(Minghui.org) J'ai été arrêtée fin 2015 et emmenée dans un centre de détention. J'ai découvert que je m'étais relâchée dans ma cultivation et que j'avais développé l'attachement au confort. Lors de ma première soirée au centre de détention, j'ai dit à la porte d'acier : « Tu ne peux pas me retenir ! » Je suis rentrée chez moi 23 jours plus tard.
Faire appel à la conscience du responsable qui m'a persécutée
Après mon retour à la maison, j'ai souffert d'insomnie sévère. Comme j'ai été privée de sommeil au centre de détention, j'avais les idées embrouillées. Je ne pouvais pas émettre la pensée droite ou étudier le Zhuan Falun avec un esprit clair. Tout mon corps était si endolori qu'il m'était difficile de marcher.
Quand j'ai appris que le policier chargé de mon dossier avait extorqué 1000 yuans à ma famille, je me suis mise en colère. Je l'ai appelé et lui ai demandé de me rendre l'argent, mes livres de Falun Gong et mon ordinateur. Il a répondu à mon premier appel, puis a éteint son téléphone, alors je lui ai envoyé une série de messages texte.
Peu à peu, mes messages sont passés d'accusateurs à compatissants. Dans un message, j'ai écrit :
« M. E., j'ai suivi la loi pour porter plainte contre Jiang Zemin. Mon arrestation était illégale. Vous m'avez ensuite emmenée dans un centre de détention, mais je ne vous en veux pas. Le Parti communiste chinois (PCC) est responsable de tout cela. Les mouvements politiques passés du PCC, tels que la Révolution culturelle, nous ont tous causé une douleur incommensurable en Chine ! Il n'y a vraiment aucun fondement juridique à la persécution du Falun Gong. Tout est basé sur la décision personnelle de Jiang Zemin, qui a nui à notre pays et à nous tous. Vous êtes encore jeune. J'espère que vous pourrez écouter votre conscience et savoir ce qui est bien et ce qui est mal.
« Un officier militaire nazi, Schindler, a sauvé de nombreux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la défaite des nazis, les Juifs ont écrit de nombreuses lettres pour éviter que Schindler ne soit arrêté comme criminel de guerre... »
« M. E., nous faisons appel à votre compassion. Vous devez savoir que, dans cette persécution, vous êtes vraiment la victime. Quand ce sera fini, qui pensera à vous ? Après chacun des mouvements du PCC, beaucoup de ses partisans sont devenus des boucs émissaires et ont été assassinés par le PCC. »
« Votre vie est précieuse. La persécution sera bientôt terminée. J'espère que vous penserez à votre comportement passé et à votre avenir. Faites attention à chaque pas que vous ferez dans le futur. »
Quelques jours plus tard, j'ai reçu un appel de M. E. Il m'a dit qu'il avait dit à ma famille de venir chercher mon ordinateur et mes autres effets personnels.
Des actions qui donnent des résultats positifs
Le Bureau de surveillance m'a alors informé qu'ils avaient reçu mon dossier de détention du poste de police et qu'ils avaient décidé de me sanctionner d'un avertissement. Je venais d'avoir une promotion. Si on me donnait un avertissement, mon augmentation de salaire serait annulée. J'ai donc décidé de leur clarifier la vérité après le week-end.
Pendant le week-end, je n'ai pas bien dormi. Je me sentais étourdie, souffrante et désespérée. Le Maître a vu ma situation et les mots « Ne t'inquiète pas » sont apparus dans mon esprit. Après m'être réveillée à 3 heures du matin le dimanche matin, j'avais sommeil et je me suis demandé si je devais aller à la pratique de groupe ou non. Juste avant d'arriver au site d'exercice, je me suis sentie bien.
À l'étude du Fa, les paroles du Maître m'ont éveillée. Tous les sentiments récents, comme le désespoir et l'inquiétude, ont disparu. Ma pensée droite a fait surface et j'ai eu l'impression que le Maître s'était arrangé pour que je réveille la conscience des responsables du gouvernement avec lesquels j'avais une relation prédestinée.
Cet après-midi-là, j'ai écrit des lettres aux responsables gouvernementaux et aux gestionnaires du Bureau de surveillance, de la Commission d'inspection disciplinaire, des Ressources humaines, du Bureau de la sécurité sociale et de ma propre entreprise.
J'ai écrit : « J'ai suivi la loi pour porter plainte contre Jiang Zemin pour les crimes qu'il a commis contre le Falun Gong. Le ministère pertinent devrait enquêter sur la véracité de ma plainte. Si les crimes sont vrais, le gouvernement devrait l'arrêter et le punir. Cependant, non seulement la plainte a été ignorée, mais j'ai été arrêtée et traitée comme une criminelle. Il est déraisonnable et injuste de me donner un avertissement simplement parce que j'ai été détenue, illégalement, dans un centre de détention. Mon arrestation a violé la Constitution. J'engagerai un avocat pour défendre mes droits fondamentaux. »
J'ai remis des copies de ma lettre à tous les organismes gouvernementaux locaux concernés. Quand j'ai remis la lettre au bureau de district local, l'agent en chef m'a interrogée au sujet de « poursuivre Jiang ». J'ai expliqué qu'il s'agissait de porter plainte contre Jiang Zemin. Il a lu ma lettre en détail.
Quelques jours plus tard, mon manager m'a dit : « Laissez-moi vous annoncer la bonne nouvelle. Votre "avertissement" a été annulé. Votre promotion et votre augmentation de salaire ne seront pas annulées. »
Creusez à la racine de l'égoïsme
J'avais une sérieuse insuffisance - je n'aimais pas les gens qui étaient contre le Fa. Je n'aimais pas non plus les autres, surtout les pratiquants, qui étaient irrationnels ou qui s'étaient engagés sur un mauvais chemin. Je les trouvais déraisonnables et j'essayais toujours de les éviter. Quand ils m'énervaient, je me mettais en colère.
De nombreux pratiquants chinois ont été affectés par l'endoctrinement du PCC. En raison d'attachements forts, les conflits entre pratiquants peuvent devenir très graves et difficiles à résoudre.
Au cours du dernier Nouvel An chinois, une pratiquante âgée et moi avons eu un conflit. Son utilisation inappropriée du téléphone aurait pu facilement exposer nos plans et nos activités au PCC. Cependant, elle n'avait jamais rien fait pour diffamer Dafa ou le Maître, même en prison. J'ai fait de mon mieux pour l'aider à comprendre comment suivre le Fa à cet égard afin de prévenir toute conséquence due à son comportement négligent. Cependant, je ne lui ai jamais donné mon adresse personnelle ni mon numéro de téléphone. Pendant le Nouvel An chinois, un autre pratiquant l'a amenée chez moi.
Je me suis plainte au premier pratiquant : « Pourquoi l'as-tu amenée ici ? Elle n'est pas rationnelle. Ne le sais-tu pas ? »
Après leur départ, j'étais encore plus en colère. J'ai pleuré et j'ai dit au Maître : « Maître, comment pouvons-nous avoir le même Professeur ?! »
Après m'être calmée, j'ai commencé à chercher en moi mes attachements, qui se reflétaient par son irrationalité.
Le Maître a dit :
« Si un pratiquant n'y renonce qu'en apparence, tandis que dans son cœur il s'y accroche et se cramponne à ses propres intérêts car il ne veut pas qu'on y touche, je vous dis que c'est une fausse cultivation et pratique ! » (Enseignement de Fa à la première conférence de Fa en Amérique du Nord)
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'éléments dans mon « aversion » pour les autres, comme la cruauté, la haine, la peur et la compétitivité. En regardant à l'intérieur plus profondément, j'ai découvert que mon désir de me protéger s'était formé dans la société ordinaire et était devenu une réaction instinctive. Chaque fois que je rencontrais des gens ou des choses que je percevais comme nuisibles pour moi, je les évitais autant que possible. Si quelqu'un ou quelque chose me menaçait, sans même y penser, je commençais à me disputer pour me protéger.
Le Maître a dit :
« C'est pourquoi parfois, nous ne devons pas nous enfoncer dans la pointe d'une corne de bœuf avec un cœur très fort d’homme ordinaire, et ne jamais réussir à en sortir, plus nous y pensons, plus nous nous y attachons, plus vous y pensez plus votre cœur bout, plus vous y pensez plus le démon l'utilise. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002 », Enseignement de Fa dans les conférences II)
Quand j'ai trouvé la racine de mon aversion et de mon égoïsme, je me suis progressivement calmée. Je me suis souvenue qu'il y a de nombreuses années, j'ai été sévèrement persécutée à cause de l'insouciance d'un autre pratiquant. Pour éviter d'être à nouveau persécutée, j'ai développé ce mécanisme d'autoprotection.
Mais pourquoi la pratiquante âgée a-t-elle insisté pour venir chez moi, alors même qu'elle savait qu'elle n'était pas la bienvenue ? En surface, elle comptait sur moi. Quel est mon attachement qui a causé sa dépendance ? Si un pratiquant ne peut pas changer sa personnalité fondamentale et que les divinités ne lui démontrent pas la signification profonde du Fa, comment peut-il s'améliorer ? Si je pense que le fait de l'aider contribue à son élévation, est-ce que je ne fais que me faire valoir ? Est-ce que je pense vraiment que je suis meilleure qu'elle ? Et le fait de se sentir meilleurs que les autres n'alimente-t-il pas des démons dans nos esprits ? Ne devrait-on pas se corriger immédiatement alors ?!
Traduit de l'anglais au Canada