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Mme Ban Huijuan, pratiquante de la province du Jilin, torturée brutalement en prison

23 mai 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jilin en Chine

(Minghui.org) Mme Ban Huijuan de la ville de Huadian, province du Jilin, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Après que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, elle a été soumise à un an de travaux forcés pour s'être exprimée en faveur du Falun Gong à Pékin, emmenée dans un centre de lavage de cerveau et condamnée à douze ans de prison.

Après avoir subi des tortures physiques et mentales inhumaines, elle a été libérée en 2012.

Mme Ban a été arrêtée avec son mari le 3 juin 2002. À plusieurs reprises au cours de ses interrogatoires, les autorités l'ont battue, l'ont attachée à un lit, l'ont presque étouffée et lui ont versé de l'eau glacée sur la tête. Les détails de ses tortures ont été rapportés dans un article précédent de Minghui. Mme Ban et son mari ont été condamnés à douze ans de prison le 5 novembre 2002. Leur fils est resté seul, sans revenu.

Comme Mme Ban a refusé d'abandonner sa pratique du Falun Gong, le personnel de la prison des femmes de la province du Jilin l'a ligotée, l'a étirée sur un lit, l'a privée de sommeil, lui a injecté des drogues inconnues, l'a forcée à boire de l'urine, l'a battue et lui a fait faire des travaux forcés. 

Voici son récit personnel de ce qu'elle a enduré en prison. De nombreux autres pratiquants détenus dans la prison pour femmes de la province du Jilin ont été traités de la même manière. Un rapport précédent du site Internet Minghui avec des descriptions détaillées peut être trouvé ici.

« Ils m'ont attaché les membres sur le lit d'étirement sans la moindre marge de manœuvre pendant vingt et un jours d'affilé. On m'a nourrie pendant que j'étais attachée et j'ai dû faire mes besoins sur le lit. J'avais la sensation qu'on était en train de griller mes organes internes au-dessus d'un feu et qu'ils étaient sur le point d'exploser. La douleur était au-delà des mots. »

« Quand j'ai finalement été libérée du lit, je n'ai pas pu bouger les bras. Ma mémoire était endommagée et vide tout le temps. Ils m'ont emmenée en bas et m'ont poussée à écrire des déclarations pour dénoncer le Maître et le Falun Gong. Je n'arrêtais pas de me dire que je devais m'en tenir à ce que je savais être juste et que ma conscience principale devait rester forte. Il n'y avait rien d'autre dans mon esprit à l'époque. »

Reconstitution de torture : Lit d'étirement

« Chaque fois que je rêvais de la douleur d'être attachée sur le lit, je me réveillais et commençais à crier. Mes compagnes de cellule avaient peur et avaient du mal à dormir. Les gardes m'ont emmenée à l'hôpital. »

« Une douzaine de femmes fortes m'ont immobilisée et m'ont injecté des drogues inconnues qui ont endommagé davantage mon cerveau et ma mémoire. Ils m'ont aussi donné des pilules inconnues tous les jours. Je les ai cachées sous ma langue et je les ai crachées plus tard, mais elles ont quand même engourdi toute ma langue. Après avoir été ramenée dans ma cellule, je ne me souvenais d'aucun des articles du Maître que j'avais l'habitude de réciter. »

Reconstitution de torture : Injection forcée

« En octobre 2003, j'ai été de nouveau attachée au lit d'étirement pendant plus de vingt jours. C'était à l'automne et je n'avais que des vêtements légers. Le froid glacial m'a fait perdre le contrôle de ma vessie. Puis ils m'ont forcée à m'asseoir sur une petite chaise, m'ont obligée à rester éveillée toute la journée et toute la nuit et m'ont ordonnée d'écrire des déclarations pour abandonner ma pratique du Falun Gong. Ils m'ont aussi forcé à boire l'urine qu'ils recueillaient dans une boîte à savon et l'eau sale d'une vadrouille imbibée. »

« En hiver, ils m'ont forcée à me tenir pieds nus dans une pièce sans chauffage et m'ont versé de l'eau froide sur la tête toutes les dix minutes pendant trois jours et trois nuits. Plusieurs personnes m'ont battue et m'ont donné des coups de pied dans une pièce avec le volume de la télévision aussi fort que possible pour que personne ne puisse m'entendre crier. Je n'avais qu'une seule pensée en tête à l'époque : « Tant que je suis en vie, je préfère occuper cette salle de torture pour que les autres pratiquantes n'aient pas à endurer ça ».

« Après trois jours de gel et de coups, j'étais extrêmement faible et maigre, et ma peau devenait violette. Les gardes m'ont emmenée à l'hôpital et m'ont injecté une substance inconnue. »

« En 2007, j'ai été affectée aux travaux forcés dans l'atelier de la prison. On m'a surveillée attentivement et on m'a empêchée d'entrer en contact avec d'autres pratiquants de la ville de Huadian. Je n'avais le droit de travailler qu'avec une seule autre pratiquante, Mme Gao Defen, et ils craignaient que nous n'ayons un impact « négatif » sur le reste de la main-d'œuvre.

Voir aussi (en anglais) :

Mrs. Ban Huijuan Mentally Disoriented Due to Severe Torture in Heizuizi Prison

Huadian City, Jilin Province Police Torture Falun Dafa Practitioner Ms. Ban Huijuan

Traduit de l'anglais au Canada