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Hu Gong et sa gourde (1re partie)

12 octobre 2019

(Minghui.org) De nombreux aspects de la culture chinoise trouvent leur origine dans le divin, et la médecine ne fait pas exception. Il y a une certaine phrase remontant à des temps anciens et qui décrit la pratique d'un grand médecin – xuanhu jishi ou « suspendre une gourde et sauver le monde ». Voici son origine.

Une gourde spéciale

Cette histoire est documentée dans de nombreux livres d'histoire, tels que Hou Hanshu (Livre des derniers Han) et Taiping Yulan.

Hu Gong, qui vivait sous la dynastie Han, exerçait la médecine dans la région de Runan (dans la province actuelle du Henan) et portait toujours une gourde. Il vendait un remède dans sa gourde sur le marché, et le prix n'était jamais négociable. Personne ne savait qui il était, juste que son remède marchait toujours.

Lorsqu'il vendait son remède, Hu Gong disait à son client que le patient cracherait quelque chose après avoir pris le médicament et qu'ensuite il se remettrait à un moment donné plus tard. Les gens suivaient ses paroles, et les choses se déroulaient exactement comme il l'avait prédit.

Les gens répandant la nouvelle de l’existence de cet homme miraculeux, ils étaient de plus en plus nombreux à le connaître. Les affaires de Hu Gong marchaient bien et chaque jour il gagnait beaucoup d'argent. Il n'en gardait qu'une petite partie et donnaient le reste à ceux qui, au marché, souffraient de pauvreté, du froid ou de la faim.

Après le coucher du soleil, quand il avait vendu tout son remède et que la gourde était vide, Hu Gong l'accrochait toujours sous les corniches d'une maison. Puis, il sautait dans la gourde et disparaissait.

À l'intérieur de la gourde

Fei Changfang, un petit fonctionnaire en charge du marché, voyait Hu Gong faire cela et savait qu'il était une personne à part et quelqu'un qui avait maîtrisé le taoïsme.

Pensant à apprendre de Hu Gong, Fei prenait soin de lui chaque jour, nettoyait le sol en sa présence et lui donnait à manger. Hu Gong acceptait sa gentillesse. Un laps de temps s'écoula, et Fang était toujours courtois envers Hu Gong.

Un jour, Hu Gong dit à Fei : « Quand il n'y aura personne alentour, peux-tu venir chez moi ce soir ? » Après l’arrivée ponctuelle de Fei, Hu a dit : « Je vais sauter dans la gourde maintenant. Tu veux essayer ? Si tu veux, tu peux venir aussi. » Comme Hu Gong l'a suggéré, Fei a sauté dans la gourde après lui.

Une fois à l'intérieur, Fei a découvert que l'apparente petite gourde abritait un autre monde, avec des couches successives de bâtisses et de pavillons bien décorés. Derrière eux se trouvaient de beaux ponts et des arcs-en-ciel colorés, tout comme une terre divine.

Hu Gong dit à Fei : « En fait, je viens d'une terre divine. Comme je me suis relâché dans l'exercice de mes fonctions, j'ai été déchu dans ce monde humain. Tu as une très bonne qualité innée. C'est pour ça que tu peux être avec moi et voir tout ça. »

Fei se prosterna devant lui et lui répondit : « Je suis une personne souillée de ce monde profane. J'ai de la chance de recevoir votre pitié et vos enseignements. » Hu Gong dit : « Tu es une très bonne personne, mais ne parle à quiconque de ce que tu as vu. »

(À suivre)

Traduit de l'anglais