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Des médias influents dénoncent les prélèvements d'organes du PCC lors de l'Assemblée générale de l'ONU

12 octobre 2019 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong à New York

(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong de New York ont tenu un appel pacifique de cinq jours sur la Dag Hammarskjöld Plaza lors de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU 74) du 24 au 28 septembre 2019.

Ils ont appelé les chefs de gouvernement du monde entier à aider à mettre fin à la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) et à prendre des mesures contre les crimes du PCC consistant à prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant.

L'appel pacifique des pratiquants de Falun Gong a été couvert par plusieurs médias influents.

Reportages de Fox News à propos de l'appel du Falun Gong à mettre fin aux prélèvements d'organes

Le journaliste de Fox News, Adam Shaw (à droite) interviewe Jane Dai, une pratiquante de Falun Gong.

Le 28 septembre, Adam Shaw a publié un article intitulé « Chinese Influence on Display at UN as US Decries Human Rights Abuses » (Ndt : « L'influence chinoise affichée à l'ONU alors que les États-Unis dénoncent les violations des droits de l'homme »), couvrant l'appel pacifique des pratiquants de Falun Gong pour mettre fin aux crimes des prélèvements d'organes du PCC.

« Des rapports faisant état de torture, de meurtres et de prélèvements d'organes sur des membres du Falun Gong ont continué à faire surface. Le gouvernement a déclaré avoir utilisé des organes de prisonniers exécutés dans le passé, mais avoir cessé depuis. »

« Une femme, Jane, a raconté calmement mercredi à Fox News comment le régime avait emmené et tué son mari alors que leur fille n'avait que 9 mois. Sa fille a aujourd’hui 19 ans, a-t-elle dit, des larmes coulant sur son visage. »

Le 25 septembre était le troisième jour du sommet de l'ONU et de nombreux groupes de manifestants s'étaient rassemblés sur Dag Hammarskjöld Plaza. Adam Shaw a regardé les pratiquants de Falun Gong faire les exercices de méditation devant une grande banderole qui disait : « Aidez à mettre fin au génocide en Chine. »

La pratiquante de Falun Gong Jane Dai a expliqué à Adam en détail la persécution du Falun Gong par le PCC en Chine. Elle a expliqué que toute sa famille avait bénéficié de la pratique du Falun Gong. Son beau-père avait une insuffisance rénale, mais il avait recouvré la santé en pratiquant le Falun Gong. Après que le PCC a lancé la persécution, son beau-père a été arrêté et tué par les autorités lors de sa détention.

TV9 Bharatvarsh rapporte les prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong

Un journaliste de TV9 Bharatvarsh (à gauche) interviewe la pratiquante de Falun Gong Liu Jing à propos des crimes de prélèvement d'organes du PCC.

Un journaliste de TV9 Bharatvarsh, chaîne d’actualités indienne diffusant 24 heures sur 24, a interviewé la pratiquante de Falun Gong Liu Jing à propos du crime des prélèvements d'organes du PCC sur des prisonniers d'opinion. Jing a mentionné l’explosion du nombre d’opérations de greffes d'organes en Chine et le nombre croissant de preuves de la persécution génocidaire du Falun Gong par le PCC, en prélevant des organes de pratiquants emprisonnés. Elle a expliqué que les enquêteurs avaient même des enregistrements d'appels téléphoniques dans lesquels des employés d’hôpitaux et de hauts responsables chinois admettaient avoir utilisé des organes sains de pratiquants de Falun Gong pour des greffes.

Jing lui a parlé de l'explosion du nombre d'opérations de transplantation d'organes en Chine et des preuves de plus en plus nombreuses que le PCC persécute le Falun Gong pour génocide en prélevant des organes de pratiquants emprisonnés. Elle a expliqué que les enquêteurs ont même des enregistrements d'appels téléphoniques dans lesquels des employés de l'hôpital et de hauts responsables chinois admettent avoir utilisé des organes sains de pratiquants de Falun Gong pour des transplantations.

Jing a également rappelé les lois adoptées par les gouvernements d'Israël, d'Espagne et de Taïwan interdisant le tourisme de transplantation d'organes en Chine, ainsi que la résolution 343 de la Chambre des représentants des États-Unis.

Le journaliste a déclaré à ses auditeurs : « Nous sommes choqués de savoir ce que le gouvernement chinois a fait en entendant les expériences de ces personnes, et spécialement les prélèvements forcés d'organes. C'est difficile à croire ! Ce sont des êtres humains ! Comment peut-on permettre que de telles choses se produisent dans une société civilisée, simplement parce que ce groupe de personnes a ses idées et sa croyance ! Nous devons les soutenir ! Je vous remercie ! »

Quartz : La Chine est accusée d’avoir prélevé des dizaines de milliers d'organes

Quartz, un média économique américain en ligne, a publié le 27 septembre un rapport d’Olivia Goldhill intitulé « Le marché le plus noir, la Chine est accusée d’avoir prélevé des dizaines de milliers d’organes pour servir un marché mondial florissant ».

Le rapport indiquait que « les prélèvements d'organes contribuent à un marché d'un milliard de dollars en Chine, selon le China Tribunal (Ndt : un tribunal indépendant récemment tenu à Londres), qui attire à la fois des ressortissants chinois et des personnes venant de l'étranger. Un foie pourrait être vendu pour 160 000 $ …

« À peine deux mois après que Han Junqing, de Pékin, a été emprisonné pour sa pratique de la discipline spirituelle du Falun Gong, il est mort en captivité. Plus d'un mois après son décès, lorsque sa famille a été brièvement autorisée à voir son corps, sa fille dit qu'ils ont découvert qu'il avait été éventré. »

La journaliste avait été informée de la situation critique de la famille Han lors d'un événement tenu le mercredi 25 septembre au Harvard Club de New York, à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Lors de l'événement, la fille de Han Junqing, Han Yu, a raconté que sa famille était allée voir le corps de son père près d'un mois après sa mort prématurée en 2004. À ce jour, la famille pense que Han Junqing a été victime du prélèvement systématique d'organes de prisonniers d'opinion en Chine.

Dans son article, Goldhill a également cité le China tribunal, qui a rendu son jugement définitif en juin de cette année, affirmant que des prisonniers d’opinion sont tués à grande échelle pour leurs organes en Chine.

Goldhill a cité des estimations d'avocats et d'experts des droits de l'homme qui spéculent qu'au moins 65 000 pratiquants de Falun Gong ont été tués pour leurs organes depuis 2001 et que le régime chinois a également tué des membres d'autres minorités religieuses et ethniques, comprenant des Ouïghours, des Tibétains et certains de sectes chrétiennes, pour leurs organes.

Elle a également écrit qu'un éminent avocat du China tribunal avait appelé le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies au début de la semaine à enquêter sur le crime des prélèvements d'organes en Chine et à prendre des mesures : « Victime pour victime et mort pour mort, découper les cœurs et d'autres organes provenant de personnes vivantes, irréprochables, inoffensives et pacifiques, constitue l'une des pires atrocités de masse de ce siècle », avait déclaré Hamid Sabi, conseiller du China Tribunal à l’UNHCR.

Les courts délais d'attente pour les organes en Chine, a écrit Goldhill, témoignent de l'existence d'une importante source d'organes illicite en Chine, puisque dans les pays normaux, les systèmes de don volontaire d'organes signifient que les patients attendent des mois, voire des années, pour obtenir un organe compatible pour une transplantation. En Chine, les patients n'attendent que quelques semaines, voire quelques jours. Cela a incité des gens du monde entier à se rendre en Chine pour profiter de l'excédent d'organes.

Goldhill a également cité David Kilgour, ancien secrétaire d'État canadien pour l'Asie-Pacifique et co-auteur d'un rapport en 2016 sur les prélèvements d'organes en Chine, qui a pris la parole lors de l'événement au Harvard Club le 25 septembre.

« Que peuvent faire les législateurs et les gouvernements à ce sujet ? » avait demandé Kilgour. Il a ensuite déclaré à l'auditoire que la Belgique, l'Italie, Israël, la Norvège, l'Espagne et Taïwan avaient déjà interdit le tourisme de transplantation d'organes en Chine et suggéré que d'autres pays fassent de même. « Si les Américains, les Canadiens et d'autres se montraient plus attachés à nos propres valeurs, le terrible commerce pourrait prendre fin rapidement », a-t-il dit.

Dans son article, Goldhill a décrit le sort d'une autre famille qui avait un représentant à l'événement. Jiang Li, de Chongqing, a raconté comment son père avait été tué pour sa pratique du Falun Gong après avoir été jeté dans un camp de travail en 2008.

« Mon père a été placé dans un congélateur alors qu'il était encore en vie et ses organes ont été prélevés sans le consentement de notre famille », a déclaré Jiang aux participants à l'événement.

« La famille a été autorisée à voir son corps sept heures après sa mort présumée », a écrit Goldhill. « Mais quand ils sont arrivés, a dit Jiang Li, ils ont été choqués de découvrir que son corps, qui était dans un réfrigérateur, était encore chaud. Ils ont essayé de pratiquer la RCR, a-t-elle ajouté, mais ont été traînés hors du bâtiment et n'ont pas été autorisés à revoir Jiang Xiqing. Plus tard, ils ont pu obtenir un rapport d'autopsie, qui montrait que ses côtes étaient cassées et ses organes prélevés. »

Traduit de l'anglais