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Une femme de Shanghai condamnée à deux ans de prison en raison de sa croyance

28 juin 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Shanghai

(Minghui.org) Une femme du district de Pudong, à Shanghai, a été condamnée à deux ans de prison pour avoir « utilisé une secte pour saper l'application de la loi », prétexte standard utilisé par le régime communiste chinois dans sa tentative de piéger et d'emprisonner les pratiquants de Falun Gong.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Mme Yang Jianhua a été arrêtée au travail le 30 août 2017. Des policiers du poste de police de Changning ont dit que quelqu'un avait signalé le 23 août que du matériel d'information sur le Falun Gong avait été découvert dans son complexe d'appartements. La police a attribué la présence des documents à Mme Yang.

Mme Yang a comparu devant la Cour de Changning le 31 mai 2018. Le juge présidant a rapidement vérifié son identité et le procureur a lu à haute voix l'acte d'accusation tout aussi rapidement.

Mme Yang a réfuté l'acte d'accusation. Elle a fait valoir qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et qu'elle exerçait son droit constitutionnel en distribuant des documents de Falun Gong.

L'avocat de Mme Yang a rappelé au juge de faire asseoir sa cliente. Le juge semblait si pressé qu'il avait oublié de demander à Mme Yang de s'asseoir après avoir vérifié son identité.

Le procureur a prétexté que les documents de Falun Gong trouvés dans ce complexe d'appartements étaient suffisants pour montrer qu'elle était coupable. Mme Yang et son avocat ont tous deux répondu que ces documents ne causaient de tort à personne, et encore moins qu'ils nuisaient à l'application de la loi.

L'avocat a également fait valoir que le procureur n'avait pas précisé quelle loi Mme Yang avait prétendument sapée en distribuant des documents sur le Falun Gong.

Le juge a arrêté l'avocat, disant que ce dernier n'avait pas le droit de parler du Falun Gong dans cette affaire de Falun Gong.

Lorsque l'avocat a été autorisé à parler à nouveau, il a contesté un autre élément de preuve de l'accusation, qui indiquait que le 23 août, on avait vu personne d'autre que Mme Yang entrer ou sortir de cet immeuble d'appartements. L'avocat s'est demandé comment cela pouvait être possible alors que tant de gens y vivaient et devaient se déplacer tous les jours.

Le juge a suspendu la séance pendant 20 minutes. Lorsque l'audience a repris, il a annoncé qu'il condamnait Mme Yang à deux ans de prison.

Seuls la mère et l'oncle de Mme Yang ont été autorisés à assister au procès. Le directeur des ressources humaines et le conseiller juridique de l'entreprise de Mme Yang se sont également rendus au tribunal ce jour-là, mais on leur a refusé l'entrée. Par ailleurs, une dizaine d'étrangers étaient présents à l'audience.

La famille de Mme Yang a téléphoné au tribunal le 24 mai pour demander combien de membres de la famille seraient autorisés à assister au procès. Le greffier qui a répondu au téléphone a dit qu'il s'agissait d'un procès public et que toute personne sans antécédents criminels serait la bienvenue. Quelques heures plus tard, le greffier a appelé la famille en disant que seuls deux membres de la famille étaient autorisés et les a avertis de ne pas inviter des gens du lieu de travail de Mme Yang à assister au procès.

Voir aussi :

Une pratiquante de Falun Gong de Shanghai détenue illégalement, sans aucun contact avec l'extérieur

Traduit de l'anglais au Canada