(Minghui.org) Deux semaines après avoir condamné une pratiquante de Falun Gong à une peine de trois ans avec quatre ans de mise à l'épreuve, un tribunal a révoqué la condamnation et donné à la pratiquante une peine d'un an de prison.
Selon la loi chinoise, avec une peine de trois ans avec quatre ans de mise à l'épreuve, la défenderesse n'avait pas besoin d'effectuer un temps d'emprisonnement, mais était sous surveillance pendant quatre ans. La peine de trois ans serait nulle et non avenue si elle ne violait aucune loi pendant sa période de quatre ans.
Mais la peine d'un an signifiait un temps de prison immédiat.
Le changement est survenu après que la pratiquante, qui est restée détenue au centre de détention après la condamnation originale, a dit aux autorités qu'elle pratiquait toujours le Falun Gong pour soulager ses maux de tête.
Le 8 août 2018, Mme Cui Jianxiu, 57 ans, de la ville de Rizhao, province du Shandong, a reçu un nouveau verdict du tribunal du canton de Ji. C'était deux semaines après que le même tribunal avait annoncé sa peine originale.
Le 8 mars 2018, Mme Cui effectuait des tâches ménagères quand un groupe d'agents de police est entré par effraction chez elle et l'a arrêtée.
Le parquet du canton de Ji l'a inculpée trente-sept jours plus tard et a soumis son cas au tribunal du canton de Ji. Le tribunal a désigné un avocat commis d'office pour plaider coupable en son nom.
Début juillet, la famille de Mme Cui a été informée par l'avocat que le tribunal avait programmé une audience de son cas le 5 juillet, qui, comme la famille l'a découvert plus tard, n'a pas eu lieu.
Pendant ce temps, la famille de Mme Cui est allée fréquemment au poste de police, au parquet et au tribunal pour demander justice pour elle, mais ils ont été refusés à chaque fois.
Le 17 juillet à 16 heures, l'avocat a de nouveau informé la famille de Mme Cui que l'audience de son cas aurait lieu le lendemain.
Le mari de Mme Cui, son fils et huit autres parents ont assisté à l'audience.
L'avocat a plaidé coupable en son nom, mais a recommandé que le juge ne lui donne qu'une peine légère, parce que son mari avait la maladie de Parkinson et nécessitait l'attention de son épouse.
Le 25 juillet, la famille de Mme Cui a été informée qu'elle avait été condamnée à trois avec quatre ans de liberté surveillée. Il était également exigé qu'elle assiste deux fois à des classes de lavage de cerveau et qu'elle fasse du service communautaire une fois par mois.
Les autorités ne l'ont pas libérée immédiatement après l'annonce de la peine.
Début août, l'avocat et un membre du Bureau de la Justice du canton de Ji ont rendu visite à Mme Cui au centre de détention de Rizhao. Ils lui ont demandé si elle pratiquait toujours le Falun Gong. Elle leur a dit qu'elle faisait toujours les exercices pour soulager ses maux de tête.
À cause de cela, le membre du Bureau de la Justice a ramené le cas devant le tribunal et ordonné au juge d'augmenter la peine.
Les beaux-parents de Mme Cui, tous les deux âgés de 86 ans, ne cessaient de demander après elle, car cela faisait cinq mois qu'ils ne l'avaient pas vue. Sa famille ne leur avait pas parlé de sa condamnation, craignant que cela leur apporte trop de stress.
Traduit de l'anglais en Suisse