviseur a dit : « Je comprends. À partir de maintenant, vous n'avez plus besoin de rester dans un quart de travail. Tant que vous terminez votre tâche, vous pouvez changer de quart de travail comme vous le souhaitez. »
Tous les travailleurs des autres quarts de travail m'ont aidée. Les autres superviseurs m'ont tous bien traitée et ils ont tous été bénis. Certains ont été promus.
Aider les gens à comprendre Dafa
Pendant les Jeux olympiques, la police est venue trois fois chez moi pour me chercher. Je ne suis rentrée chez moi qu'après la fin des Jeux olympiques. Pendant cette période, je suis allée à la campagne pour parler de Dafa avec d'autres pratiquants.
Une fois, on s'est rendu chez une dame. Elle n'a pas accepté de démissionner du PCC même après que nous lui avons clarifié la vérité. Quand nous sommes partis, j'étais très triste. Elle a dit : « Ce n'était pas facile pour toi de faire tout ce chemin jusqu'ici. » J'ai dit : « C'est tellement regrettable que nous ne vous avons pas aidé à démissionner du PCC. » Elle m'a regardée et m'a dit : « D'accord, je vais démissionner du PCC. » J'ai failli pleurer. Elle a dit : « Je sais que vous êtes tous des gens bienveillants et vous l'avez fait pour moi. Merci. Revenez me rendre visite à nouveau. » J'ai dit : « Nous le ferons. »
Une autre fois, nous avons approché une famille qui récoltait du maïs. Nous leur avons dit la vérité et ils ont accepté de démissionner du PCC. Quand nous sommes partis, ils nous ont offert du maïs. Nous les avons remerciés, mais nous n'en avons pas pris. L'homme de la maison a insisté pour nous en donner.
Parfois, nous avons aussi rencontré ceux qui n'étaient pas d'accord au début. Nous nous sommes rendus dans une maison pleine de gens. Les voisins étaient là aussi. Quand on a parlé du Falun Gong. Ils ont dit : « Tu ne devrais plus pratiquer le Falun Gong. Nous avons entendu dire que la femme d'un médecin qui pratique le Falun Gong ne fait pas de travaux ménagers. Elle lit ses livres tous les jours. » J'ai dit : « Ce n'est pas le cas. Prends-moi comme exemple. Afin de subvenir aux besoins de mon enfant, un étudiant, je travaille toujours. J'essaie aussi de travailler à temps partiel pour gagner un peu plus d'argent pour subvenir aux besoins de ma famille. » Plus tard, tout le monde a compris la vérité et a accepté de démissionner du PCC.
Nous avons rencontré toutes sortes de gens dans la campagne. Un jour, lorsque nous nous sommes rendus dans une maison, un jeune homme avec un téléphone portable à la main me fixait. J'ai hésité à entrer. Il a demandé : « N'êtes-vous pas ceux qui distribuaient les CD tout à l'heure ? » J'ai dit : « Oui. » Il a dit : « Entrez. Ces CD sont géniaux. Je vous cherchais, c'est tout. » Sa femme était à l'intérieur de la maison. Le couple a pris un CD et a accepté de démissionner du PCC. Après notre départ, j'ai parlé à d'autres pratiquants de mon attachement à la peur et à l'autoprotection.
La police est venue frapper à ma porte un jour d'août 2015. J'ai vu une voiture de police à l'extérieur de ma maison et je me suis souvenue que Wen, une pratiquante, devait se rendre chez moi. Je l'ai appelée et lui ai demandé de ne pas venir. « Oui, j'ai vu deux voitures de police, une grande et une petite. » Mais elle venait quand même et a dit que nous ferions toujours ce que nous avions prévu de faire. Avec sa pensée droite forte, j'ai aussi développé une pensée droite forte. Nous aidions les pratiquants à rédiger des déclarations pour poursuivre Jiang Zemin en justice à l'époque. Ce sont les arrangements du Maître et l'altruisme de mes compagnons de cultivation qui m'ont aidée à traverser cette période difficile.
Traduit de l'anglais au Canada