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Vu dans un centre de détention : « Seuls les pratiquants de Falun Gong sont bons »

13 septembre 2018 |   Écrit par une disciple de Dafa de la province du Hubei en Chine

(Minghui.org) J'ai plus de soixante-dix ans et je pratique le Falun Dafa depuis plus de vingt ans.

Pendant mon année d'incarcération, nous étions dix dans ma cellule au centre de détention : deux pratiquantes de Dafa, trois détenues condamnées pour des délits financiers, trois voleuses, une personne sourde et une trafiquante de drogue. L'autre pratiquante et moi clarifions souvent la vérité aux autres et partagions les principes de Dafa avec elles.

Tous les matins, nous leur apprenions à faire les exercices. Nous leur apprenions aussi les poèmes du Maître, en utilisant du dentifrice pour écrire sur le lit. La voleuse plus âgée avait peur que les gardes ne la punissent, alors elle refusait d'apprendre.

Toutes les autres étudiaient attentivement avec nous. Elles disaient toutes que les poèmes du Maître étaient très bons. L'une d'entre elles a dit : « Si nous vous avions connues plus tôt, nous n’aurions pas commis de crimes. »

Je leur ai dit : « Il n'est pas trop tard pour apprendre maintenant. Notre Maître est ici pour transmettre le Fa et sauver les êtres. Quand vous sortirez, procurez-vous les livres de Dafa aussi vite que possible. »

Les trois détenues condamnées pour délits financiers ont dit qu'elles pratiqueraient Dafa. L'une d'entre elles a vu le Maître assis sur un lotus dans un rêve, lui souriant. Les deux autres ont aussi eu des rêves positifs et ont dit qu'elles chercheraient les pratiquants de Dafa quand elles seraient libérées.

Ces trois détenues étaient très déprimées et pleuraient tout le temps. Après avoir appris à nous connaître, elles sont devenues heureuses. Quand leurs familles sont venues les voir, elles étaient agréablement surprises.

« J'ai rencontré des pratiquantes de Falun Gong et j'ai commencé à apprendre le Falun Gong », a dit l'une des détenues. « Je sais comment devenir quelqu'un de meilleur et je ne commettrai plus de crimes. »

Nous avons essayé d'apprendre à la détenue sourde à réciter des poèmes de Hong Yin. Petit à petit, elle a été capable d'émettre quelques sons. Je l'ai encouragée à réciter les poèmes tous les jours et à chercher un travail à sa sortie de prison. Elle a été capable de répondre à voix haute : « Oui ! »

La voleuse, qui ne voulait pas apprendre les exercices avec nous, a été punie par le garde un jour parce qu'elle parlait trop fort. Elle était très fâchée. « Vous pratiquez toutes les exercices et lisez les conférences tous les jours », a-t-elle dit. « Vous n'avez jamais été punies. Pourquoi ai-je été punie pour avoir parlé fort ? Ce n'est pas juste. »

Une autre détenue lui a dit : « Pourquoi n'as tu pas pratiqué les exercices ? Si tu l'avais fait, tu n'aurais pas été punie. »

En hiver, il faisait très froid dans la cellule. La détenue qui dormait près de la porte ne supportait pas le froid, car la porte restait souvent ouverte. Elle m'a demandé de changer de place avec elle. J'ai accepté. J'ai dormi près de la porte quelques nuits.

Les gardes venaient fermer la porte tous les soirs. Quelques jours plus tard, elle est revenue me demander : « Est-ce qu'on peut rechanger de place ? Il n'y a presque pas de place pour bouger quand on dort au milieu. »

J'ai encore accepté. Cependant, quand elle dormait près de la porte, les gardes ne venaient jamais la fermer. Elle était très frustrée.

Toutes les autres ont ri : « Comment peux-tu te comparer à Mamie ? Le Maître la protège ! »

Plus tard, je lui ai donné une nouvelle couverture que ma famille m'avait envoyée. Je donnais aussi des habits à celles qui en avaient besoin. Les détenues ont dit : « Seuls les pratiquants de Falun Gong sont bons. »

J'ai répondu : « C'est notre Maître qui nous apprend à être de bonnes personnes. »

Traduit de l’anglais en France