(Minghui.org) Un dimanche d’août, je rentrais à la maison après avoir fait les exercices de Falun Dafa quand j’ai vu un magasin de vêtements de marques avec des soldes à 60 %. Je suis entrée pour voir si quelque chose m’intéressait.
C’était la deuxième fois que j’entrais dans ce magasin mais je n’y avais encore rien trouvé d’intéressant. Cette fois-ci, il y avait quantité de nouveaux modèles, donc j’ai aussitôt commencé à fouiller fiévreusement. Il y avait beaucoup de monde dans le magasin, et je portais sur l’épaule un sac en bandoulière à fermeture éclair. À deux reprises j’ai senti quelqu’un tirer sur mon sac. Mais quand j’ai regardé aux alentours, je n’ai rien vu d’anormal.
Alors que je m’apprêtais à aller dans la cabine d’essayage, j’ai vu que la fermeture éclair de mon sac était ouverte. J’étais étonnée et j’ai réalisé que quelqu’un avait volé quelque chose. J’ai regardé dans mon sac et constaté que mon tapis d’exercice, mon porte-monnaie, et mes clés étaient tous là. À ma surprise, c’était mon exemplaire du Zhuan Falun qui avait été volé.
J’ai senti que c’était le signe que je ne devais plus acheter de vêtements. J’ai tout de suite reposé les vêtements que j’avais dans les bras. Je présumais que le pickpocket avait pris mon Zhuan Falun pour un portefeuille parce que c’était une version mini à l’intérieur d’un sachet en plastique.
Je suis sortie du magasin en pensant en moi-même : « Ce n’est pas un gros problème. J’ai un autre livre à la maison. » Puis je me suis rendu compte que ces pensées n’étaient pas droites. Accordais-je si peu de valeur à un livre aussi précieux ? J’ai pris conscience que je n’avais jamais pensé à quel point le Zhuan Falun était précieux. Et si en découvrant que l’objet qu’il avait volé n’était pas un portefeuille, le voleur le jetait dans une poubelle ? Combien de karma encourrait-il ?
J'étais pleine de remords. Je n'avais pas vraiment protégé mon livre. Debout devant le magasin, je ne savais pas quoi faire. J’ai regardé en moi et j'ai émis la pensée droite. Je ne pouvais pas simplement partir, alors j'ai décidé de vérifier les poubelles à proximité.
Tandis que je regardais à l’intérieur de moi, j’ai découvert que j’avais l'attachement à acheter des vêtements et à être économe. Chaque fois que je voyais des soldes, je voulais aussitôt acheter quelque chose sans me demander si j’en avais besoin.
Au début de l’année, quand j’étais allée dans d’autres magasins pour trouver des vêtements en solde, j’avais commencé à prendre conscience qu’il s’agissait d’un attachement et que je devais l’éliminer. Mais je ne l’avais pas pris au sérieux et je n’avais pas travaillé à abandonner l’attachement. Finalement c’en était arrivé au point où j’achetais même des vêtements dans mon sommeil !
Dans le passé, je n’avais jamais été aussi attachée à acheter des vêtements. Maintenant je voyais que l’attachement avait considérablement grandi. Les quelques dernières fois que j’avais fait des achats, c’était parce qu’il faisait chaud et que je voulais des vêtements que je puisse mettre par temps chaud. Ce n’était pas un mal que les vêtements soient soldés.
En fait, j’ai toujours pensé que personne ne voudrait voler un livre. Les dimanches quand j’allais aider à informer les gens à propos du Falun Dafa, je laissais souvent mon sac par terre avec mon exemplaire du Zhuan Falun dedans quand j’allais aux toilettes. Je pensais que, puisqu'il y avait des pratiquants autour, personne ne le volerait. Je prenais toujours mon téléphone portable et mon portefeuille que je considérais comme ayant de la valeur, mais je laissais le livre dehors. Je n’ai jamais pensé que c’était erroné. Cette fois, mon livre avait bel et bien été volé !
Réfléchissant à ma cultivation, j’ai réalisé à quel point j’étais devenue laxiste. Mon esprit n’était pas calme et errait souvent lors de l’émission de la pensée droite. Parfois, je m’endormais avant le moment d’émettre la pensée droite le soir, et je manquais souvent l’émission de la pensée droite le matin.
Je savais que ça n’était pas bien et j’ai essayé de penser à des façons de m’améliorer. J’ai pris conscience que j’étais devenue paresseuse dans ma cultivation, et je savais vouloir changer. Tout en m’examinant intérieurement, j’ai fouillé les poubelles à l’extérieur du magasin et celles en bas de la rue. J’ai commencé à m’inquiéter.
J'ai vu un éboueur vider les poubelles dans un camion et voulais lui demander s'il avait vu le livre. Malheureusement, je ne parlais pas la langue locale et il ne me comprendrait pas. Chaque fois que j'imaginais le voleur jetant mon livre à la poubelle, je me sentais très mal. J'ai émis la pensée droite pour nettoyer les éléments interférents provenant de celui qui avait volé mon livre.
J’ai pris conscience que c’était inutile de continuer à regarder dans les poubelles puisqu’elles avaient été vidées. Mais je ne voulais toujours pas abandonner et j’étais déterminée à le retrouver. « Ce livre vaut plus que ma vie. Je ne peux pas accepter qu’il soit jeté. » Dans mon cœur, j’ai reconnu mon erreur et demandé à Maître Li [Hongzhi] de m’aider à trouver mon livre.
Mon cœur était rempli d’angoisse. Je ne voulais pas rentrer à la maison sans le livre, et j’étais déterminée à le retrouver.
Je cherchais mon livre depuis presque deux heures quand j'ai senti que je devais retourner au magasin et y jeter un autre coup d'œil. Le magasin était encore bondé. J'ai jeté un coup d'œil tout autour et sous une pile de vêtements, j'ai vu le coin de la pochette jaune dans lequel je portais mon livre.
J’étais agréablement surprise et je l’ai tiré de dessous la pile. Mais le livre n’était pas dedans. Où était-il ? Arrivant à peine à me contenir, j’ai fouillé dans les vêtements sur la table, mais le livre n’était tout simplement pas là.
À ce moment-là, j’étais sur les nerfs. Pourquoi n’y avait-il que la pochette ? J’ai demandé aux personnes qui travaillaient là si elles avaient vu mon livre. Elles m’ont répondu que non, mais qu’elles me préviendraient si elles le trouvaient. J’ai demandé à trois autres employés du magasin et à un agent de sécurité, qui ont tous dit qu’ils ne l’avaient pas vu. Je ne voulais pas déjà abandonner. Je leur ai demandé de garder l’œil ouvert et de garder le livre s’ils le trouvaient. Je pensais revenir le lendemain pour jeter un autre coup d'œil, mais j'ai ensuite décidé de faire une fois de plus le tour du magasin.
Je me sentais vraiment désemparée. J'avais de l'espoir, mais je ne le trouvais toujours pas, ni à l’étage ni en bas. Il n'était pas non plus dans la cabine d'essayage. J'ai fouillé toutes les tables sans succès. La pochette avait clairement été laissée, comment se pouvait-il que le livre ne soit pas là ? Pouvait-il avoir été pris ?
J’étais au bord des larmes, mais je ne voulais pas abandonner. J’étais déterminée à trouver mon livre. Alors j’ai vu un vêtement qui était tombé par terre, je l’ai ramassé, et il était là : mon livre était juste là ! J’étais folle de joie et n’arrivais pas à croire que je l’avais trouvé. C’était un miracle ! J’ai remercié le Maître du fond de mon cœur et j’ai prévenu les employés que j’avais retrouvé mon livre.
J'ai pu finalement rentrer à la maison la paix dans l’âme. J’ai gardé le livre dans ma main durant tout le trajet de peur de le perdre de nouveau. Durant les quelques jours suivants, chaque fois que je prenais le livre qui avait été perdu et retrouvé, je sentais la nécessité de le chérir. Je suis reconnaissante pour cette chance.
Traduit de l'anglais en Europe