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Bénis pour avoir résisté à la luxure et au désir

14 décembre 2019 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong à Taïwan

(Minghui.org) La luxure et le désir peuvent facilement troubler une personne et endommager sa santé physique. Elles peuvent aussi ruiner la réputation d’une personne et effacer sa bonne fortune. Depuis les temps anciens, des histoires de fonctionnaires et d’érudits bien connus ayant fait preuve de maîtrise de soi pour résister à un comportement immoral et ne pas devenir corrompus, ont largement circulé. 

Jin Mi Di, de la dynastie des Han occidentaux, s'est comporté de façon correcte devant les jeunes femmes du palais que l'empereur lui avait envoyées en guise de récompense. Chu Yuan, dans la période Liu Song sous la dynastie du Sud, était fort et beau, ce qui poussa la princesse Shan Yin a le faire dormir près de sa chambre pendant dix jours. Il est resté sur ses gardes avec respect et honneur du soir jusqu'à l'aube, peu importe à quel point la princesse flirtait avec lui.

Le caractère vertueux de ces fonctionnaires bien connus a laissé de bons exemples pour les générations futures. Il y a eu beaucoup de telles histoires depuis les temps anciens. En voici deux ci-dessous.

Ne pas profiter des autres

Il y avait un médecin célèbre appelé He Cheng pendant la période Xuanhe de la dynastie des Song du Nord. Un homme nommé Sun Shiren était malade depuis longtemps. Entendant parler de la compétence exceptionnelle de He Cheng, Sun demanda à He de le soigner.

La femme de Sun était jeune et très jolie. Elle dit à He Cheng en privé : « Mon mari est malade depuis longtemps et nous avons vendu tous nos objets de valeur pour payer ses soins, mais il ne va toujours pas mieux. Nous vous sommes très reconnaissants d’être venu le soigner. Étant donné que nous n’avons pas d’argent pour vous payer, je suis disposée à m’offrir pour manifester notre gratitude. »

He Cheng répondit : « Madame, vous ne devriez pas dire une telle chose. Votre famille est déjà dans une situation financière difficile et je suis un docteur qui soigne les gens pour leur sauver la vie. Comment pourrai-je profiter de votre situation ? Je ferai de mon mieux pour soigner votre mari gratuitement. S’il vous plaît, respectez-vous et ne faites rien qui puisse vous porter préjudice. » La femme de Sun eut honte de ce qu’elle avait dit et fut reconnaissante pour la gentillesse de He Cheng.

Cette nuit-là, He Cheng fit un rêve dans lequel on l’emmenait dans un impressionnant immeuble du gouvernement avec un hall spacieux. Un fonctionnaire lui dit : « Vous avez maintenu des normes morales élevées dans votre pratique médicale. En particulier, vous n’avez pas profité de gens dans des situations difficiles et n’avez pas porté atteinte à la vertu d’une femme. Votre bonne conduite a impressionné les dieux. J’ai un décret de l’Empereur de Jade afin de vous offrir une position officielle et une récompense de 50 000 pièces. »

Quand He Cheng se réveilla, il pensa que ce n’était qu’un rêve. En tant que médecin de campagne, comment aurait-il pu se voir offrir une position officielle ? Aussi ne prit-il pas le rêve au sérieux.

Six mois plus tard, le prince héritier tomba malade et aucun des médecins du palais ne put l'aider. Des avis de recherche de médecins compétents étaient affichés partout. Il répondit à l'appel et fut convoqué au palais royal. Il ne prescrivit que deux doses d'herbes médicinales et le prince héritier fut complètement rétabli. L'empereur, très heureux, offrit à He Cheng une position officielle et une récompense de 50 000 pièces. He Cheng se souvint alors de son rêve et fut étonné de voir la scène de son rêve devenir réalité.

Maintenir un caractère noble

Liu Lishun était originaire du canton de Qi dans la dynastie Ming. Dans sa jeunesse, il avait été employé par un homme riche de la région en tant qu’enseignant. En signe de respect, l’homme riche avait engagé ensuite une belle jeune fille pour prendre soin de son nouvel enseignant à domicile. La jeune domestique suivait Liu partout, pourvoyant à tous ses besoins. La nuit, elle dormait dans la chambre de Liu.

Trois ans passèrent, et Liu Lishun était sur le point de quitter sa ville natale pour passer l'examen de la fonction publique. L'homme riche suggéra à Liu d'emmener la jeune femme avec lui comme concubine en témoignage de sa gratitude.

Liu répondit : « Je vous suis très reconnaissant d'avoir eu la gentillesse d'engager une aimable et intelligente jeune femme pour prendre soin de moi pendant trois ans. Bien que nous étions ensemble jour et nuit, je ne l’ai jamais touchée. Je suis un érudit et je lis les classiques. Comment pourrais-je violer l'éthique en prenant une concubine avant de me marier ? » Liu suggéra à son employeur de choisir un homme gentil pour être le mari de la jeune femme.

L'homme riche avait des doutes et ne pensait pas que Liu lui avait dit la vérité. Il pensa pour lui-même : « Liu et la jeune fille ont passé trois ans ensemble. Les gens ont des sentiments, comment Liu pourrait-il être complètement innocent ? »

L’homme riche demanda à sa femme de consulter la jeune fille. Celle-ci répondit : « M. Liu est très modeste et respectable. Il n’a jamais rien dit pour me taquiner ou flirter avec moi et n’a jamais rien fait de déplacé. Même si j’étais parfois très proche de lui, il n'a montré aucune émotion inconvenante et ne m'a jamais touchée. »

Quand l'homme riche fut convaincu que ce que la jeune femme disait était vrai, il admira Liu comme un véritable homme de bien qui n’était pas seulement un homme averti, mais aussi un homme intègre. Pendant trois ans, il a maintenu son innocence en présence d'une jeune femme. Ce n'était pas quelque chose que beaucoup de gens pouvaient faire.

Dans la septième année du règne de l'empereur Sizong sous la dynastie Ming, Liu a passé l'examen impérial et a obtenu la première place. Plus tard, il a accompli de grandes choses et est devenu un érudit confucéen renommé. Les gens qui connaissaient son histoire attribuaient son succès aux bénédictions du ciel en raison de son caractère exceptionnel.

Références :

Annexe de Yuli Baochao Jueshipian Zhuzheng, compilé par Xia Lun sous la dynastie Qing

Traduit de l'anglais